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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 14:05
NDLR : ficher les salariés est scandaleux, indigne d'une civilisation du 21 ème siècle.
Mais le processus plaît.
Le gouvernement va même plus loin puisqu'il désire ficher dès la maternelle !!
 
Et pourtant, si les membres du Medef et de l'UMP qui adoptent ces méthodes étaient fichés par les salariés électeurs, le véto serait tout de suite instauré au vu des gamelles qu'ils traînent derrière eux.
 
  LE RETOUR DU BLING BLING
 
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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 14:00

 

manif11-10-2011-fralib.jpg

 

 

 

29/09/11

 

 

 

Bonsoir à tous,

 

Suite à la décision rendue par le tribunal hier, vous trouverez en pièce jointe, la déclaration de l’intersyndicale CGT / CFE.CGC Fralib de ce jour.

 

Ce matin comme prévu, nous avons passé avec nos camarades de la réparation navale de Marseille un grand moment de fraternité en partageant le petit déjeuner qu’ils nous ont offert.

 

Nous avons reçu en début d’après-midi les élus du Front de Gauche du Conseil Régional.

Ils ont souhaité faire le point avec nous pour voir comment ils peuvent donner encore plus de force à notre projet dans le cadre des engagements pris de la Région.

 

 

Ensuite à 16h00, nous avons reçu Arnaud de Montebourg - candidat socialiste pour l’élection présidentielle de 2012.

 

Nous avons pris le temps de bien présenter la situation de Fralib, notamment sur plusieurs  points précis.

1)      La délocalisation des productions Eléphant en Pologne.

2)      La légitimité que les salariés conservent la marque Eléphant.

3)      Le montage Financier d’UNILEVER qui aboutit à un détournement d’impôts sur les bénéfices réalisés en France depuis 2007 (67 Millions d’€ par an).

4)      Notre projet Alternatif.

 

Cette rencontre a permis, une nouvelle fois, de mettre notre projet alternatif en avant devant une importante présence de journalistes.

 

Il s’est pour sa part engagé de s’entourer de compétences pour faire une étude sur l’expropriation des marques par les multinationales.  

 

Nous continuons à préparer activement le grand rassemblement et la manifestation du 3 octobre prochain. Nous attendons des délégations venant de toute la France, pour manifester avec nous à Marseille.

 

Le 3 octobre tous chez Fralib à partir de 11 h 00.

 

Cette journée sera très importante et fera date dans notre lutte.

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30/09/11

Bonsoir à tous,

 

 

 

Nous revenons du rassemblement unitaire organisé à Marseille pour que vive la lutte des Fralibs et qu’elle aboutisse à la victoire.

 

Pour nous, c’est déjà une grande victoire qu’autour de notre lutte l’ensemble des forces de Gauche se rassemble (voir le tract unitaire joint à ce message). 

 

 

 

 

 

La préparation  de notre grand rassemblement et manifestation de lundi prochain 3 octobre s’intensifie. Nous attendons des délégations venant de toute la France, pour manifester avec nous à Marseille.

 

 

 

A cette occasion, Audrey Vernon nous fait le plaisir de venir jouer pour nous son spectacle « Marx et Jenny » lundi matin à partir de 10h15. Audrey racontera l'histoire pathétique et mouvementée de Marx, de sa femme Jenny, de Friedrich Engels, leur meilleur ami, et de la fidèle Hélène Demuth, « Lenchen », qui vécut avec eux.   

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01/10/11

Bonsoir à tous,

 

 

 

Vous trouverez en pièces jointes, les articles de presse d’aujourd’hui.

 

 

 

Nous sommes toujours dans la préparation  de notre grand rassemblement et manifestation de lundi. Nous attendons des délégations venant de toute la France, pour manifester avec nous à Marseille.

 

 

 

Lundi 3 octobre tous chez Fralib à partir de 10 h 00.

 

 

 

 

 

Quelques-uns veulent faire croire que nous sommes malades voir déjà morts !!!

 

Rendez vous lundi ! Ils verront que nous sommes plus que jamais debout et bien vivants.

 

Cette journée sera très importante et fera date dans notre lutte.

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 03/10/11





 

Bonsoir à tous,

 

 

 

Superbe réussite de notre initiative aujourd’hui , nous y reviendrons dans le détail dès demain , mais dès ce soir , nous voulons saluer nos camarades des syndicats de nos professions agroalimentaires, forestières et tubicoles qui sont venus de Lille à Toulouse en passant par Le Havre, Nantes et Bordeaux, ceux de l’Ile de France, ceux de Strasbourg, de la Lorraine à la Champagne, de Dijon, de Lyon, de la Vallée du Rhône, de Nîmes, de Narbonne, de Marseille, d’Arles, d’Avignon, des régions Provence et Languedoc, plus de 700 militantes et militants recensés de près de 300 syndicats.

 

 

 

Nous voulons tout particulièrement saluer nos camarades de Continental Nutrition, de Lyondellbasell et de Véninor, comme nous en lutte pour la défense du potentiel industriel national et de l’emploi saccagés par les politiques patronales et sarkozistes.

 

 

 

Enfin, nous tenons à remercier de leur participation, de leur contribution, les partis politiques de gauche et notamment le Parti Communiste, le Front des Luttes représenté par son responsable national Didier Lereste, le Parti de Gauche, le Parti Socialiste, Europe-Ecologie, le NPA, Rouges Vifs, la FASE, les Alternatifs, le Parti Occitan et la Gauche Unitaire. Dans ce sens, nous tenons à citer plus concrètement les députés François Hollande, Michel Vauzelle et le Conseil Régional avec lesquels nous sommes engagés à la fois dans l’exigence d’une table ronde auprès des ministres concernés et à la fois dans la construction de notre solution alternative dont l’élaboration se fait en étroite coopération avec le cabinet d’expertise comptable Progexa dont le directeur Jean-Louis Poly est ici avec nous et notre avocat ami et néanmoins camarade, Amine Ghenim et enfin André Chassaigne, député communiste du Puy de Dôme qui a accepté de co-présider notre Comité National de Soutien et de Lutte qui, de par ses adhésions, devient de plus en plus populaire et de large ouverture, et démontre s’il le fallait, l’enracinement local, régional et national de notre lutte et aujourd’hui international puisque nous participons ce 3 octobre 2011 à une journée de combats multiples à l’appel de la FSM, à travers le monde, de l’Inde à la Grèce, de la Pologne au Portugal, du Sénégal à l’Afrique du Sud, du Vénézuela à la Colombie.

