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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 22:07

 

 

Source : Le Monde.fr avec AFP | 20.09.2012

Le groupe américain IBM, qui vient de remporter le contrat de surveillance du fonctionnement des logiciels de la SNCF, a entrepris de délocaliser vers l'Europe de l'Est cette activité jusqu'ici réalisée en France, selon Le Parisien.

Ce contrat était assuré jusqu'à présent par la société française de services informatiques Steria, dont les salariés étaient détachés dans les locaux de la SNCF et travaillaient aux côtés des cheminots informaticiens.

 

500 EMPLOIS VONT DISPARAÎTRE D'ICI À 2013

 

Le pilotage de l'informatique du service des ressources humaines sera pour sa part transféré à une filiale espagnole du groupe français Sopra. "Deux cent soixante emplois de sous-traitants vont être supprimés et 45 postes de cheminots non remplacés. D'ici à 2013, ce sont 500 emplois en tout qui vont disparaître", déplore Hervé Giudici, secrétaire général de l'Union fédérale des cadres et agents de maîtrise de la CGT Cheminots, cité dans le journal de jeudi 20 septembre.

 

Interrogée par le quotidien, la direction de la SNCF a confirmé que certains de ses sous-traitants informatiques employaient du personnel à l'étranger, chiffrant son nombre à 260 personnes, au Maroc et dans d'autres pays de l'Union européenne. "En même temps, nous avons augmenté de 70 le nombre de nos informaticiens en France", a-t-elle ajouté.

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 23:23

Source : Le parisien, 20/09/12

 

ETUDIANTES SAGE FEMME LE PARISIEN JE 20 09

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 21:02

Source : l'Echo me 19/09/12

 

 

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 20:56

Source : l'Echo des 19 et 20/09/12

 

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 20:32

 

Source : Facebook, 10/09/12

 

 

Il aura fallu a peine trente secondes à François Hollande dans sa prestation au 20H pour sceller l’avenir de l’usine de PSA Aulnay et de ses 3000 salariés. Trente secondes pour dire qu’il allait falloir veiller à ce que la reconversion des ouvriers de l’entreprise se passe bien !!!

 

Mais ce que veulent les salariés et leurs syndicats ce n’est pas de la reconversion, c’est de la production et de l’emploi!

Ce qu’attendent les françaises et les français c’est le changement et cela signifie donc de mettre fin à la désindustrialisation en ayant le courage politique de faire passer l’intérêt du pays et de son devenir industriel avant les intérêts des actionnaires. Il n’est pas trop tard pour agir dans ce sens, je vais continuer à m’y atteler aux côtés des ouvriers et de leurs syndicats ainsi que sur les bancs de l’Assemblée Nationale.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 21:46

Pour les élections législatives, Ayons l'esprit de résistance et de fraternité, revendiquons, montrons notre détermination à faire vivre la fraternité et la solidarité entre tous.

 

  Henri Ramolet, résistant et déporté : il ne faut pas dire "non, j'arrête, tout est fini. Il faut toujours y croire..."

 

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"En 1941, en pleine occupation nazie, Emilienne Mopty organise des marches de femmes en soutien aux mineurs grévistes qui défient les nazis. Les femmes du bassin minier, épouses, mères, filles, travailleuses, résisteront aux côtés des 100.000 mineurs qui refusent l’exploitation barbare de l’envahisseur."

 

(sources : l'écho du 30 mai 2012,  http://www.legrandsoir.info/emilienne-mopty-1907-1943-une-figure-de-resistance-en-pays-minier.html et "front de gauche croix-rousse")

 

 

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 21:32

Un excellent article d'agoravox (Ariane WALTER) 07/06/12

 

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-direct-d-henin-beaumont-118080

 

 

 

L’avantage d’y être, c’est de pouvoir juger de ce que la presse dit et de ce qui est.

C’est ainsi que lors de la fameuse explosion de Mélenchon sur le marché de Méricourt, à l’usage d’un journaliste de l’Express à qui il est conseillé de « foutre le camp et de lui ficher la paix avec son journal facho ! », la scène est la suivante : Mélenchon se met à l’écart avec un pote avec qui il a une conversation privée. Comme il est devant un étal, le journaliste se glisse et les colle pour surprendre leurs paroles. Je ne sais pas comment vous réagiriez en de telles circonstances. Mais c’est quand même un peu fort de café. Surtout quand l’espion, que vous connaissez, vous tire depuis déjà un bout de temps dans les pattes. Qu’il est même envoyé là pour ça. Certes Mélenchon aurait pu lui dire : « Quoi ? Monsieur ? Vous cherchez à ouïr mes propos ? Voilà qui n’est point à l’honneur de l’Express, ce journal qui me déshonore ! Veuillez, je vous prie, vous retirer de quelques pas et demain recevoir mes témoins ! » Mais Mélenchon, de sa voix de tonnerre, explose les échos et se prépare ainsi un édito de Barbier, la hyène de l’Express ! Celui qui, avec cette modération qu’il demande aux autres, posait la question : « Comment en finir avec Mélenchon ? » Ah ! « L’Express » ! Des seigneurs !

