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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 07:00

LEMONDE.FR avec AFP | 21.09.11

 

 

Dans un arrêt rendu mercredi 21 septembre, la cour d'appel de Toulouse a décidé de "suspendre" le système d'évaluation des cadres d'Airbus en France car il intègre des "critères comportementaux non conformes aux exigences légales". La cour d'appel a ainsi donné raison au syndicat CGT, qui demandait l'interdiction de la prise en compte de critères de comportement dans l'octroi des primes aux cadres. Airbus revendiquait d'évaluer non seulement leurs résultats, mais aussi leur défense des "valeurs" de l'entreprise.

 

Selon l'avocate du syndicat, Me Emmanuelle Boussard-Verrecchia, la décision de la cour concerne pas moins de 5 000 cadres d'Airbus Operations, qui regroupe les usines françaises du constructeur aéronautique européen. Ce type de critère entraîne "une évaluation subjective" de l'encadrement, selon l'arrêt cité par l'avocate. "Il y a une connotation morale parce que, manifestement, il y a une finalité disciplinaire étrangère à la finalité de l'évaluation", dit l'arrêt.

  

UN SYSTÈME QUI ENTRAÎNE "UNE PRESSION PSYCHOLOGIQUE"

 

La cour d'appel a aussi estimé que le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail, institution représentative du personnel, aurait dû être informé avant la décision de mettre en œuvre un tel système car celui-ci "entraîne une insécurité, une pression psychologique", a ajouté l'avocate.

 

En première instance, le 3 février, l'action de la CGT avait été déclarée irrecevable pour des raisons de procédure. Le tribunal avait cependant estimé que la question posée sur le fond, savoir la possibilité d'intégrer la notion de courage dans une grille d'évaluation", méritait débat. Airbus a instauré en 2003 un entretien annuel permettant de fixer la "part variable" de la rémunération des cadres. La procédure s'est d'abord appliquée au premier cercle de la direction générale, puis à 240 cadres dirigeants. Le système, informatisé et rebaptisé "P et D", a été généralisé en 2010. La CGT était le seul syndicat d'Airbus à avoir engagé une action judiciaire contre ce système.

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 06:30

Source Le Monde, 21/09/2011

 

 

Madrid, Correspondance - "L'éducation n'est pas une dépense, c'est un investissement". Sous ce slogan, 90 000 enseignants, étudiants et parents d'élèves, selon les organisateurs (40 000, selon le quotidien El Pais), ont participé, mardi 20septembre, à une manifestation pour la défense de l'école publique dans les rues de Madrid.

 

La marche venait clore une journée de grève suivie par près de 80 % des professeurs, selon les syndicats, pour qui la capitale espagnole n'avait pas connu une telle mobilisation du corps enseignant "depuis vingt-cinq ans".

 

La colère des professeurs n'a cessé de monter depuis le début du mois de septembre, lorsque les régions gouvernées par la droite, qui gèrent le système scolaire, ont annoncé leurs plans d'austérité pour respecter l'objectif fixé par Madrid de réduire leur déficit à 1,3 % de leur produit intérieur brut d'ici à la fin de l'année.

Au total, l'Association nationale des professeurs espagnols (ANPE) estime à 2 milliards d'euros les coupes dans les budgets de l'éducation.

 

A Madrid, en Galice, en Castille-la Manche, en Navarre et en Catalogne, le nombre d'heures de classe a été augmenté. A Madrid, les professeurs devront donner vingt heures de cours hebdomadaires au lieu de dix-huit, ce qui supprimera, selon les syndicats, quelque 3 000 postes, augmentera le nombre d'élèves par classe et fera disparaître les heures de tutorat.

Il sera en outre possible d'exiger d'un professeur qu'il enseigne une autre matière que sa spécialité : les mathématiques s'il est professeur de sciences physiques, la géographie s'il enseigne la littérature, l'anglais s'il donne des cours d'espagnol. La région prévoit d'économiser, grâce à ces mesures, près de 80 millions d'euros.

 

AIDES AU SECTEUR PRIVÉ

 

Après avoir vu leur salaire baisser de 5 % en 2010, les enseignants ont du mal à accepter cet effort supplémentaire. Mais ce sont surtout les propos tenus ces dernières semaines par la présidente conservatrice de la région de Madrid, Esperanza Aguirre, qui ont attisé leur grogne.  

 

"20heures, c'est en général moins que ce que travaille le reste des Madrilènes", a déclaré, début septembre, Mme Aguirre. L'élue du Parti populaire (PP, droite), qui a investi pour créer un "baccalauréat d'excellence" dans un établissement réservé aux meilleurs élèves, est aussi accusée d'avoir augmenté les aides au secteur privé.

 

Lundi, Mme Aguirre a ajouté de l'huile sur le feu en remettant en question la gratuité de l'enseignement après 16 ans. "Toutes les étapes de l'éducation ne doivent peut-être pas être gratuites. Il faudra réfléchir où l'on peut économiser", a-t-elle déclaré.

 

Elle a accusé les socialistes "d'attiser" la grève des enseignants en pleine campagne pour les élections législatives du 20 novembre. Le PSOE a critiqué les coupes opérées dans le secteur de l'éducation et conseillé aux régions de lever l'impôt sur la fortune plutôt que de réduire le nombre de professeurs.