 

 

 

Cette journée fera date dans notre lutte.

 

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04/10/11

Bonjour à tous,

 

 

 

Nous revenons sur cette superbe journée du 3 octobre 2011.

 

Sa réussite a dépassé nos espérances. Nous remercions une nouvelle fois nos camarades des syndicats de nos professions agroalimentaires, forestières et tabacoles. Mais aussi les syndicats de l’interprofessionnelle, venus eux aussi de tous les coins de France. Enfin, toutes les personnalités et partis politiques qui nous soutiennent depuis le début.

 

Au total, plus de 1000 militantes et militants et plus de 300 syndicats venus nous dire leur soutien et la justesse de notre exigence.

 

 

 

Nos 600 ballons aux couleurs de notre marque Eléphant sont partis du vieux port et vont retomber quelque part sur le territoire pour continuer à faire connaître de partout notre lutte. 

 

 

 

A l’évidence cette journée fera date dans notre lutte. L’Éléphant vivra à Gémenos comme l’affirmait notre banderole posée sur l’esplanade de la Bonne mère !



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06/10/11



Bonsoir à tous,

 

 

 

Nous consacrons beaucoup de temps et d’énergie pour faire connaître notre combat pour la poursuite de l’activité de notre usine et notre exigence quand à « notre » marque l’Éléphant créée il y a 119 ans à Marseille.

 

Nous ne manquons pas, non plus, de dénoncer les pratiques d’UNILEVER qui réduit les quantités de produit dans les sachets, fait des tours de passepasse pour payer moins d’impôts en déclarant en Suisse une activité faite en réalité en France et produit en Pologne une marque française vendue avec la plus grande marge d’Europe… en France.

 

 

 

Pour sa part, et pour redorer son image UNILEVER consacre toute son énergie à nous traîner régulièrement en justice à nous faire passer pour des voyous !

 

 

 

Vous trouverez en pièce jointe la déclaration que nous avons faite aujourd’hui sur le comportement scandaleux et provocateur de la direction de Fralib et du groupe Unilever.

 

 

 

Les salariés de Fralib luttent et ne demandent qu’une seule chose ; pouvoir continuer à travailler. 

 

 

 

Ci-dessous un lien pour voir un film sur notre journée de lutte de lundi dernier :

 

http://www.dailymotion.com/video/xlhmr5_la-journee-particuliere-des-fralibs-la-manifestation-partie-2-2-marseille-13_news

 

Et encore un autre article à lire avec le lien ci-dessous :

 

http://rougemidi.org/spip.php?article=6189

 

 

 

Enfin les courriers des Députés continuent à nous arriver. Aujourd’hui c’est celui de Serge Janquin Député Maire PS de Labuissière Pas de Calais  (ci-joint en copie).



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08/10/11





Bonjour à tous,

 

 

 

Hier,  au nom du Comité National de Soutien et de Lutte aux salariés de Fralib, André CHASSAIGNE Co-président du Comité a écrit au PDG d’Unilever pour lui demander de le recevoir, accompagné de Jocelyne Hacquemand Co-présidente, dans les plus brefs délais, afin d’examiner les conditions de prise en compte de nos propositions économiques et sociales soutenues par les collectivités territoriales, les élus de la nation et la population (voir courrier joint).

 

 

 

De notre coté devant l’absence de réponse à notre courrier du 15 septembre aux 3 ministres du Travail, de l’Emploi et de la Santé - de l’Economie, des Finances et de l’Industrie - de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire.

 

Nous avons pris la décision de réécrire pour renouveler notre demande aux Ministres de la République concernés, d’organiser rapidement une table ronde nationale (voir courrier joint).

 

 

 

Après le grand succès de notre grand rassemblement et manifestation du lundi 3 octobre dernier.

 

Voir les liens des vidéos ci-dessous :

 

http://www.dailymotion.com/video/xlja99_la-journee-particuliere-des-fralibs-tous-ensemble-partie-1-2-gemenos-13_news

 

http://www.dailymotion.com/video/xlhmr5_la-journee-particuliere-des-fralibs-la-manifestation-partie-2-2-marseille-13_news

 

 

 

Nous préparons maintenant la grande journée d’action nationale interprofessionnelle de mardi prochain 11 octobre.

 

Nous participerons nombreux à la manifestation de Marseille aux côtés de Bernard Thibault, notre secrétaire Général de la CGT, que nous aurons le plaisir de recevoir ensuite dans notre usine ; il viendra apporter le soutien de toute la CGT et de toutes ses structures au combat des Fralib et aux exigences économiques et revendicatives des syndicats CGT et CGC et des salariés notamment avec la solution alternative construite avec leurs experts et le Conseil Régional.

 

A n’en pas douter encore une journée très importante qui elle aussi fera date dans notre lutte.

 

 

 

La semaine prochaine l’Humanité nous a demandé d’être « invité de la semaine ». Cette chronique est une carte blanche qui permet de faire écho à l’actualité à partir de nos propres préoccupations et engagements ou d’aborder tout sujet qui vous tient à cœur.

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10/10/11

 

Bonsoir à tous,

 

 

 

Nous recevons aujourd’hui une délégation des MOLLEX, venue nous apporter leur solidarité et partager leur expérience face à la loi du fric des multinationales.

 

 

 

Un moment de fraternité comme il en existe dans les luttes.

 

 

 

Ils manifesteront avec nous demain à Marseille.  

 

 

 

Demain, nous aurons le plaisir de manifester avec notre secrétaire Général de la CGT Bernard THIBAULT pour la grande journée  nationale d’action interprofessionnelle du 11 octobre.

 

 

 

A la fin de la manifestation, il nous fera le plaisir de venir à l’usine pour apporter aux salariés en lutte, la solidarité et le soutien de toute la CGT et de toutes ses structures.

 

 

 

Sa présence donnera la dimension nécessaire pour réaffirmer les exigences de notre solution alternative et légitimer une fois de plus notre demande de table ronde nationale. 

 

 

 

Encore une journée très importante qui elle aussi fera date dans notre lutte.

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11/10/11





Bonsoir à tous,

 

 

 

Encore une énorme journée pour nous.

 

Nous avons participé à la grande journée nationale d’action interprofessionnelle.

 

Dans Marseille, nous avons manifesté aux cotés du secrétaire général de la CGT Bernard THIBAULT.