 

Certes tout le monde voudrait un Mélenchon plus disert, poli et tout et tout mais le Christ qui avait castagné les marchands du temple, en cassant leurs boutiques, avait dû, lui aussi, avoir droit à son édito de « Barbierus », le grand chroniqueur romain. « Après avoir organisé des manifs sans permission, Jésus casse tout au temple et traite les marchands de fachos !!! »

A chaque époque ses légendes.

Oui, Mélenchon écrit une légende. On ne le saura que dans bien longtemps. Les titres ne s’accordent que dans la durée. Il a fallu deux cents ans pour que Confucius soit Confucius, ignoré de tous de son vivant et enfin découvert, deux cents ans après sa mort. Et regardez le résultat. Le seul Chinois que tout le monde connaît, c’est Confucius. Pas un institut qui ne porte ce saint nom d’un saint qui traînait sur les routes, le plus parfait raté, le plus méprisé qui se puisse imaginer. (Sauf de ses groupies, évidemment, des chevaliers mendiants qui parfois, pour lui, finissaient hachés menu sur des tartines.) Chaque époque a ses douceurs.

Pour Mélenchon, c’est moins glorieux. Il est connu. Il se promène entouré d’un moulon de caméras et de perches à micros emmoumoutés. Pas un pas sans qu’on le flashe. Et on comprend que de temps en temps, il pète un peu les plombs.

Ainsi, à Hénin-Beaumont, je suis dans un bar quand tout à coup Mélenchon entre suivi par son armada de photographes et de cameramen. Il salue tout le monde, s‘installe au bar et demande un décaféiné. (On note tout de même qu’il est abonné, dès le matin au décaféiné. Qu’est-ce que ce serait s’il prenait des expressos !!!) Mais le bar n’a pas ça. (Du décaf de fillette ah ! Non !), il s’excuse alors de l’envahissement de cette foule car les cameramen sont passés sans autre forme de procès derrière le comptoir. Le patron, fataliste et très branché problèmes sociaux, lui dit « il faut bien qu’ils gagnent leur vie ! » et Mélenchon répond : « C’est ce que je me dis tous les jours pour me calmer. »

A Calais, dans une ambiance moins joyeuse, après une journée de dingue où il a couru de rencontre en meetings, il fera la même remarque. « C’est fini pour moi d’aller prendre un café au petit bar du coin. Fini d’aller faire mes courses comme tout le monde. »

Comme l’écrivait Madame de Staël : « La gloire est le deuil éclatant du bonheur. »

Du moins des bonheurs simples. Des plus précieux. Etre connu, c’est quand on n’a plus le temps de se connaître soi-même.

Et ses rapports avec Miss Le Pen ? (Qui a grossi d’ailleurs. C’est un FN qui me le dit avec l’accent du nord, cet accent inimitable qui me largue au début de mon séjour car, comme je demande un itinéraire, un gars me dit : « Il faut que vous retourniez sur VOPO. » Et comme je cherche VOPO sur la carte, je m’aperçois que c’est « sur vos pas » qu’il faut entendre ! Donc un FN me dit qu’il a vu Marine sur un marché et « qu’ils la photoshopent à la télé parce qu’elle a fait du gras ! »)

Mais le problème n’est pas là. Mélenchon aurait eu peur de rencontrer Marine le Pen sur le marché de Hénin et se serait caché dans sa voiture ! C’est le bruit que fait courir Mme le Pen elle-même qui a choisi de minauder quand on lui parle de Mélenchon. Il fut un temps où elle lui opposait un silence boudeur, à présent elle badine : « Oui, il a peur de moi, il me fuit. Il me court après. Je ne comprends pas… » En fait Méluche était tout simplement en retard car il rentrait d’une réunion avec les « Samsonite », cette malheureuse usine, parmi tant d’autres, où des ouvriers sont jetés à la rue.

Mais cette vérité, elle, n’apparaît dans aucun article. Ni même la réplique de Mélenchon à un journaliste qui lui demande : « Pourquoi restiez-vous dans votre voiture quand Mme Le Pen était sur le marché ? », Mélenchon lui répondant : « C’est vous le journaliste. C’est à vous d’enquêter. » (Attention à l’édito de Barbier : « Comment arracher la vérité à Mélenchon ? »)

Tout ceci, me direz-vous ne sont qu’anecdotes futiles jusqu’au moment où tombe l’affaire du fameux tract. Là aussi je suis aux premières loges car Lucien, avec qui je fais du porte à porte à Henin, est celui qui a bloqué la fameuse voiture du FN. Lucien est de Marseille. Il est venu en camping-car. Il raconte l’histoire avec son bel accent. « Hé je lui dis ! Ho ! Tu t’arrêtes ! Tu bouges pas ! » Je me mets devant la voiture ! Le gars il démarre ! Je me couche sous les roues ! La poitrine sous le pneu ! Alors je l’entends qui dit à un autre, « Je fais une marche arrière », alors je dis à l’autre qui est avec moi : « « Couche-toi derrière ! » Et comme ça il n’a pas pu partir ! Mais les fachos ici, c’est de la gnognotte à côté de ceux de Marseille ! »

Ouf ! L’honneur de Marseille est sauf ! On a les plus méchants !