 

Sandrine Morel

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 21:13

 

 

LEMONDE.FR avec AFP  21/09/2011

 

 

L'enseigne de hard discount ED a été condamnée mercredi 21 septembre par le conseil des prud'hommes de Créteil à verser 40 000 de dommages et intérêts à trois salariés licenciés pour avoir refusé de travailler le dimanche.

En 2009, ces trois salariés, employés au magasin ED d'Oyonnax, dans l'Ain, avaient été licenciés pour "non-respect des horaires planifiés et insubordination" après avoir informé leur direction qu'ils ne souhaitaient pas travailler le dimanche matin afin de préserver leur vie familiale. Ils avaient alors saisi le conseil des prud'hommes de Créteil, lieu d'implantation du siège d'ED.

 "CONSÉQUENCES MAJEURES" SUR LEUR VIE FAMILIALE

A l'audience en juin, l'avocat du groupe, Me Jean-Jacques Fournier, avait notamment rappelé que la grande distribution était un secteur où l'ouverture le dimanche matin était "de plein droit" et que les salariés étaient dès lors amenés à travailler ce jour-là. De son côté, l'avocate des plaignants, Me Inès Plantureux, avait plaidé que l'obligation de travailler le dimanche n'était pas prévue dans leur contrat et qu'elle aurait eu des "conséquences majeures" sur la vie familiale de ses clients.

Dans sa décision, le conseil leur donne raison et déclare leur licenciement dénué de "cause réelle et sérieuse". Il leur alloue à chacun 40 000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral et ordonne notamment un rattrapage de l'indemnité de licenciement qui leur a été versée. "Le conseil des prud'hommes a considéré qu'assimiler le refus de travailler le dimanche à une faute était un abus de pouvoir de la part d'ED", a commenté Me Plantureux. "Ces salariés n'étaient pas capricieux. Ils travaillaient déjà le samedi et avaient des plannings chargés mais travailler le dimanche leur empêchait tout simplement d'avoir une vie familiale", a-t-elle fait valoir, ajoutant qu'aucun de ses trois clients n'avaient pour l'heure retrouvé un travail.

Me Fournier a estimé qu'il ne s'agissait que d'une "décision de première instance". Il n'était pas en mesure d'indiquer si la société ED comptait faire appel du jugement. L'enseigne ED appartient au groupe Dia, une ancienne filiale de Carrefour devenue indépendante en juillet.

 

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 17:00

Source : La Marseilaise, 19/09/2011,

 

Quatre salariés de La Poste ont gagné devant les Prud’hommes parce qu’ils étaient dans la précarité.

 

Une fois de plus, La Poste vient d’être condamnée par le conseil des Prud’hommes de Martigues pour son utilisation abusive de personnel précaire. C’était le 6 septembre dernier, elle devra payer la somme de 36 448,72 euros à deux salariés ayant cumulé de nombreux contrats CDD avant d’être embauchés en CDI.
La justice ne s’arrête pas là. En effet, fin août, le tribunal martégal des Prud’hommes a de nouveau condamné la Société anonyme à verser 94 669,20 euros à deux intérimaires. Sa première condamnation à rembourser 612 000 euros à 19 agents par les Prud’hommes de Marseille remonte au 18 mai dernier (lire l’article du 27/05). « La Poste se sert de la précarité et des contrats temporaires afin de pallier ses besoins structurels de main d’œuvre de façon à faire des économies de gestion », explique Gilles Boukhalfa de SUD-PTT. « Depuis la mise en place de Facteurs d’Avenir, poursuit le responsable syndical, elle a réduit comme peau de chagrin le nombre d’agents qui assuraient le volant de remplacement et utilise les CDD et les intérimaires comme variable d’ajustement. »
L’appel à des sociétés d’intérim et l’utilisation de CDD remonte, selon le syndicaliste, à la réforme des PTT de Paul Quilès en 1990. « Depuis cette date, La Poste n’a toujours pas compris que les CDD sont des contrats d’exception encadrés par la loi et que le code du travail interdit de les utiliser pour pallier les besoins structurels de l’entreprise », annonce le syndicat.

Attention à la prescription

Dans les Bouches-du-Rhône, des centaines de dossiers ont été déposés par deux syndicats. SUD-PTT en a 56 en cours et la CGT près de 300 pour lesquels la justice aura à se prononcer en novembre prochain. Mais, il faut faire vite, car La Poste fait traîner les procédures en faisant appel, constate le syndicaliste. « Avec la modification de la loi de prescription civile du 16 juin 2008, la prescription est passée de 30 à 5 ans, informe Gilles Boukhalfa. Ce qui veut dire que le 17 juin 2013, les trois-quarts des dossiers seront prescrits. C’est pourquoi nous invitons tous les salariés bafoués dans leurs droits à se rapprocher de leur syndicat pour monter des dossiers avant la date ultime. »
Cyril Gerrini, ex-postier à Martigues, a touché 29 500 euros de rappel de salaires. Il a travaillé comme facteur pendant 1 an et demi. « J’ai jamais dit non, je me levais le matin avec le sourire pour aller travailler. Je ne rechignais pas à la tâche même quand on me changeait de tournée et que personne ne me formait pour mieux la connaître. J’avais envie de rentrer à La Poste. On m’a pris pour un con jusqu’à la fin. Au début, on m’a fait un CDD pendant 5 mois parce qu’ils considéraient qu’un intérimaire ça coûtait plus cher. Plus tard, ils m’ont repris en intérim avec une promesse d’embauche. Mais, du jour au lendemain, on m’a mis dehors sans explication. »
Cyril se retrouve au RSA à ramasser de la ferraille. Aujourd’hui, il commence un nouveau boulot dans l’entretien d’un collège, 6 mois de contrat non renouvelable. « J’ai pas envie de rester toute ma vie rmiste, je veux un vrai travail avec un CDI. J’espère que La Poste va changer sa politique pour donner leur chance aux jeunes. »

PIEDAD BELMONTE

 

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 17:52

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Nous venons d’apprendre par la presse, que les assises du ferroviaire organisées par le gouvernement seront l’occasion, entre autres, de plancher sur l’avenir du statut des cheminots de la SNCF.