 

Il est venu ensuite à l’usine pour apporter aux salariés en lutte, la solidarité et le soutien de toute la CGT.

 

Il a ainsi conforté les exigences de notre solution alternative et notre demande d’une table ronde nationale.

 

Nous avons pu prendre le temps avec lui de bien faire le point sur notre conflit et de travailler ensemble comment nous le continuons avec le soutien de toute la CGT afin de faire aboutir nos légitimes revendications pour le maintien de l’activité industriel et de nos emplois.

 

La couverture médiatique était forcément au rendez-vous avec la présence de Bernard à Fralib.

 

 

A voir le dernier épisode des Fralib dans Plus belles les luttes.

 

http://www.plusbelleslesluttes.org/?Fralib-une-journee-solidaire-et

 

 

Comme nous l’annoncions cette journée elle aussi fera date dans notre lutte.

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 12/10/11

 

Bonsoir à tous,

Nous avons reçu  aujourd’hui une délégation de l’UL de Vitrolles, venue nous apporter leur solidarité et partager un moment de fraternité et de convivialité.

Merci encore à eux.

En pièces jointes, les articles de presse de la journée d’hier et la réponse que nous a envoyée le Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du territoire

 

 

Encore et toujours :

continuons le Boycott de LIPTON    

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

 

Le thé de l’Eléphant est né  il y a  119 ans à MARSEILLE,

L’Eléphant est Français en Provence il va rester.

 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 06:30

 

Source : Le Monde.fr, 13/10/2011

 

 

Le car a pénétré dans la cour de l'usine à 9h19 jeudi 13 octobre, sous les huées et les sifflements de quelque 250 grévistes, postés à l'entrée depuis 7h30. C'est le deuxième jour que la direction de la Fonderie du Poitou Aluminium (FDPA), à Ingrandes (Vienne), affrète un car pour amener les non-grévistes sur leur lieu de travail, après les avoir fait pointer à l'extérieur du site auprès d'un huissier.

Selon la CGT, le comité d'accueil était composé de 250 ouvriers. " Il n'y avait qu'une vingtaine de personnes dans le car, des cadres, des techniciens et des ouvriers qui ne sont plus grévistes parce qu'ils n'en ont pas les moyens ", indique Patrick Villeret, délégué du personnel. La grève est entrée, lundi 10 octobre, dans sa sixième semaine, contre le " plan de compétitivité " annoncé aux salariés fin juillet, à cinq jours de la fermeture estivale de l'usine. Ce plan prévoit, notamment une baisse de près de 25 % des salaires. Filiale du groupe Montupet, FDPA, dont 85 % des commandes proviennent de Renault, fabrique des culasses pour les moteurs de voitures.

 

 RÉUNION EXTRAORDINAIRE

 

Jeudi matin devait se tenir une réunion extraordinaire du comité d'entreprise (CE), dont l'ordre du jour était l'annonce du projet de déclaration de cessation de paiement. Mais hier, en fin de journée, surprise : les délégués ont appris que la réunion était reportée. Le préfet de la Vienne, qui avait accepté, à la demande de la direction de FDPA, que la réunion ait lieu dans les locaux de la direction du travail, à Saint-Benoist, près de Poitiers, a changé d'avis.

 

Selon M. Villeret, le préfet aurait cru, au départ, qu'il s'agissait d'une réunion pour discuter, en terrain neutre, des mesures du plan de compétitivité, et trouver une issue au conflit. Mais lorsqu'il a été averti de l'ordre du jour, il a estimé que les locaux de l'administration du travail n'avaient pas à accueillir une telle réunion. Jeudi matin, selon la CGT, Pascal Dupont, directeur de la Fonderie, était toujours à la recherche d'une salle. Et la " détermination des grévistes toujours intacte ", indique M. Villeret.

 

Francine Aizicovici

 

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 06:30

Source : La marseillaise, 30/09/11

 

 

Lyondellbasell-202MM.jpg

 

Dans les Bouches-du-Rhône, malgré l’annonce de la direction, les salariés de LyondellBasel (à gauche) font preuve d’une détermination à toute épreuve pour sauver le site et l’emploi. Ceux d’Inéos (à droite) savent que c’est toute la profession qui est attaquée. photo MM

 

Ils étaient plus de huit cents les salariés de Lyondellbasell à Berre à voter à l’unanimité la reconduction de la grève. Au même moment, les travailleurs d’Inéos à Lavéra se rassemblaient pour exprimer leur soutien. Tous concernés, soulignaient-ils.

 

Lyondellbasell, une effervescence toute particulière ce jeudi matin, au troisième jour d’une grève votée à l’unanimité, à l’appel de l’intersyndicale CGT,CFDT, CFTC et FO. Tout au long de la route qui mène jusqu’aux portes de la raffinerie condamnée à la fermeture par la direction « sans justificatif économique crédible ni modèle de fonctionnement pérenne pour le reste du site », des centaines de voitures laissent présager que personne ne manquera à l’appel de l’assemblée générale des salariés. Et c’est effectivement le cas : plus de 800 salariés se sont massés peu avant midi devant les grilles de l’entreprise à Berre (Bouches-du-Rhône) pour voter à l’unanimité la reconduite de leur mouvement jusqu’à aujourd’hui midi. « Au moins », avertit d’emblée Fabien Astier secrétaire CGT du comité d’entreprise qui déplore, comme nombre de ses camarades, que l’on en soit arrivé là. « Il y trente deux an que je travaille sur le site, dit Pierre, opérateur affecté au stockage et je peux vous dire que depuis dix ans, il n’ y avait eu aucun conflit de cette envergure. Quelques accrocs mais qui se sont toujours réglés par la négociation. Aujourd’hui, il semble que l’on s’achemine vers un affrontement beaucoup plus dur. Cela a été un vrai choc d’apprendre la nouvelle de la fermeture, même s’il y a toujours un espoir ».

374 emplois en jeu à Lyondellbasell
Il y a moins d’un an cependant, quelques signes avaient alerté les responsables syndicaux. « On parlait alors d’une possibilité de rachat de l’entreprise, confirme Michel, salarié CFDT. Et nous étions nombreux à penser alors que peu importait le propriétaire si nos emplois étaient sauvegardés ».
L’atmosphère n’est pourtant pas au désespoir, alors que les représentants syndicaux font état des négociations de la veille avec la direction, même si celles-ci n’ont pas permis d’entrevoir une éclaircie notable. « Une autre entrevue est prévue cet après-midi, annonce Fabien Astier. Et personne n’évoque encore la possibilité d’un plan social, n’ose même l’imaginer. « Nous préférons convaincre de la viabilité de notre entreprise et alerter sur le fait que la fermeture de la raffinerie signifierait la mort du site tout entier. Le vapocraqueur n’aurait plus aucune raison d’être si la raffinerie cessait ses activités ». Mais c’est le nombre des emplois menacés qui frappe avant tout les esprits : 374 sur la seule raffinerie, 1200 sur tout le complexe. Cela pour les seuls emplois directs.