C’est au cours de ce porte à porte que nous tombons, Lucien, Sandrine et moi, sur une mamie de 80 ans qui nous raconte qu’elle voyait passer les trains qui transportaient les juifs vers les camps. Que les nazis leur avaient imposé d’occulter leurs volets car leurs fenêtres donnaient sur la gare mais qu’ils avaient dégagé un interstice et qu’elle voyait les mains s’agiter de ceux que l’on amenait ; Et qu’elle ne peut l’oublier. Qu’elle ne veut pas de la Le Pen. Qu’elle supplie qu’il n’y ait pas la Le Pen.

Les FN vont bondir en lisant ceci, disant qu’ils n’ont rien à voir avec les nazis, qu’ils en ont assez de ces amalgames puants, eux qui ne cessent de dire que Mélenchon, communiste, a du sang jusqu’aux oreilles, mais les arguments qu’ils emploient, il ne faut pas qu’on les leur retourne. Pourtant , il faut quand même bien ouvrir les yeux, chers électeurs FN. Oui, vous êtes dans le camp des petits blancs racistes. Cette extrême-droite à l’Américaine. Vous voulez qu’on vous pense raisonnables et raisonneurs. Vous voulez qu’on vous respecte, vous qui avez honte de dire pour qui vous votez, vous qui vous répandez violemment sur les forums avec des pseudos. Le parti du courage. Mais pourquoi avoir honte si c’est si bien que ça ?

Moi, je vais vous dire ce que je trouve de bien dans la campagne de Mélenchon que j’ai vue et suivie et vous ferez un article équivalent pour dire ce que vous trouvez de bien dans la campagne de Mme Le Pen, si vous l’avez vue et suivie et là, on comparera.

 

Le premier point qui me paraît essentiel dans cette campagne est de présenter le Pas de Calais et le Nord, région sinistrées, comme des régions au passé glorieux, à l’histoire pleine de vaillance. C’est la « North pride ». Tout le monde a oublié ce qui s’était passé là. Tout le monde a oublié que les grandes conquêtes sociales de notre siècle sont nées sur le carreau des mines. Les syndicats, la journée de huit heures, la première caisse de secours et de retraite des mineurs : « Nées ici ! » Tout le monde a oublié l’héroïsme des femmes de mineurs qui, comme Emilienne Mopty, ont fait face, à mains nues, aux nazis, aux tanks, aux mitraillettes. Simple femme de mineur au regard profond sur le dessin tracé par Ernest Pignon Ernest. Souvent je pense à tous ces actes héroïques disparus dans le temps et à qui nous devons tout…

Mélenchon, dans ce talent d’orateur qui le rend exceptionnel, porte l’émotion à son comble quand il évoque ces luttes, ces souffrances et cette solidarité. On s’y réchauffe le cœur. C’est un discours véridique et généreux où les plus faibles deviennent les plus braves et on se dit : « Oh ! Bon sang, oui, quelle bonne idée d’être venu dans cette région et de dire ce qu’elle a été, quel modèle elle doit être encore. » Oui, la « North pride », résonne sous le ciel de tous les meetings de Mélenchon.

Le second point est de dire clairement pourquoi il a choisi une nouvelle fois d’affronter Marine Le Pen. Il sait que certains lui reprochent, même parmi les siens, cette « fixette » et voudraient le voir négliger cet adversaire. Or, pour Mélenchon, l’extrême-droite affronte la gauche depuis toujours sur ces terres du Nord. Ce n’est pas une nouveauté. Et d’une manière autrefois bien plus rude que maintenant. Mais les ruses étaient les mêmes. Voici un extrait du rapport de Thorez, en 36, pour le congrès du PCF.

La masse ouvrière est dans la misère et réclame du pain, une aide, un soulagement à son immense détresse.. Le fascisme essaie d’abuser les malheureux par sa démagogie sociale. On n’a pas oublié les pitoyables tentatives des croix de feu installant des soupes populaires jusque dans les villes communistes de la banlieue parisienne. On se rappelle, d’ailleurs, comment les chômeurs ont agi. Chaque jour ils se sont rendus tranquillement à la soupe, l’ont mangée puis ont manifesté au chant de l’Internationale et en criant ‘ Roque au poteau’ La soupe fut vite abandonnée par les croix de feu.