 

 

 

Madame La Ministre des Transports, Nathalie KOSIUSKO-MORIZET, fait état sans complexe, dans les pages du « Parisien » et « Aujourd’hui en France », que sous couvert d’ouverture à la concurrence, préconisée par le rapport Grignon concernant le TER, le statut des cheminots ne devra pas constituer un tabou, alors que le président PEPY avait annoncé fin 2010 qu’il ne serait pas remis en cause. Les masques tombent !

 

 

 

La Fédération CGT des Cheminots l’a déjà exprimé, le contenu prévu dans ces assises est loin de répondre aux attentes en termes de débat public concernant l’avenir du service public SNCF.

 

 

 

Stigmatiser les cheminots sous l’angle de leur statut particulier leur permettant d’assurer leur mission de service public est une manœuvre électorale du gouvernement qui vise à faire passer les cheminots pour des privilégiés dans la période de crise actuelle.

 

 

 

La véritable volonté du gouvernement va dans le sens de ses réformes successives sur les systèmes de retraites pour abaisser les conditions sociales des salariés, des cheminots particulièrement, dans un objectif de rentabilité financière pour nourrir l’appétit des marchés financiers.

 

 

 

C’est bien la dette du système ferroviaire qu’il faut évacuer au regard de ce qu’elle pèse aujourd’hui.

 

 

 

L’Etat doit s’engager à désendetter le système ferroviaire pour permettre le développement du service public SNCF avec des cheminots à statut, garants de la qualité de service et de la sécurité des circulations.

 

 

 

La Fédération CGT des Cheminots reste opposée à toute tentative de casse du statut des cheminots de la SNCF.

 

 

 

Elle va lancer ses Etats Généraux du service public du ferroviaire avec ses syndicats pour mettre en cohérence les revendications locales et régionales afin de construire un véritable projet de développement au plan national où les conditions sociales et le statut des cheminots constituent le pilier de la qualité de service proposé aux usagers.

 

 

 

La Fédération CGT appelle les Cheminots à agir massivement le 11 octobre prochain pour leurs revendications, leur statut et l’avenir du service public ferroviaire.

 

    MONTREUIL, 15 sept

 

Contact : Service Presse Communication, Thierry NIER, tél 01 49 88 61 14, com@cheminotcgt.fr

 

 

 

 

 

 

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 07:15

 

Source : La Marseillaise, me 14/09/2011

 

http://www.lamarseillaise.fr/social/ce-combat-on-va-le-gagner-24208.html

 

 

Un meeting de solidarité, à l’initiative de l’Union locale CGT d’Aubagne s’est tenu mardi en fin d’après-midi sur le site occupé. Point d’étape avec les représentants des salariés.

 

Gérard Cazorla, secrétaire du Comité d’entreprise du site de Gémenos, et Olivier Leberquier, délégué syndical CGT, s’expriment au nom des 182 salariés de l’entreprise, sur le déroulement d’un conflit qui dépasse de très loin le cadre local et a aujourd’hui acquis une envergure nationale.


Onze jours d’occupation du site déjà, une détermination qui ne faiblit pas. Comment appréciez-vous un tel degré de mobilisation ?
Gérard Cazorla : C’est bien la preuve, contrairement à ce que l’on veut faire croire à l’opinion publique, que c’est l’ensemble des salariés licenciés qui occupe aujourd’hui ce qu’ils considèrent être leur usine ; c’est leur combat contre une direction et une multinationale qui les jettent sans aucun ménagement. Le combat de femmes et d’hommes qui ont décidé de sauvegarder leur emploi et, au-delà, l’activité industrielle de la région dans laquelle ils vivent.


Au cœur de votre lutte, ce projet alternatif que vous ne cessez de populariser…
G.C. : Il faut bien comprendre que nous sommes en pleine lutte des classes. Que notre direction nous vire d’une manière brutale et malpropre. Mais les salariés ne l’ont pas entendu ainsi et, de là, sont nées cette résistance et cette volonté de bâtir un projet de reprise de l’entreprise avec ou sans Unilever, mais en tout cas pas sur les mêmes bases. Nous avons la conviction que c’est un projet viable, puisque nous savons qu’une production de 1 000 tonnes de thé Eléphant, cette marque qui ne doit pas quitter la terre provençale où elle est née, peut être un premier pas conséquent pour le maintien de nos emplois.