Les salariés d’Inéos prennent les devants

Au même moment, d’autres salariés se sont rassemblés devant le site pétrochimique d’Inéos, à Lavera, pour définir la suite à donner après l’annonce de la vente de la raffinerie LyondellBasel.
« La profession est attaquée, lance Marc Sarde, secrétaire général de la CGT à Inéos, on ne peut pas rester indifférent à ce qui se passe à Berre ou ailleurs. C’est une fermeture injustifiée et une attaque en règle contre l’industrie du raffinage en France. On doit réfléchir et tout mettre en œuvre pour que Lyondell redémarre ! » La surcapacité invoquée est, selon lui, « une foutaise, orchestrée par la chambre patronale et l’UFIP (Union française des industries pétrolières, ndlr) avec l’aval du gouvernement qui sert l’intérêt du capital ! » , même si, reconnaît-il, « à Inéos, on a reçu une bouffée d’oxygène. Mais pour combien de temps ? »
Frédéric Morterol, délégué et membre du comité directeur de la CFE-CGC pétrole évoque une « rentabilité à court terme » : « Ce sont les banques qui font la loi. Si un groupe est endetté, on lui demande de dégager les actifs les moins rentables. Mais à la pétrochimie, on a besoin du raffinage pour nos produits. Si cette branche disparaît, où va-t-on prendre notre matière première ? »
Ce qui met en colère les salariés, ce sont les discours en boucle des grandes majors pétrolières : « On essaie de faire croire que c’est inéluctable, qu’on a plus besoin de gasoil, souligne Laurent Mathieu, élu CGT au CE d’Inéos et au CHSCT, mais c’est totalement faux ! Il faut savoir que sur les deux grands ports du Havre et de Marseille, on construit d’immenses bacs pour recevoir les produits déjà raffinés, comme Oil Tanking à Fos. En fait, les groupes pétroliers construisent d’énormes raffineries en Inde et au Moyen-Orient, où les normes environnementales sont beaucoup moins strictes, voire n’existent pas, alors qu’en Europe, ils sont obligés de faire des investissements lourds pour réduire leurs émissions. Nous, on est capable de produire du gasoil avec seulement 10 parties pour million de soufre (10 PPM)*, autant dire rien du tout ! ».

Quid de l’indépendance énergétique ?
Ce qui est aussi en jeu, pour les salariés, c’est l’indépendance énergétique de la France et le manque d’une véritable politique industrielle. Et pour tous, il y a convergence de luttes, car c’est une interconnexion entre toutes les industries. Les salariés d’Inéos l’ont bien compris : « La patate est tombée sur Lyondell, mais on aurait pu se la prendre. Ce qu’il faut maintenant, c’est changer la donne, et on peut le faire. La volonté doit venir de la base, car il y a de la place pour tous ».



Reportage Gérard Lanux et Nathalie Pioch
Photos Migué Mariotti et N.P.


*Teneur en soufre du gasoil imposée
par l’Union européenne pour limiter les émissions polluantes.




 
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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 15:36

Par , le 07 octobre 2011 tf1 NEWS

 

Un employé de la Macif Rhône-Alpes annotait de qualificatifs gratinés ses subordonnées. Son cahier a été découvert. Salariés et direction sont tombés des nues, l'homme a été muté.Il y avait déjà ce responsable d'un magasin Décathlon qui, dans un fichier nominatif, avait qualifié ses subordonnés de commentaires gratinés. Du type : "Santé fragile", "n'est pas valeur d'exemple", "dynamique de merde", "consciente qu'elle n'a rien à faire ici", "cas social". L'affaire avait été révélée vendredi dernier. Nouvelle semaine, nouveaux commentaires, autre tollé. A la Macif cette fois. Là, ce sont les méthodes d'un cadre de la mutuelle d'assurances à Vénissieux, en Rhône-Alpes qui sont dénoncées. Alerté par la CGT, le site Rue 89 a révélé l'affaire jeudi.Récemment en poste dans le service, ce chef d'équipe de la Macif, avait pris l'habitude de griffonner sur un cahier des annotations sur ses 29 subordonnés. Il y en a des vertes et des pas mûres. Surtout des pas mûres. "Sournoise", "on peut lui dire ce qu'on veut, il ne se passe rien", "proche des syndicats", "déficient visuel"... Des mentions accolées aux noms des 29 employés, le tout courant sur trois pages.

"Un acte isolé"
 
Comme dans l'affaire ayant secoué Décathlon, ces notes ont été découvertes par hasard. C'était le 17 juin. Un salarié tombe sur le carnet en questions qui traîne sur une table. Il le feuillette, photocopie les trois pages annotées et alerte les délégués du personnel. Pour les salariés de l'équipe concernée, c'est la douche froide. "Il y a eu beaucoup de tristesse, relate à TF1 News Sylvie Herreros, déléguée du personnel CGT, syndicat ayant médiatisé l'histoire. Certains employés étaient également très en colère car même si on avait caché les noms, ils se sont reconnus et ne pensaient pas que le cadre pensait ça d'eux."
 
Alertée, la Macif tombe aussi des nues. "J'ai été totalement abasourdi, explique Jean-Octave Dupont, directeur régionale de l'entreprise en Rhône-Alpes. Nous condamnons bien évidemment cet acte isolé et nous avons immédiatement pris des mesures envers ce cadre". En guise de "sanction forte", ce cadre est exclu de tout encadrement. Pour Sylvie Herreros, la direction ne considère plus assez l'humain. "Il n'y en a que pour les chiffres, déplore-t-elle. Ces types de propos (les annotations, NDLR.) ne sont pas anodins sur un cerveau, vous savez. Ils font un mal de chien." Face à ces critiques, la direction régionale précise que, selon un baromètre interne, 91% des salariés se déclarent contents de travailler pour la Macif. Quand au cadre scribouillard, il a justifié sa "bêtise" en expliquant qu'il avait une équipe à "découvrir".