Ainsi les organisations du fascisme s’efforcent de tromper les masses tout en se livrant aux pires violences contre les travailleurs et leurs organisations, tout en se livrant à de multiples violences contre les républicains et les pacifistes sincères. Les croix de feu ont fait leur entrée dans l’arène politique en sabotant une réunion pacifiste organisée le 28 novembre 1931 à la salle du Trocadéro.[...]

Des ouvriers ont été assassinés, parmi lesquels :

Albert Perdreaux, tué par les Jeunesses patriotes, le 12 février 1934 à Chaville

Joseph Fontaine, assassiné par les camelots du roi le 11 avril 1934 à Hénin-Liétard

Jean Lamy, assassiné le 15 mai 1934 par les jeunesses patriotes sous les ordres du factieux Trochu, chef du Front national à Montargis.

Paul Dejean, assassiné en mai 1935 par les camelots du roi à Toulouse

Marcel Cayla, assassiné en juin 1935 par les croix de feu à Moissac,

Leurs assassins ont été acquittés ou condamnés à des peines dérisoires.

Certes, à côté de cette terrible époque, les gros mots de Mélenchon et les faux tracts de Le Pen sont peu de choses. Mais si on regarde l’émission de France 2 « Les Infiltrés » qui nous introduit dans les secrets de l’organisation d’extrême-droite « Dies Irae », acoquinée aux catholiques traditionnalistes, on s’aperçoit que les propos racistes qu’ils tiennent, contre juifs arabes et noirs confondus, les projets de guerilla, avec entraînement militaire, qu’ils entendent mener sont tout aussi effrayants.

Quoi qu’il en soit, autrefois et maintenant, les finalités sont les mêmes. Mélenchon les souligne clairement. Le rôle de l’extrême-droite est de diviser le peuple en lui faisant croire qu’elle le protègera. Elle joue ce rôle, de chien de garde du capital, depuis toujours. Confortant l’égoïsme de petit blanc de son électorat qui veut que ses malheurs viennent des « étrangers. » Ces étrangers dont ,dans l’Histoire, il occupe et s’approprie les terres mais qu’il ne veut pas voir chez lui. Cet argument, cette haine de l’étranger, bien des électeurs du Fn la nient. Ils se disent simplement antisystème. Souhaitant une simple régulation, raisonnable de l’immigration. Mais savent-ils où ils mettent les pieds ? Quand Marine Le Pen, après l’histoire des faux tracts, interpelle à pleine voix, d’un bout de la rue à l’autre, des maghrébins qui passent en décapotable en leur disant : « Vous l’avez gagnée au loto, votre voiture, ou en travaillant ? » l’aurait-elle dit à des Blancs ? En remettant au cœur de sa campagne l’immigration elle y met aussi la partie la plus honteuse de son programme. Mais celle aussi qui peut rapporter le plus.

Voyons qui tire les ficelles : Le capital redoute l’unité du peuple. Il la redoute d’autant plus que la planète entière bruit de leur révolte. En Argentine, en Bolivie, au Vénézuela le pétrole et le gaz ont été nationalisés. En Grèce 9 plans d’austérité n’ont pu museler on ne sait combien de grèves générales. Les prochaines élections risquent de donner le pouvoir au parti Syriza. L’Espagne, le Canada sont sur les routes et dans les rues. La gauche doit être tenue à l’écart du gouvernement. La seule gauche qui mérite ce nom étant le FDG et non le PS de Terra Nova.

Voilà pourquoi, Mme le Pen, dans un grand plan d’ensemble, a eu pour mission, après une visite aux US, d’une part de faire du social et, nouveauté, de laisser tomber l’antisémitisme pour se concentrer sur l’Islamophobie qui est l’arme de nos alliés Américains et Israéliens. D’une pierre trois coups.

Que cet affrontement entre les armées cachées du capital et de l’Atlantisme et celles de la véritable gauche soit une priorité, il faut n’avoir aucune connaissance, aucun sens de l’Histoire pour en faire le reproche à Mélenchon. Il engage, au contraire, une action indispensable à nos libertés.

 

Le troisième point que j’admire dans cette campagne est celui, tenté lors de son discours de Marseille et critiqué, de détourner de la tentation du racisme. Rude tâche quand on connaît la nature humaine. Ici, à Billy-Montigny, son discours va prendre une force particulière lorsqu’il lance la question :

Je viens ici toucher du doigt l’absurdité de la xénophobie et du racisme. Savez-vous de quoi nous parlons ? Savez-nous quelles sont vos racines ? Ici, dans les mines, vos ancêtres sont de 29 nationalités :

Et commence l’énumération qui serre le cœur, qui fait monter les larmes. Pourquoi ? Je ne sais pas. Parce que c’est un moment d’union, de paix, porté par les applaudissements :