Vous donnez à votre projet une dimension qui va bien au-delà du seul souci de garantir un travail aux salariés…
Olivier Leberquier : C’est un projet que l’on peut en effet qualifier de global. Un projet profondément réfléchi qui a bien sûr pour objet d’arrêter l’hémorragie des emplois sur la vallée de l’Huveaune et plus largement du département, mais qui tente de saisir la globalité des problèmes traversés par cette société. Il y a, entre les lignes de ce projet, le refus de la délocalisation des activités industrielles, en l’occurrence, pour ce qui nous concerne, vers la Pologne. Avec tout ce que cela implique en matière d’évasion des capitaux, de fraude fiscale…
G.C. : Et il y a encore une dimension d’équité, de développement durable. Au cœur de notre projet aussi, la volonté de privilégier des circuits courts de fourniture des matières premières, grâce à une collaboration avec des producteurs locaux, notamment pour garantir à nos produits une qualité dont Unilever se moque éperdument. Des arômes naturels pour faire la différence avec des produits concurrents. Nous avons l’expérience, un savoir-faire inestimable et une volonté de produire bien en soutenant l’emploi régional. De même chercherons-nous à créer des rapports équitables avec les producteurs de thé, qu’ils soient au Kenya ou au Sri Lanka. Contrairement aux pratiques d’Unilever.


C’est donc un projet très politique. Est-il soutenu ?
G.C. : Oui, l’éventail de ses dimensions, l’emploi, les évasions fiscales, l’aspect environnemental sont autant de thèmes dont les partis politiques peuvent se saisir. Beaucoup de leurs représentants sont venus ici même nous apporter leur soutien, exprimer leur solidarité, avant et pendant l’occupation du site. Une occupation qui, je le rappelle, est le fait de tous les salariés qui ont reçu, le 31 août, leur lettre de licenciement. Et non, comme la direction voudrait le faire croire, le seul fait des représentants syndicaux.
O.L. : C’est d’ailleurs une des particularités de cette entreprise et du personnel qui la fait vivre. Sur les 182 salariés, il y a 182 syndiqués, qui sont autant d’ambassadeurs de notre lutte et qui la popularisent, chacun à leur manière, auprès de l’opinion publique.
G.C. : Au-delà du soutien des représentants des partis politiques, nous avons bénéficié de celui de la Région. Un soutien concret qui s’est exprimé par une aide financière à l’élaboration de notre projet.
O.L. : Vous savez aussi que nous sommes sur tous les fronts. 517 courriers ont été envoyés aux députés. Nous avons eu de nombreux retours, y compris de la part de députés de l’UMP qui se sont engagés à interpeller Eric Besson. Nous avons plaidé notre cause à l’Assemblée nationale. Un comité de soutien national a même été créé, que préside le député communiste André Chassaigne. Et une grande initiative est prévue ici même le 3 octobre.
G.C. : On peut se féliciter aujourd’hui que la lutte des Fralib ait acquis une dimension qui dépasse largement les frontières de la région. D’autres moments forts de mobilisation sont programmés. Et tout me laisse penser que ce combat-là, nous allons le gagner.


PROPOS RECUEILLIS
PAR GERARD LANUX




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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 17:00
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Rassemblement Fralib le 03.09.2011 2        LIPTON-FRALIB.jpg
 
 
FRALIB  LA LUTTE CONTINUE
 
 
Bonsoir à tous,
 
Aujourd’hui, comme prévu, nous avons reçu Philippe POUTOU candidat à l’élection présidentielle de 2012 pour le NPA accompagné de nombreux militants locaux.
 
Nous avons pu prendre le temps de bien lui présenter la situation de FRALIB et où on en est de notre lutte.
Nous avons aussi partagé avec lui et les salariés de FRALIB son expérience de militant syndical CGT dans son entreprise FORD de Blanquefort menacée elle aussi de fermeture depuis plusieurs années et qui, avec la lutte des salariés et l’obstination du syndicat, est toujours là.
 
Les courriers des Députés continuent à arriver ; aujourd’hui c’est celui de Jacqueline Fraysse Député PCF des Hauts de Seine au Ministre de l'Economie, des Finances et de l'industrie (ci-joints en copie).
 
Suite à la rencontre qui a eu lieu mardi à l'Assemblée Nationale, et comme convenu avec  Michel Vauzelle et François Hollande les courriers co-signés, appuyant la demande d'une table ronde au niveau national, avec la participation d'au moins un ministre concerné ont été envoyés (copies jointes).
 
Demain nous serons encore sur le terrain à AUBAGNE où nous participerons à la fête des associations pour une nouvelle fois, aller au contact de la population et faire partager notre lutte et faire connaitre notre projet alternatif.
Nous serons aussi sur le Vieux Port à Marseille pour la manifestation anti G7.
 
Mardi 13 septembre, notre UL d’Aubagne tiendra son meeting de rentrée chez nous à FRALIB à 17H30, qui sera suivi d’un barbecue de solidarité.
 
Voir sur notre site internet les vidéos des derniers passages Télévision.
 
Nous ne lâchons rien et nous continuons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté : contre la fermeture de l’usine, pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité. 
Encore et toujours :
continuons le Boycott de LIPTON    
NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE
Hasta la victoria siempre !
 
 
Amicalement.
 