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Source : Rue 89, 05/10, Emilie Brouze journaliste

A Vénissieux, des cadres ont établi une liste « humiliante » de leurs employés. Une « dérive managériale » pour la CGT.

Démunie face à « l'autisme » de la direction après la découverte de cette liste [PDF] d'évaluation et d'annotations, Sylvie Herreros, délégué CGT à la Macif Rhône-Alpes, a contacté Rue89.

Elle ne témoigne pas pour se mettre en avant, précise t-elle, mais au nom des autres délégués du personnel. Dans son premier e-mail, elle écrit :

« Pour nous, il y a danger et nous ne pensons pouvoir contrer cette escalade qu'en diffusant l'information à l'extérieur de l'entreprise. »

« Sournoise », « proche des syndicats »

 

 

Le 17 juin, un salarié de la Macif à Vénissieux (Rhône) découvre sur un bureau trois pages manuscrites. A côté des prénoms des 29 employés du service, quelques lignes d'annotations. Extraits :

  • « Haute opinion d'elle-même, pas de remise en question. N'écoute pas, gère mal l'échec. »
  • « Intelligent, ambitieux, décrédibilise les autres pour expliquer ses échecs. »
  • « Individualiste, sournoise. Des résultats, s'éparpille beaucoup. Proche [des] syndicats. »

On peut y lire encore parmi les critiques, « susceptible » ou « déficient visuel ».

« Un cas isolé », « pas le genre de la maison »

Pour la CGT, la liste « porte atteinte aux droits des personnes ». Elle alerte la direction. La responsable de la communication de la Macif, à Lyon, explique :

« Un cadre dans le service a porté des annotations manuscrites concernant sa nouvelle équipe sur son cahier personnel. Il a été subtilisé, apparemment. Tout de suite, des mesures ont été prises : le cadre a été muté vers d'autres fonctions n'induisant plus le management. C'est un cas isolé, ce n'est pas une pratique dans l'entreprise. »

Sylvie Herreros raconte que quelques jours après, le supérieur du cadre auteur de la liste a poussé une « crise d'hystérie ». Il cherchait à trouver « le coupable », celui qui a osé photocopier la liste. Elle assène :

« Les responsabilités ne sont pas individuelles mais bien collectives. C'est toute la chaîne managériale qui, de négligence en suffisance, de mépris et autosatisfaction, finit par se faire destructrice. Les jeunes du service étaient terrorisés. En interne les gens sont indignés mais apeurés. »

Certains d'entre eux sont ensuite venus réclamer la liste auprès des militants de la CGT. La responsable communication de la Macif nie les menaces :

« Il n'y a pas de climat de peur, heureusement. Rien n'est remonté dans ce sens auprès de la direction sinon on aurait pris des mesures. Ce sont des supputations totales. »

La CGT va faire jouer son droit d'alerte

Par une lettre recommandée [PDF] datée du 12 septembre et adressée à la direction régionale de la Macif et à l'inspection du travail (que Rue89 a pu consulter), les élus du personnel CGT écrivent :

« Nous vous informons qu'en vertu de l'article du code du travail L 2313-2, nous entendons faire jouer notre droit d'alerte. »

Pour la direction de la Macif, le droit d'alerte n'est pas valide [PDF] car il ne concerne pas une pratique récurrente dans l'entreprise. « C'est un cas isolé », répète-t-on.

Pas pour les délégués CGT, martèle Sylvie Herreros, qui doit rencontrer l'inspecteur du travail le 17 octobre :

« On ne veut pas pointer du doigt des personnes. C'est toute la chaîne managériale qui est entrée dans un dangereux cercle vicieux dont elle ne parvient plus à sortir. Les directives font que les dirigeants croient avoir une toute puissance, une impunité. Alors ils se lâchent. »

Pression, notation, suicide

Le « tournant » de ces « dérives managériales », explique Sylvie Herreros, remonte aux années 2000 et à l'arrivée de nouveaux dirigeants « politiques » au sein de la Macif :

« Ils ont installé la mesure des résultats individuels, fixé des normes commerciales à atteindre, inventé des produits financiers qui ont moins de rapport avec le service des sociétaires qu'avec la profitabilité. »

Pression, notation, concurrence : elle décrit le paradoxe « insupportable » de la Macif. Tout en entonnant un discours humaniste, le management ordinaire se fait de plus en plus « brutal ».

La délégué CGT cite des menaces d'avertissement reçues par les salariés qui se plaignaient du système de notation individuelle. Ou le cas du collègue, en dépression depuis plus d'un an, mis sous surveillance informatique après avoir été soupçonné de tricher sur ses résultats. Le cadre qui a établi la liste en juin était impliqué dans cette affaire. Pour Sylvie Herreros, le problème ne se limite pas à son service :

« Les gens tombent plus souvent malade. Il n'y a plus de joie de vivre, l'ambiance est plombée, même ailleurs. »

Une responsable CGT nationale corrobore ses dires :

« Le cas de Vénissieux est isolé mais symptomatique du climat général. En Ile-de-France, il y a eu un suicide dernièrement. Partout, il y a une espèce de malaise et de ras-le-bol. Il faut absolument que quelque chose émerge de tout ça. »

« On voit nos valeurs bafouées »

Au service communication de la Macif à Lyon, étonnement :

« Non, ici, les gens sont plutôt satisfaits. Après, concernant la pression au travail, toutes les entreprises connaissent un peu plus de pression dans un contexte de crise. Et vous ne le savez peut-être pas mais les assurances sont un secteur très concurrentiel. »

Sylvie Herreros travaille à la Macif depuis 28 ans, dont 20 ans « de bonheur ». Elle pèse ses mots, pour conclure :

« On est nombreux a avoir été embauchés sur la base du militantisme et on voit aujourd'hui nos valeurs bafouées. J'ai connu la période faste et je vois la dégradation avec douleur et beaucoup de souffrance. On serait sauvés si la direction acceptait de réfléchir à ses pratiques. »

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 07:30
LEMONDE.FR avec AFP | 06.10.11
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 (La plupart des retraités qui ont travaillé toute leur vie touche moins de 1 000 € par mois. AFP Philippe HUGUEN)
Ils étaient plusieurs milliers de retraités à défiler, jeudi 6 octobre, dans toute la France, pour dénoncer le report sine die de la réforme de la dépendance et la perte de leur pouvoir d'achat.
A l'appel de l'UNSA-Retraités, l'UCR-CFDT, l'UNAR-CFTC, l'UCR-CGT et de la FGR-FP, qui font du niveau des pensions une priorité, des manifestations ont eu lieu dans 110 villes. A Paris, ils étaient 3 200 selon la police et 10 000 selon la CGT, à Toulouse entre 450 et 1 500, à Nantes entre 350 et 1 000, à Metz entre 200 et 400 et à Montpellier quelques dizaines.