« Albanais, Algériens, Allemands, Américains, Anglais, Autrichiens, Belges, Canadiens, Chinois, Danois, Espagnols, Grecs, Hollandais, Hongrois, Iraniens, Italiens, Luxembourgeois, Marocains, Polonais , Portugais, Roumains, Russes , Sénégalais, Yougoslaves, Somaliens, Suisses, Tchécoslovaques, Tunisiens, Turcs. »

Et il couronne cette énumération de deux citations :

« Au fond, on avait tous la peau noire et quand on se blessait on avait tous la même couleur de sang. »

« Quand tu tombes amoureux de la soeur de ton ami, tu ne te demandes pas si elle est polonaise ou marocaine. »

 

Le quatrième grand point important de sa campagne est l’intérêt constant qu’il porte au désarroi de la classe ouvrière. A ces usines que l’on ferme partout. Licenciements économiques ou boursiers, quand il n’y a aucune raison de fermer une entreprise mais quand il faut faire un coup.

 

J’ai suivi Mélenchon lors de sa journée du vendredi 1 juin. Rude journée, semblable à toutes les autres. A 9h, le marché de Hénin. A 11h, la sortie d’une usine de tracteurs d’épandage à Beaurainville. L’usine marche bien, elle a des commandes, mais le problème est celui des très nombreux CDD. Un problème qui devient de plus en plus angoissant surtout avec les intentions révélées par la note de Chevreux : interdire tous les accords de branche et ne garder que des accords de gré à gré c'est-à-dire en venir à la suppression une loi nationale. Suppression des CDI. C’est ainsi que le capital veut les ouvriers : taillables et corvéables à merci. A Etaples, Mélenchon, vers 13h, rencontre des syndicats. A 15 heures, sur le port de Calais, il tient une conférence de presse avec l’avocat des SeaFrance. Seafrance, cette compagnie Calaisienne qui vit une lente agonie. Mise en liquidation judiciaire début 2012, elle attend de savoir si elle va pouvoir créer une coopératives ouvrière et ainsi sauver plus de 800 emplois. Comme l’angoisse se lit dans les yeux de ces hommes. Comme ce rendez-vous de Calais sera lourd.

Mélenchon ne cesse de rendre visite à ces usines en difficulté. S’il était président de la république, il donnerait son aval à la création de coopératives, dont je vous parlerai en détail car ce mode de production, strictement ouvrier, se développe dans le monde entier et se révèle très bénéfique. La plupart d’entre vous, comme moi il y a quelques jours, ignorent tout de cette solution sociale et humaine qui a de meilleurs résultats que les entreprises capitalistes.

 

Je souhaite terminer sur un dernier point. Qui couronne le caractère exceptionnel de la campagne de Mélenchon. Une campagne stratégique : politiquement, humainement, socialement. Je finirai évidemment par ce qui n’appartient qu’à lui et qui est le caractère poétique et littéraire de ses discours, de sa pensée. Car l’Art, chez lui, va au-delà des mots.

« Les artistes nous apprennent beaucoup » dit-il à Billy-Montigny. Sur FR3 il termine en disant : « l’Art est la respiration du monde. L’art est notre respiration ».

Il a de grandes phrases qui font frissonner :

« il faut faire vivre et prolonger l’histoire qui est née ici. Le progrès vient de la vie elle-même et non pas de considérations métaphysiques et abstraites. »

De grandes colères :

Ici 1100 ouvriers ont été assassinés par le laisser-aller patronal !

On pense à Fukushima, autre catastrophe qui menace, pour les mêmes raisons, la planète entière. Un habitant de Fukushima se confiait ainsi : « Quelle poésie, quels mots nous défendront du malheur qui nous afflige. Quel art nous aidera à mieux vivre ? »

De grands élans, quand il rappelle les combats de Robespierre, natif d’Arras, cet homme que l’on présente à tort, quand on ne connaît rien à l’Histoire, comme le bourreau de la Terreur alors qu’il militait pour :

-L’abolition de l’esclavage et de la peine de mort.

-Le droit de vote des gens de couleur, des juifs ou des comédiens.

-Le suffrage universel.

-L’égalité des droits.

 

Et tout cela dans un engagement physique total. On me dira. C’est son job. Il y a pire. Quand même. Les marchés succèdent aux réunions, aux conférences de presse, aux porte à porte. MLP, nous dit VSD, a choisi de faire des réunions « Tupperware » chez certains de ses électeurs. Mélenchon , à Gourges, parcourt toute la cité, pendant deux heures, avant de filer vers un autre rendez-vous.

« Filer », est un de ces gestes favoris. Comme il est englué au milieu des inévitables journalistes, tout à coup il largue tout le monde, avise un groupe de jeunes ou de vieux et d’un pas rapide que personne ne suit, va vers eux, tentant un instant de rester seul. Il y a chez lui cette boulimie de déplacement, comme une nécessité indispensable, qui l’épuise certainement, le rend, disent ses proches, plus irritable. Il y a des jours gris comme le ciel, comme à Villeneuve d’Ascq. Et tout à coup , à Billy-Montigny, après l’Emilienne, la marche dédiée à Emilienne Mopty, face à cette foule de milliers de personnes, ces bras levés, cette joie de se retrouver aimé et soutenu.