Consulter  notre site internet :
 
 
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» Creating a better future everyday« . C’est le slogan, le claim pour rester dans l’ambiance de la multinationale Unilever ( 44 milliards d’euros de Chiffre d’affaires et 4,6 milliards d’euros de bénéfices en 2010), un lessivier comme on disait dans les années 90 dans les écoles de commerce avec des marques comme Omo, Persil, Skip, Cajoline qui ont pas mal occupé nos temps de cerveaux disponibles , mais aussi présent dans le food avec là-aussi des vedettes des coupures pub de Tf1 comme Amora, Knorr, Maille, Magnum. Liste non exhaustive.
 
Lazard et Perthus Digonnet
 
Un porte-feuille de marques que la multinationale anglo-néerlandaise dont le siège est à Rotterdam, a généralement plutôt rachetées que crées . Comme le Thé Elephant, récupéré en 1972 au groupe Ricard et né à Marseille en 1927 de Lazare et Perthus Digonnet, des hommes d’affaires marseillais, présents dans le business des produits coloniaux depuis la fin du 19 ième siècle. En 1977 Unilever va créer Fralib ( Française d’alimentation et de boissons) en fusionnant la société des Thés de l’Elephant et son autre société dans les thés, Lipton. Tout en gardant les marques distinctes.
 
Fralib est une belle entreprise qui ne fait pas que du thé à l’époque. Mais aussi des potages avec Royco, des boissons chocolatées avec Choky et des boissons au thé avec Liptonic. Des produits made in france fabriqués principalement sur 3 sites : Le Havre, Dissay en Poitou-Charentes et à Marseille dans l’usine du Boulevard Camille Flammarion. A la fin des années 90, on commence à rationnaliser tout ça. On ferme Le Havre, on vend Dissay ( Royco et Choky), et on quitte Marseille pour Gémenos, en zone franche, ou en plus des ouvriers marseillais on fait venir une petite cinquantaine de haut-normands. Et on spécialise tout ce petit monde. A Gémenos les thés parfumés, les infusions et les thés verts et à Bruxelles, une autre des usines du groupe, les thés noirs. Pour l’instant dans ce jeu de bonneteau, Marseille s’en sort plutôt bien. Mais les choses vont se gâter par la suite.
 
Unilever One
 
A la sortie du 20 ième siècle, Fralib est donc encore une vraie entreprise, filiale d’une multinationale, mais encore relativement autonome. Elle achète ses matières premières , les transforme, les conditionne et les commercialise avec sa propre force de vente. Elle a plusieurs activités, plusieurs usines et plusieurs marques. Elle réalise en 1999, 286 millions d’euros de chiffre d’affaires et 15 millions de résultat avant impôt, et reverse à la collectivité 5 millions en IS. ( impôts sur les sociétés). Et puis à partir de 2000, après s’être concentrée comme on l’a vu uniquement sur le thé et les infusions, Fralib ne devient plus qu’un centre de production. Les activités commerciales, le marketing, sont désormais centralisés chez Unilever France.
 
C’est la nouvelle organisation mondiale d’Unilever, »One Unilever ». D’un côté des cols blancs en Weston et en Paul Smith qui brain-storment et benchmarkent sur des slides power-point dans des open-spaces climatisés, et de l’autre des ouvriers en maillot de l’OM et en clac-clac qui pointent dans des usines et bossent sur des chaines de montage. Enfin quand ils bossent, où qu’ils ne sont pas en grève. Cachez ces ouvriers que je ne saurai voir. Et surtout leurs horribles délégués Cgt. One Unilever against Red Fralib.Vous avez dits lutte des classes ? de toute façon, même pour les socialistes, enfants de Jules Guesde, les ouvriers n’existent plus. Des entreprises sans usine comme disait à l’époque le grand patron marseillais d’Alcatel Serge Tchuruk.
 
Grâce à One Unilever, le CA de Fralib en prend donc un coup à partir de 2001. En 2005 Fralib ne fait plus que 58 millions d’euros de CA, et 4,9 millions de résultat après avoir reversé 2,7 millions en IS. Deux fois moins qu’en 1999. Et puis en 2007 l’opération tzantas se poursuit. Car après avoir perdu la maitrise de la commercialisation de ses produits Fralib est ensuite dépossédée de son approvisionnement en matière première. Gémenos ne devient plus qu’une sorte de façonnier qui fabrique le nombre de sachets de thé et d’infusion que Unilever veut bien lui commander. Et ce n’est même plus Unilever France qui a la main, mais Unilever Supply Chain Company ( USCC), sorte de « centrale d’achats » européenne de la multinationale, qui pilote désormais toutes les fonctions logistiques et de production pour le compte des marques Unilever dans chaque pays européen , et qui possède l’originale particularité d’être basée à Shaffhausen, une charmante bourgade suisse au bord du Rhin.
 
Rheingold
 
C’est vrai qu’il y fait beaucoup moins chaud qu’à Gémenos et que son impôt sur les sociétés ( 6% contre 33) y est aussi beaucoup plus doux que dans notre vieux pays. Das Rheingold comme disait Wagner. Tout ça est évidemment légal comme nous l’a expliqué un brin géné tout de même un des porte-paroles d’Unilever. Optimisation fiscale contre évasion fiscale. Tout n’est qu’une question de point de vue. Mais dans les faits cette prestation est facturée par USCC aux différentes filiales d’Unilever, comme Unilever France, par un pourcentage pris sur le chiffre d’affaire, d’environ 30%. Du coup le CA des filiales en question baisse, et forcément le résultat aussi, et l’IS dans la foulée. C’est plus sympa pour les 35564 habitants de Shaffhausen, mais c’est plus compliqué pour payer les instituteurs qui apprennent à lire aux enfants des directeurs marketing d’Unilever France.
 