http://www.lemonde.fr/tele-zapping/video/2011/10/06/les-retraites-grognent-les-socialistes-cafouillent_1583650_811987.html
PROMESSE DE CAMPAGNE NON TENUE
Leur revendication phare : une grande réforme de la prise en charge des personnes en perte d'autonomie, quels que soient l'âge et le handicap.
"Depuis cinq ans le gouvernement promet de s'attaquer au problème de la perte d'autonomie, or rien n'est fait. On a bien compris que ce serait reporté après la présidentielle, or il est urgent d'agir", a déclaré Jean-Paul Tripogney, secrétaire général de l'UNSA-Retraités.
Promesse de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, cette réforme, qui devaitaméliorer la qualité de la prise en charge des personnes âgées et en alléger le coût pour les particuliers, a été plusieurs fois reportée, dont la dernière fois fin août. Mais elle est la grande absente du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012, présenté mercredi en conseil des ministres, même s'il est prévu comme chaque année des hausses de crédits pour les personnes âgées.
Autre promesse du gouvernement, la prise en compte de la pénibilité dans le départ à la retraite est encore à la peine. Depuis l'entrée en vigueur de la réforme, le 1erjuillet, à peine plus d'un millier de salariés ont déposé une demande de retraite anticipée pour pénibilité, selon la Caisse nationale d'assurance-vieillesse (CNAV).
 DÉGRADATION DU POUVOIR D'ACHAT
Concernant le pouvoir d'achat, "qui continue de se dégrader", les cinq syndicats craignent une nouvelle diminution à cause du plan anti-déficit du gouvernement annoncé fin août. Dans le même temps, ils revendiquent une augmentation significative des retraites, en particulier pour les basses pensions, un minimum de pension au niveau du smic ainsi qu'une nouvelle modalité d'indexation.

"La plupart des retraités qui ont travaillé toute leur vie touchent moins de 1 000 euros par mois, alors ne parlons pas de ceux qui ont un parcours professionnel en dents de scie !", souligne Roselyne Garcia, porte-parole de Solidaires. Car à l'augmentation des dépenses contraintes, s'ajoute celle des complémentaires santé, dont les tarifs croissent avec l'âge des usagers, et un problème de logement, notamment en maison de retraite, des pensions incomplètes particulièrement pour les femmes.
La réforme des retraites a introduit le recul progressif de l'âge de départ de 60 à 62 ans d'ici 2018, et de 65 à 67 d'ici 2023 pour l'âge de l'annulation de la décote. Les générations nées à partir de 1955 devront en outre cotiser 41,5 ans pour la retraite à taux plein.
Les socialistes ont apporté leur soutien aux manifestations, rappelant leur attachement à la retraite à 60 ans, et dénonçant la situation de Français au chômage et en fin de droits qui ne peuvent accéder à la retraite.
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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 17:00

La Marseillaise, 29/09/11

 

Le tribunal de grande instance de Marseille ne demande pas l’expulsion des salariés de Fralib sur le site de Gémenos.

 

MM. Llovera et Cormier, respectivement directeur général et DRH de Fralib, auront pris, une fois de plus, leurs rêves pour des réalités. Leur plainte pour entrave à la liberté du travail émise à l’encontre de six salariés de l’entreprise n’a pas abouti, de la part du tribunal de grande instance de Marseille, à une décision d’expulsion des occupants du site. « C’est pour nous, souligne Olivier Leberquier, délégué syndical CGT, la reconnaissance explicite, de la part de ce tribunal, de la légitimité d’une occupation qui a été décidée par 98% du personnel de l’entreprise. »
 

Et si cette cour ordonne aux salariés de « cesser les entraves à la liberté du travail » en autorisant l’accès à l’entreprise, elle n’a pas pour autant donné raison aux termes outranciers employés par les plaignants à l’encontre des salariés, qualifiés purement et simplement de « talibans ».


De nombreuses manifestations de solidarité
 

Un jugement dont se félicitent Olivier Leberquier et ses camarades. Qui d’ailleurs ont toujours contesté tout à la fois l’atteinte à la liberté du travail qui leur a été reprochée, puisqu’il n’y a plus aucune activité à l’intérieur de l’entreprise, ainsi que celle à la libre circulation des personnes qui n’a fait l’objet d’aucune plainte de la part des salariés. « L’assistante sociale peut elle-même témoigner du fait qu’elle n’a eu aucune difficulté à pénétrer dans l’enceinte du site. »
 

Pas contestées non plus par la cour, les nombreuses manifestations de solidarité exprimées par des élus ou des responsables de formations politiques qui se succèdent sur les lieux. Dès lundi d’ailleurs, ce sont des salariés de toute la France qui viendront témoigner à ceux de Fralib leur solidarité et leur soutien à leur projet alternatif de reprise de l’activité.

Une vigilance toujours de rigueur

Pour les Fralib, pas question donc, à l’heure où nombre d’élus de toute la nation se prononcent favorablement pour ce projet, de laisser la direction d’Unilever « sortir le moindre boulon de l’entreprise », comme ils l’ont maintes fois exprimé. La vigilance est toujours de rigueur et la présence des salariés sur le site plus que jamais d’actualité.

Tous ceux qui ont eu l’occasion de visiter l’entreprise ont pu constater de leurs yeux l’excellent état de propreté des locaux ainsi que le parfait entretien de machines que les salariés font découvrir, non sans fierté, à tous les visiteurs. Des machines dont certaines sont ardemment convoitées par Unilever, mais qui sont essentielles au développement d’une activité future et au maintien de la production du thé Eléphant en terre provençale.

La partie est donc loin d’être gagnée par Unilever et les salariés, réunis hier après-midi en assemblée générale, ont accueilli avec satisfaction la décision d’un tribunal de grande instance qui n’a pas fléchi devant le portrait caricatural des salariés brossé par les plaignants. Et pour cause, leur dossier ne reposait que sur du vent.

 

GÉRARD LANUX

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 21:20

 

 

 

 

LU 26/09/11

 

 

 

 

Bonjour à tous,

 

Vendredi, nous étions 4 représentants des salariés et 2 salariés déjà licenciés à être assignés au TGI de Marseille.