Oui, Mélenchon c’est aussi, l’humain d’abord. Dans sa ferveur, ses colères, son talent, ses creux et ses bosses et aussi sa joie, son amour, sa force de conviction, cette volonté de changer la vie.

Pour nous.

Prenez le pouvoir !

Mélenchon est d’autant plus humain qu’il est , comme nous tous, inégal dans son apparence. On le découvre au matin mal réveillé, le visage gonflé d’un sommeil insuffisant, puis le sourire, l’attention qu’il prête à tous le ranime pour le conduire, le soir, dans un de ces meetings qu’il commence calmement, comme si tout effort supplémentaire pouvait lui être fatal pour ensuite, peu à peu, tourner comme un maëlstrom au-dessus des têtes et des coeurs infusant leur énergie, l’aspirant, la redonnant, avec cette voix qui devient souveraine, porteuse de beautés, de vérités qui sont ardentes et consolantes.

 

Oui, c’est une belle campagne à laquelle j’ai assisté. Dont la presse ne rapporte rien. Que des brimborions. Qu’elle se plaît à rabaisser. Car il n’y a rien de plus dangereux qu’un peuple que l’on instruit et qui commence à comprendre.

Je ne sais pas quels seront les résultats de l’élection d’Hénin-Beaumont. Si M. Mélenchon n’était pas élu, si l’on voyait sa place Marine le Pen qui parle de donner 200 euros de plus aux bas salaires qu’elle prend sur des prélèvements sociaux qu’ils ont déjà versés, si elle limitait l’avortement dans cette région de femmes qui se sont battues pour la Nation, si elle confortait les ouvriers en leur disant qu’elle n’est ni de gauche ni de droite alors qu’elle affirme qu’elle a pour ambition de reconstituer la droite, si elle refusait d’aider ceux qu’elle appelle des « assistés » et qui sont à 50%, dans cette région, des jeunes ou des vieux qui n’ont pas de travail, si c’était Kemel qui l’emportait, après une investiture plus douteuse à la mode du PS, quelle tristesse, quel gâchis.

La démocratie, c’est choisir et tant qu’à faire bien choisir.

 

Je suis arrivée dans ce Nord sous une chaleur qui évoquait Djerba. J’ai parcouru un beau pays. Une beauté hors du temps. Oui, il n’y a pas plus beau que ces départements du Nord et du Pas de Calais qui se découvrent, en cette fin de printemps, comme des prairies, des bosquets ruisselant de vert et de fleurs. Un pays de cocagne aux petites maisons rouges, aux habitants bavards et charmants. Un beau pays. Un doux pays. Le nôtre. Tel que des siècles de civilisation l’ont construit, aménagé, amenant ses populations a un haut degré de solidarité. Nous venons de vivre ce vingtième siècle qui, débutant dans les horreurs de la guerre, s’est arraché à ces évènements, les plus terribles qui se puissent concevoir, pour créer des mondes favorables aux plus pauvres, aux plus faibles. Les progrès techniques ont été pour tous. Les progrès sociaux ont été immenses. Les droits des faibles, des femmes, des enfants, des ouvriers ont été défendus. Et c’est à ce monde-là qu’il nous fait dire adieu ? Quoi ? Pour nos enfants il n’y aura plus ces études gratuites qui étaient les meilleures et offertes à tous ? Il faudra payer ? Quoi pour nos malades il n’y aura plus ces urgences où chacun accourait et sur la vue d’une simple carte, signant l’appartenance à une société solidaire, pouvait être soigné au mieux ? Il faudra payer ? Et ceux qui ne le pourront pas pourront mourir dans les rues ? Quoi ? Il ne sera plus possible de s’informer, la presse n’étant que propagande, taisant le vent puissant du monde ?

Il est terrible que ce monde réponde au nom de « libéral » prenant sa racine dans le mot « liberté » qu’il trahit, puisqu’il n’est que la liberté de quelques-uns de transformer en esclaves tous les autres.

C’est tout cela qui se décidera ce samedi, quand vous choisirez votre député.

Ces hommes qui donnent des lois à la nation, ces lois qui sont les armes de sa liberté.

Voilà pourquoi voter pour Mélenchon qui propose l’amnistie des peines condamnant les syndicalistes, un smic à 1700 euros, une interdiction des licenciements boursiers, une constituante, une sixième république, un audit de la dette, une planification écologique, une sortie de l’Otan, ne me paraît pas une mauvaise décision .

Une très bonne même.