Boire le thé jusqu’à la lie
 
Fin du premier épisode. Et les Fralib de Gémenos vont continuer à boire leur thé jusqu’à la lie. Enfin ce qu’il en reste. Car si en 2003 les effectifs étaient de près de 300 salariés, ils sont aujourd’hui de 182. Le Chiffre d’affaire lui est passé en 2010 à 23 millions, pour un petit résultat 4,3 millions et un encore plus petit IS de 1,2 millions.
 
Et c’est en septembre 2010, il y a un an jour pour jour que la nouvelle tombe : l’usine de Gémenos va fermer. Pas assez rentable, pas assez productive. Mais tout ça c’est la faute du marché, de ces mauvais consommateurs français qui trouvent plus sexy de boire un café avec Georges Clooney que de siroter une infusion saveur du soir grand sud, sans parler de cette méchante grande distribution et de leurs marques distributeurs. Résultat : rideau Gémenos.
 
Et si désormais l’Elephant sera fabriqué en Belgique et en Pologne, rien à voir avec une délocalisation. Non, non, non. C’est juste que comme Unilever a perdu 20 % de part de marché, on est en surproduction. Et comme c’est l’usine de Gémenos qui est la moins productive. C’est elle qui ferme. C’est ballot, mais c’est la vie, mon bon Monsieur. Et comme Unilever est une entreprise responsable » creating a better future everyday« et pas une horrible multinationale, on va faire ça dans la dignité.
 
Des reclassements dans le groupe ( 50 selon la direction, mais déclassés – c’est à dire avec salaires moindres, selon les syndicats) seront proposés aux 182 salariés de Gémenos. Et les autres ? Ben on va leur retrouver un job. Equivalent et sur place. On va réindustrialiser la zone. Comme Netcacao ? On a vu le résultat. Et tout ça dans un bassin d’emploi des plus touchés par le chômage. Les salariés de Fralib le savent bien. Alors plutôt que prendre les espèces sonnantes et trébuchantes proposées par la multinationale, ils vont se battre pour garder leur outil de production à Marseille. » L’Elephant, en Provence il est né, en provence il restera » est leur marseillaise. Et c’est pas la solution la plus simple. Surtout quand on est seul.
 
Et ils sont où, et ils sont où les politiques ?
 
Car comme d’habitude à Marseille à peu près tout le monde s’en contre-fiche. Gaudin, tout à son rêve d’un Marseille-Miami, ça fait longtemps que des ouvriers dans sa ville il n’en veut plus. Comme les roms, ça fait tâche sur la carte postale. Jean-Noël Guérini était venu il y a quelques mois faire son Mélenchon. Depuis, pas de nouvelles. C’est vrai qu’il a aujourd’hui d’autre souci. Il a bientôt rendez-vous avec le juge Duchaîne, et pas pour boire le thé. Le Ministre de l’Industrie Eric Besson suit ça de très, très loin. Sauf si les Fralib se rappellent ce week-end à son bon souvenir, lors des universités d’été de l’UMP au Parc Chanot. Il préfère le numérique, les biotechs à l’industrie. Christian Estrosi son prédécesseur, lui au moins n’avait pas peur des taches de camboui sur son costume de ministre. Hollande est venu le 22 août dernier, on s’en souvient. Mais les Fralib attendent toujours de ses nouvelles. Ca doit pourtant pas être très compliqué quand on s’appelle François Hollande, donné par tous les sondeurs comme prochain Président de la République, passé par l’Ena mais aussi par HEC de prendre rendez-vous avec le PDG d’Unilever France. Des HEC chez ces lessiviers il y en a plein les open-spaces.
 
Michel Vauzelle, poussé par son Front de Gauche a sorti son carnet de chéque pour payer une étude afin de réfléchir à un plan B, et Jean-Paul Giraud le nouveau Dir Cab d’Eugène Caselli s’est récemment saisi du dossier. Giraud est un héritier de la grande famille d’huiliers et de savonniers marseillais, les Rastoin, qui ont du fermer leurs usines au milieu du 20 ième siècle concurrencés par … Unilever, qui finira par les racheter. Du coup Giraud aimerait bien réecrire l’histoire.
 
Indignons-nous
 
Il y a donc un plan B, sur lequel reposent tous les espoirs de 182 salariés et de leur famille. C’est un document de 46 pages élaboré par le cabinet d’expert-comptable Progexa. Basé sur des hypothéses de vente complexes à élaborer car depuis que Fralib/Gémenos ne maitrise plus sa force commerciale et ses achats de matière première, pas facile d’y voir clair. Mais pour Progexa il y a de la place pour conserver l’usine. A condition qu’ Unilever cède les machines et surtout la marque, l’Elephant. Autant pour les machines Unilever est d’accord, autant pour la marque ils ne veulent absolument pas en entendre parler. Car même si depuis plusieurs années ils n’ont franchement rien fait pour la développer, au contraire, préférant investir sur leur marque mondiale de thé et d’infusion Lipton, ils n’ont pas envie qu’elle puisse un jour tomber dans l’escarcelle d’un concurrent. Du coup, la stratégie est de décrédibiliser le dossier de reprise, à fin , sous la pression politique, de ne pas avoir à céder la marque aux salariés. Pour cela un site internet a d’ailleurs été mis en place qui découpe en rondelle la bouée de sauvetage des Fralibs.
 