Une provocation de plus ! Unilever nous reproche d’entraver le droit au travail alors que depuis près d’un an c’est justement pour avoir le droit à continuer de travailler que nous luttons.  

 

Notre lutte est légitime et nos arguments sur le maintien de l’activité industrielle et des emplois sont incontestables.

 

La direction refusant toutes discussions sur notre projet alternatif et à court d’argument, n’a pour seule défense que la calomnie. Après nous avoir traités de voyous, d’organisation mafieuse, voilà que maintenant elle n’hésite pas à nous accuser d’être des barbares qui pratiquent des tortures et nous comparer aux talibans.

Le jugement sera rendu mercredi 28 septembre 2011 date anniversaire de l’annonce par Unilever de son projet de fermeture du site.

 

Pour notre part nous continuons la lutte.  Vendredi soir, nous avons organisé la première projection publique du film sur notre lutte Pot de thé / POT DE FER de Claude Hirsch qui a été suivi d’un débat très intéressant. 

 

Maintenant nous préparons activement le grand rassemblement et la manifestation du 3 octobre prochain. Nous attendons des délégations de l’agroalimentaire venant de toute la France, pour manifester avec nous à Marseille. Cette journée sera très importante et fera date dans notre lutte.

 

Aujourd’hui et tous les jours de cette semaine nous serons au journal de 13H00 de France2

dans ce qui s’appelle « le feuilleton de la semaine ».

 

 

Nous ne lâchons rien et nous continuons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté : contre la fermeture de l’usine, pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité. 

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MA 27/09/11

 

 

 

Bonsoir à tous,

 

 

 

Aujourd’hui, le Comité National de Soutien et de lutte a écrit aux ministres :

 

            Du Travail, de l’Emploi et de la Santé.

 

           De l’Economie, des Finances et de l’Industrie

 

De l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire.

 

Vous en trouverez les copies en pièces jointes.

 

 

 

Les courriers des Députés continuent à arriver ; aujourd’hui c’est celui de Daniel Paul - Député PCF de Seine-Maritime et de Maryse Joissains Masini - Députée Maire d’Aix en Provence UMP  (ci-joint en copie).

 

 

 

Après demain, jeudi 29 septembre, nous recevrons à Fralib vers 15 H 30 Arnaud Montebourg - candidat pour l’élection présidentielle de 2012.

 

 

Cette rencontre avec les organisations permettra à nouveau de mettre en avant notre projet alternatif, de le faire encore une fois mieux connaître, pour qu’il soit porté par tous au niveau national et de créer les conditions pour que nos légitimes revendications aboutissent

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ME 28/09/11

Bonsoir à tous,

 

 

 

Nous avons pris connaissance de la décision rendue par le tribunal.

 

Unilever a tenté une fois de plus de nous faire passer pour des voyous, d’organisation mafieuse, de barbares et même de Talibans.

 

La justice ne les a pas suivis dans cette démagogie et la décision rendue est mesurée.

 

Nous resterons mobilisés et déterminés dans la lutte légitime que nous menons pour la préservation de l’outil industriel.

 

Nous restons déterminés pour la réalisation de notre projet alternatif et la préservation de nos emplois.

 

 

 

Demain sera encore une grande journée de mobilisation.

 

Le matin nos camarades de la réparation navale de Marseille qui ont lutté 500 jours pour obtenir le maintien de leur activité viendront nous offrir le petit déjeuner et partager un moment fraternel avec nous (la lutte ils connaissent).

 

 

 

A 13h30 les élus du Front de Gauche du Conseil Régional nous rendront visite pour faire le point sur l’état d’avancement de notre projet alternatif.

 

 

 

Puis vers 15 H 30, nous recevrons Arnaud de Montebourg - candidat socialiste pour l’élection présidentielle de 2012.

 

La rencontre prévue avec les organisations syndicales permettra à nouveau de mettre en avant notre projet alternatif, de le faire encore une fois mieux connaître, pour qu’il soit porté par tous au niveau national et de créer les conditions pour que nos légitimes revendications aboutissent.

 

 

 

Et bien sûr, nous préparons activement le grand rassemblement et la manifestation du 3 octobre prochain. Nous attendons des délégations de l’agroalimentaire venant de toute la France, pour manifester avec nous à Marseille.

 

Le 3 octobre tous chez Fralib à partir de 11h00.

 

 

 

Cette journée sera très importante et fera date dans notre lutte.

 

 

 

 

 

Encore et toujours :

 

continuons le Boycott de LIPTON    

 

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

 

 

 

Le thé de l’Eléphant est né  il y a  119 ans à MARSEILLE,

 

L’Eléphant est Français en Provence il doit rester.

 

 

 

Amicalement les salariés de Fralib en lutte.

 

 

 

Consulter  notre site internet :

 

http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/      http:// www.udcgt13.fr/            http://www.fnafcgt.fr/

 

 

 

 

 

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 07:00

LEMONDE.FR avec AFP | 23.09.11

 

 

"Santé fragile", "n'est pas valeur d'exemple", "dynamique de merde", "cas social" : c'est ce qu'ont pu lire les salariés d'un entrepôt de Decathlon en Isère dans un fichier nominatif découvert en juillet, a-t-on appris vendredi 23 septembre de source syndicale. Sur sept pages, le document rédigé à la main parle de onze salariés d'une équipe logistique d'un entrepôt de Saint-Quentin-Fallavier. Pour chacun sont indiqués l'ancienneté, le niveau d'études, mais sont délivrées aussi des appréciations lapidaires sur des attitudes telles que : "consciente qu'elle n'a rien à faire ici", "fait des histoires"

 

Le document est également émaillé de considérations extra-professionnelles comme "vieux garçon", "chimio depuis deux ans", "a dû avorter [du] deuxième [enfant] pour maladie". "Les propos insultants et humiliants font de plus référence à la vie privée des salariés", s'est offusqué le délégué central de la CGT, Frédéric Le Meur, qui a annoncé avec la CFDT et la CFE-CGC son intention de porter plainte.