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 11:01

 Posté le 18 mai 2012 par Place au Peuple dans LE MEILLEUR DU WEB, S'INFORMER

 

Alors que la presse française a les yeux rivés sur la lune de miel Hollande-Merkel, sans pourtant en profiter pour mettre en lumière les contradictions flagrantes du nouveau Président de la République quant à sa promesse de renégociation du Pacte budgétaire, un vote crucial eu lieu lundi dernier à Bruxelles, dans l’indifférence générale. En toute discrétion, les eurodéputés de droite et du centre ont adopté la règle d’or budgétaire tandis que les eurodéputés socialistes se sont eux, au mieux, abstenus. Ces derniers auraient pourtant préféré reporter ce vote qui nous en dit long sur le consensus gauche-droite existant quant à la nécessaire discipline budgétaire. Qui, après un tel vote, peut encore croire à une renégociation du Pacte budgétaire par François Hollande?

 

Voir plus bas Explications par le blog contrelacour.

 

La Commission économique et monétaire du Parlement européen, rassemblant 95 eurodéputés, s’est réunie le 14 mai 2012 pour voter deux projets de règlements européens visant à renforcer la discipline budgétaire:
- le règlement relatif au renforcement de la surveillance économique et budgétaire des États membres connaissant ou risquant de connaître de sérieuses difficultés du point de vue de leur stabilité financière au sein de la zone euro (rapporteur : Jean-Paul Gauzès, PPE)
- le règlement établissant des dispositions communes pour le suivi et l’évaluation des projets de plans budgétaires et pour la correction des déficits excessifs dans les États membres de la zone euro (rapporteure : Elisa Ferreira, S&D)

Ces deux projets de règlement ont été publiés par la Commission européenne le 23 novembre 2011 et approuvés par le Conseil des ministres des finances (EcoFin) le 21 février 2011.
Ils sont donc désormais entre les mains des parlementaires européens et c’est à ce titre que la Commission économique et monétaire travaille dessus.

Ces deux règlements visent à introduire un contrôle beaucoup plus strict des pays de la zone euro en difficulté, notamment ceux souhaitant bénéficier d’une assistance financière. Le premier règlement, porté par M. Gauzès, prévoit notamment la mise en place d’un mécanisme de mise sous tutelle pour les États en difficulté.

Aussi, ils visent à encadrer encore davantage le processus d’élaboration des budgets nationaux:
- inscrire dans leur « processus budgétaire national » un « objectif budgétaire à moyen terme » respectant les critères du Pacte de Stabilité et Croissance.
- mettre en place un conseil budgétaire « indépendant » chargé de surveiller la mise en œuvre de cet « objectif budgétaire à moyen terme ».
- communiquer à la Commission leur projet de loi de finances (« plan budgétaire ») avant le 15 octobre.
Ces dispositions sont l’objet du second règlement, porté par Madame Ferreira, eurodéputé portugaise et socialiste.

Confier la construction de ce texte à l’eurodéputée Elisa Ferreira s’avère être un véritable cadeau empoisonné fait au groupe S&D du Parlement européen.

En prévoyant l’inscription dans les « processus budgétaire national » un « objectif budgétaire à moyen terme » respectant les critères du PSC, la Commission européenne a souhaité mettre à l’ordre du jour communautaire la question sensible de la règle d’or budgétaire.

 

 

Explications par le blog contrelacour.

 

La Commission économique et monétaire du Parlement européen, rassemblant 95 eurodéputés, s'est réunie le 14 mai 2012 pour voter deux projets de règlements européens visant à renforcer la discipline budgétaire:
- le règlement relatif au renforcement de la surveillance économique et budgétaire des États membres connaissant ou risquant de connaître de sérieuses difficultés du point de vue de leur stabilité financière au sein de la zone euro (rapporteur : Jean-Paul Gauzès, PPE)
- le règlement établissant des dispositions communes pour le suivi et l’évaluation des projets de plans budgétaires et pour la correction des déficits excessifs dans les États membres de la zone euro (rapporteure : Elisa Ferreira, S&D)

Ces deux projets de règlement ont été publiés par la Commission européenne le 23 novembre 2011 et approuvés par le Conseil des ministres des finances (EcoFin) le 21 février 2011.
Ils sont donc désormais entre les mains des parlementaires européens et c'est à ce titre que la Commission économique et monétaire travaille dessus.

Ces deux règlements visent à introduire un contrôle beaucoup plus strict des pays de la zone euro en difficulté, notamment ceux souhaitant bénéficier d’une assistance financière. Le premier règlement, porté par M. Gauzès, prévoit notamment la mise en place d'un mécanisme de mise sous tutelle pour les États en difficulté.