Et depuis mercredi dernier, date à laquelle les salariés ont reçu leurs lettres de licenciement, la tension est montée d’un cran. Comme par hasard le matin même se tenait un comité d’entreprise. Forcément houleux, avec le directeur de l’usine et son DRH, eux aussi bien loin des salles climatisées d’Unilever France, devant faire face à une petite centaine de salariés à bout. Ils s’en sont sortis avec quelques jets d’oeufs. Grâce au sang froid des délégués CGT . Nous étions là, nous avons vu la scène. Et sans être naïf, cette évidente provocation rappelle plutôt les méthodes du patronat du 19 ième siécle, que celles d’une multinationale dotée « d’un code de bonne conduite » et où il y est écrit que » nous pensons qu’une ligne de conduite exemplaire à l’égard de nos collaborateurs, de nos partenaires, de la société et de l’environnement qui nous entoure est indissociable de notre succès ». Rien que pour ça nous n’avons pas le droit de laisser tomber les Fralibs. Il en va de l’avenir économique de nos enfants, mais aussi de notre dignité.
 
  Réactualisation le 3 septembre : l’entourage de François Hollande souhaite nous préciser que des courriers ont été envoyés à la direction d’Unilever et qu’il recevra le 6 septembre les salariés à l’Assemblée Nationale.
 
 
 
 
 
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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 10:43

NDLR : La CGT combat les pratiques patronales "peu orthodoxes", inhumaines. Des actes peuvent être maladroits, car nul n'est parfait. Mais le respect de la personne est essentiel. Ne soyons pas "plus politicien, plus libéral" que ceux que nous combattons. Nos valeurs ne doivent pas être ternies par des rancoeurs personnelles. La CGT doit aider ses militants dans le besoin.

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 COMITE DE SOUTIEN GEORGES CANTAN

 

La CGT serait t’elle devenue une entreprise comme les autres, avec les mêmes méthodes ?

 

L’Union Départementale CGT d’Eure et Loir a pris la décision de licencier Georges CANTAN le 12 Août 2011 pour motif économique !!!

Lors du 30ème congrès départemental des 19 et 20 Mai 2010, suite aux questions posés par des délégués sur son avenir en cas de non réélection, Philippe LATTAUD membre du bureau confédéral déclara «Georges sera soutenu et on ne le laissera pas tomber, tout sera mis en œuvre pour assurer sa reconversion,  des dispositifs existent à la Confédération. La CGT ne laisse pas tomber les camarades, notamment lorsqu’ils ont été aux responsabilités » Quel mensonge ! Non seulement rien ne lui a été proposé depuis le congrès, c'est-à-dire 14 mois, mais pour seul réponse, il est licencié par l’Union Départementale CGT 28.

Depuis des années  le secteur confédéral CGT des cadres syndicaux a en charge la reconversion des permanents de la CGT, y compris les premiers responsables départementaux. Force est de constater que pour son cas c’est une chimère. Nous ne connaissons pas une telle autre situation en France.

Georges n’est pas resté inactif pendant tout ce temps ! Après avoir passé un bilan de compétence, il est orienté vers une licence de droit. Après avoir rencontré plusieurs responsables et équipes pédagogiques de différentes universités, son choix c’est tourné vers l’Université Paris 11 à Sceaux, cette Fac très intéressée par sa candidature a accepté son dossier pour passer ce diplôme. Alors que tout est en place, formation et débouché, on lui coupe les vivres par un licenciement. En l’absence éventuelle d’autres financements, le FNI (Fonds National Interprofessionnel CGT) a été mis en place pour les reconversions des cadres syndicaux, entre autres.  Pensez-vous qu’avec son CV, son parcours militant de plus de 25 ans, il va retrouver un emploi ? Posez la question aux patrons qu’il a combattus durant toutes ces années !

 

Soutenez Georges en vous joignant au comité de soutien. Merci pour lui.

 

COUPON À RETOURNER par Mail à : lecomtemariefrance@yahoo.fr; ou langellierchris@aol.com; ou pheurguier@free.fr

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Rejoins le Comité de Soutien à Georges CANTAN

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 16:04
 
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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 12:00

 

 

 

ME 07/09

 

Bonsoir à tous,

 

Nous sommes de retour aujourd’hui de notre périple Parisien, fatigués mais heureux du devoir accompli.

 

Partie de l’usine lundi soir, une cinquantaine de salariés se sont d’abord rendus au siège de la CGT à Montreuil.

Nous avons été accueillis par des militants de l’agro alimentaire, venus de tous les coins de France, pour nous soutenir dans cette journée marathon.

Accompagné par Jean Luc BINDEL secrétaire de la FNAF-CGT, Bernard THIBAUT est venu nous saluer et  confirmer sa très prochaine visite sur notre site.

Notre assemblée avec les militants a été intense en débats et en émotions ; ensemble nous nous sommes rendus au Tribunal Correctionnel de Nanterre.

Le rassemblement s’est élargi avec la présence de nombreuses personnalités à la tête de délégations.

Jacqueline FRAYSSE et Pierre LAURENT pour le PCF, Jean Luc MELANCHON candidat du Front de Gauche, pour le  Parti de Gauche, Olivier BESANCENOT pour le NPA, Arlette LAGUILLER pour Lutte Ouvrière.