Aussi, ils visent à encadrer encore davantage le processus d’élaboration des budgets nationaux:
- inscrire dans leur « processus budgétaire national » un « objectif budgétaire à moyen terme » respectant les critères du Pacte de Stabilité et Croissance.
- mettre en place un conseil budgétaire « indépendant » chargé de surveiller la mise en œuvre de cet « objectif budgétaire à moyen terme ».
- communiquer à la Commission leur projet de loi de finances (« plan budgétaire ») avant le 15 octobre.
Ces dispositions sont l'objet du second règlement, porté par Madame Ferreira, eurodéputé portugaise et socialiste.

Confier la construction de ce texte à l'eurodéputée Elisa Ferreira s'avère être un véritable cadeau empoisonné fait au groupe S&D du Parlement européen.

En prévoyant l'inscription dans les « processus budgétaire national » un « objectif budgétaire à moyen terme » respectant les critères du PSC, la Commission européenne a souhaité mettre à l'ordre du jour communautaire la question sensible de la règle d'or budgétaire.

image-2.jpg

 

Or cette règle d'or est LA mesure phare du Pacte budgétaire (TSCG) actuellement ratifié par les 25 États signataires. Elle fait de ce Traité un texte particulièrement décrié par les partis de gauche européens.
Monsieur Hollande a d'ailleurs axé sa campagne sur la volonté de "renégocier" le Pacte, laissant planer un doute sur la possible remise en cause de cette règle d'or.

En inscrivant l'obligation de la règle d'or dans un règlement européen, les eurodéputés (et non plus nationaux) sont désormais seuls responsables de son approbation.
La tache est d'autant plus délicate pour les eurodéputés qu'ils doivent se positionner avant même de connaitre le devenir du Pacte budgétaire et, de ce fait, risquent de compromettre les négociations Hollande-Merkel.


"Une question délicate dans un monde qui change"
Elisa Ferreira

 

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 10:57

 

 

Evénement majeur !!! INFORMATION MAJEURE.
" Francfort est bouclée, plus de 5.000... policiers sont déployés dans une opération sans précédent pour maintenir les manifestants hors de la ville et loin des banques.
 
L'atmosphère ici à Francfort est tendue. La police est omniprésente. Le bruit des sirènes se répand dans les rues de la ville. Au moment où j'écris ceci, quelques milliers de manifestants sont entassés à l'université, dans des tentes ou simplement accroupi sur le sol pour essayer de rattraper un peu de sommeil avant de grandes actions de demain. Mais, comme les militants ici se préparent à bloquer physiquement le siège de la Banque centrale européenne, la police semble avoir déjà fait le travail pour eux.
 
La ville entière est quadrillée. Les barrages routiers coupent les principales artères de circulation allant dans le centre-ville. Partout, petites escouades de police anti-émeute patrouillent dans les rues à la recherche de tous ceux qui paraissent «suspect» (c.-à-, comme un homme de gauche potentiel). Les Commerces du centre-ville et les banques ont barricadé leurs fenêtres avec des planches en bois, et à presque n'importe quelle intersection, vous trouverez une ligne de cars de police, parfois jusqu'à 50 ou 60 garée dans une rangée. Il semble que Francfort se prépare à la guerre civile."
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Francfort est le siège de la BCE ,la Banque Centrale Européenne. Celle qui prête aux banques ,mais jamais aux états ! Alors qu'elle devrait être notre banque ,au service des peuples, et contrôlée démocratiquement. Son statut d'indépendance ,voulu, exigé ,par les banquiers allemands de la Bundesbank , ainsi que l'interdiction de création monétaire faite aux états sont causes de la dette ; ce sont ces décisions politiques qui ont "fabriqué" la dette : c'est à dire ,le racket des états par les banques privées. Nous, en France, nous payons un tribut de 300 millions d'euros par jour à cause de ce système .Evidemment, il ne reste rien pour notre pays : investissements, recherche, écoles, hôpitaux , retraites . A terme,c'est la mort économique de la France.
Julia.
Par : Julia Cerisi (facebook)

 

 

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 19:08

Fralib. Un jugement très politique, le gouvernement doit agir

Communiqué de presse du PCF 13

 

Le tribunal a rendu ce soir un jugement très politique. Il n'a pas donné raison à l'acharnement de la multinationale contre les salariés qui défendent l'intérêt général. Il a ouvert une fenêtre pour que le nouveau gouvernement puisse agir dans ce dossier. Nous attendons désormais qu'il produise tous les gestes nécessaires et s'engage dès sa nomination à faire aboutir le projet de reprise de l'activité de production de thé et d'infusion sur le site de Gémenos. Il est attendu de la gauche qu'elle conteste le pouvoir aux forces de la finance et qu'elle torpille les appétits des actionnaires. Nous reparlerons en son temps des lois à écrire pour empêcher que des salariés soient mis dans de telles situations : les députés du Front de Gauche porteront des propositions. Pour l'heure, des gestes forts sont attendus par ces hommes et ces femmes, et par tout un peuple dans notre département.

Pierre Dharréville, Secrétaire départemental du PCF 13, membre du conseil national du PCF

Le 16 mai 2012

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