 

Après une longue attente dans le Tribunal, le verdict est tombé : il prononce la nullité de la citation et des poursuites pour non respect de la loi. Une nouvelle victoire pour les salariés de FRALIB.

 

Dans le même temps, à 12 H, une première délégation a été reçue à l’Assemblée Nationale par André CHASSAIGNE accompagné de Michel VAXES, Jean Paul LECOQ, Daniel PAUL où il a été décidé la création du Comité National de soutien et de défense de FRALIB.

 

Une deuxième délégation a été reçue à 17 H 30 par François HOLLANDE accompagné de Michel VAUZELLE pour faire le point du dossier et des démarches engagées sur l’objectif de la table ronde.

 

Sortis du Tribunal, nous avons occupé un rond point près du siège d’UNILEVER en attendant qu’une délégation soit reçue par la direction Nationale pour remettre les 101 lettres d’engagement des salariés.

 

La direction veut faire croire que les salariés s’inscrivent dans la mise en œuvre du PSE parce qu’ils adhèrent à la convention de reclassement alors que les salariés y adhèrent uniquement pour rester salariés de l’entreprise et continuer à percevoir pendant 1 an 75% de leur salaire, ce qui leur permettra de reprendre leur poste plus facilement dans le cadre de la mise en œuvre de notre projet alternatif.

 

Les objectifs atteints, nous avons remercié et quitté nos camarades et repris le chemin du retour.

 

Voir sur notre site internet les vidéos des derniers passages Télévision.

 

Demain nous recevrons comme prévu Eva JOLY à 17 H 00 à l’usine.  

 

ARTICLE 20 MINUTES DU 07/09 :

 

Les Fralib réussissent leur Paris

 

Poursuivis pour diffamation, trois représentants syndicaux ont été relaxés hier en Ile-de-France

 

«Ça ne fait que nous renforcer et légitimer notre action », sourit Olivier Cazorla, délégué du personnel des Fralib. Le tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine) a décidé hier de débouter le groupe Unilever, propriétaire du site de Gémenos, qui poursuivait trois représentants syndicaux des Fralib pour diffamation. La direction leur reprochait un tract syndical diffusé en octobre 2010 où Unilever était accusé de « voler » ses clients et consommateurs, de « voler le fisc » et « d'assassiner ses salariés et leurs familles ». Accompagnés de salariés et de sympathisants, les trois représentants syndicaux ont reçu le soutien de Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) qui avait fait le déplacement devant le TGI.

 

« Une journée réussie »
Engagés dans un bras de fer avec leur direction, les Fralib et les représentants du personnel ont profité de leur voyage à Paris pour prouver la viabilité de leur projet de reprise et l'adhésion qu'il suscite chez les salariés du site. Alors que la direction affirme que « 111 personnes ont déjà manifesté leur volonté de débuter leur congé de reclassement », relevant ainsi un essoufflement du mouvement, une délégation des employés a répondu en se rendant hier soir directement au siège d'Unilever à leur sortie du tribunal. L'objectif : remettre en main propre au DRH d'Unilever 101 courriers de salariés qui s'engagent dans le projet de reprise alternatif. « On a dû faire un peu de bruit pour rentrer, mais on y est arrivé, raconte Cazorla. C'est une journée réussie. »

 

jérôme comin

 

Réunion

 

En plus de leur succès devant la justice, les représentants du personnel sont repartis de Paris avec une autre bonne nouvelle. Lors de leur rencontre avec Hollande hier, ils ont appris qu'une réunion allait bientôt se tenir entre la direction, les Fralib et le ministre de l'Agriculture ou de l'Industrie pour évoquer l'avenir du site.

 

 

 

 

 

 

 

Bonsoir à tous,

 

Aujourd’hui, comme prévu, nous avons reçu à Fralib Eva JOLY candidate à l’élection présidentielle de 2012 pour Europe Ecologie les Verts, accompagnée de Michèle RIVASI Députée Européenne, Jean-Yves PETIT Vice-Président du Conseil Régional ainsi que de nombreuses autres personnalités Départementales, Régionales et Nationales.

Cette visite était accompagnée de nombreux médias : presse écrite, radio et télévision, qui porteront un éclairage important à notre lutte.

 

Nous avons pu prendre le temps de bien présenter la situation de Fralib à la candidate à l’élection présidentielle de 2012, notamment sur 2 points précis.

 

1)      Les conséquences Ecologiques de la délocalisation des productions Eléphant en Pologne.

 

2)      Le montage Financier d’UNILEVER qui aboutit à un détournement d’impôts sur les bénéfices réalisés en France depuis 2007 (67 Millions d’€ par an).

 

 

Demain nous recevrons Philipe POUTOU,  candidat à l’élection présidentielle de 2012 pour le NPA, à 9H30 à l’usine.

 

 

Suite au courrier que nous avons adressé aux 577 Députés de France,  des réponses continuent à arriver. 

 

 

 

Merci à nos camarades de la Poste 02 venues nous offrir  le Barbecue de la solidarité ce midi, la lutte ils connaissent.

 

  

 

Nous ne lâchons rien et nous continuons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté : contre la fermeture de l’usine, pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité. 



Consulter  notre site internet :

 

http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/      http:// www.udcgt13.fr/            http://www.fnafcgt.fr/

 

 

 

 


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