 

"MOTS-CLÉS RETENUS MALADROITEMENT, LORS D'UNE PASSATION"

 

Le fichier, découvert à l'occasion d'un déménagement début juillet sur l'armoire d'un open space, était en fait un "cahier de passation" entre deux responsables d'équipe qui se sont succédé. Ces femmes manageuses, âgées de moins de 30 ans, qui font toujours partie de l'entreprise, ont été mises à pied et devraient suivre une formation maison "valeurs et volonté, qui met l'homme au cœur de l'entreprise". "Il s'agissait de mots-clés retenus maladroitement, lors d'une passation", a déclaré le directeur des ressources humaines du groupe, Jean-Pierre Haemmerlein, qui s'est déplacé le 12 septembre pour rencontrer l'équipe.

 

Pour le PDG de Decathlon, Yves Claude, "les écrits de ces deux responsables sont très graves et très humiliants pour les personnes concernées". Les syndicats, qui regrettent le manque de réaction de la direction de leur site, ont demandé aux dirigeants de Decathlon de s'expliquer lors du prochain comité central d'entreprise, le 30 septembre, afin que des "sanctions exemplaires" soient prises.

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 22:03

 

 

Le 19/09

 

 

Bonsoir à tous,

 

Nous sommes de retour de la fête de l’Humanité, qui s’est très bien passée.

Dans le week-end, c’est plus de 5000 signatures de notre pétition ce qui porte le nombre de signatures à plus de 8000.

Près de 600 personnes ont adhéré à notre Comité National de Soutien et de Lutte des salariés de Fralib, dont plusieurs personnalités politiques, du monde du spectacle ou littéraire etc.

Un site internet sera rapidement mis en place pour ce Comité où l’on pourra y adhérer mais aussi retrouver le nom de tous ceux qui l’auront déjà fait et enfin suivre les informations sur notre lutte.

Nous avons pu participer à plusieurs débats et donc encore une fois expliquer notre lutte et la faire partager au plus grand nombre.

Nous avons même pu monter sur la scène centrale de la fête au moment fort, dimanche, où notre lutte a été mise en avant avec ceux de nos camarades de STILL en Picardie qui luttent eux aussi contre la fermeture de leur usine et nous y sommes restés  pendant tout le meeting.

 

Mercredi 21 septembre nous recevrons à 15 h30 à l’usine, André CHASSAIGNE - Député PCF d’Auvergne -  et qui a accepté d’être Co-président du Comité National de soutien et de lutte des salariés de Fralib.

 

Vendredi 23 septembre 18h00 à l’usine, nous organisons la première projection publique du film sur notre lutte Pot de thé / POT DE FER de Claude Hirsch.

Un débat avec les salariés en lutte et le réalisateur suivra...

 

Les courriers des Députés continuent à arriver ; aujourd’hui c’est celui de Guy CHAMBEFORT - Député  du groupe SRC de l’Allier (ci-joint en copie).

 

Côté Média :

Le reportage sur notre lutte dans l’émission Dimanche+ sur Canal+  a bien été diffusé ce dimanche, on peut le retrouver sur internet, le sujet est passé à la fin de l’émission.

N’oubliez pas aussi que nous serons tous les jours de la semaine à partir du 26 septembre au journal de13H00 de France2 dans ce qui s’appelle « le feuilleton de la semaine ».

 

Nous ne lâchons rien et nous continuons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté : contre la fermeture de l’usine, pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité. 

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Le 20/09

 

 

Bonsoir à tous,

 

Aujourd’hui, nous avons eu le plaisir de recevoir une délégation de nos camarades de l’usine Knorr de Duppigheim en Alsace.  Ils resteront avec nous jusqu’à demain ; ils nous ont apporté la pétition signée des salariés et la solidarité financière.

 

Nous préparons la venue demain mercredi 21 septembre 2011 à Fralib d’André CHASSAIGNE - Député PCF d’Auvergne qui est le Co-président de notre Comité National de soutien et de lutte. Il sera accompagné de Marie-Christine VERGIAT - Députée Européenne du Front de gauche -, Pierre DHARREVILLE, Jean-Marc COPPOLA et Michel VAXES.

 

Une rencontre de travail est prévue avec les organisations syndicales pour faire le point sur notre lutte et notamment l’avancement de notre projet alternatif.

 

Nous tiendrons une conférence de presse avec eux à 17h00.

 

Nous vous rappelons que le vendredi 23 septembre 18h00 à l’usine, nous organisons la première projection publique du film sur notre lutte Pot de thé / POT DE FER de Claude Hirsch. Un débat avec les salariés en lutte et le réalisateur suivra...

 

Les courriers des Députés continuent à arriver ; aujourd’hui, c’est celui de Marie-Noëlle BATTISTEL Député Maire PS de la Salle en Beaumont (ci-joint en copie).

 

Côté Média :

Nous serons sur Radio Galère « 88.4 FM » demain matin de 8h00 à 9h00.

Et n’oubliez pas que nous serons tous les jours de la semaine à partir du 26 septembre au journal de13H00 de France2 dans ce qui s’appelle « le feuilleton de la semaine ».

 

Nous ne lâchons rien et nous continuons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté : contre la fermeture de l’usine, pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité. 

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Le 22/09

 

Bonjour à tous,

 

 

 

 

 

Nous avons reçu hier dans notre usine le Co-président de notre Comité National de soutien et de lutte André CHASSAIGNE - Député PCF d’Auvergne, Il était accompagné de Marie-Christine VERGIAT - Députée Européenne du Front de gauche - Michel VAXES Député de Port de Bouc - Jean-Marc COPPOLA Vice - Président du Conseil Régional PACA et Pierre DHARREVILLE secrétaire du PCF des Bouches du Rhône.

 

Cette rencontre a été très constructive, elle nous a permis d’approfondir les tenants et les aboutissants de notre solution alternative et de définir ensemble les premières actions du Comité National de Défense et de Lutte.

 

 

 

Dans la soirée, nous avons rencontré Ségolène Royal avant sa réunion publique à Arles. Nous avons pu partager avec elle sur la situation de notre usine et où on en est de notre lutte. Nous avons notamment échangé sur l’exemple de ce qui a été mis en place dans sa Région Poitou Charente « HEULIEZ ». Elle nous a proposé de mettre à notre disposition les services de sa région sur les aspects convergeant à notre  projet alternatif.

 

 

 

La direction continue dans sa logique de provocation.

 

Au lieu de discuter des conditions de cession aux salariés de ce qui est notre patrimoine collectif « la marque Eléphant »

 

Elle assigne demain vendredi 23 septembre devant le TGI de Marseille 4 représentants des salariés et 2 salariés qu’elle a déjà licenciés.

 

Nous appelons à un large rassemblement devant le Tribunal à partir de 8h15.

 

 

 

 

 

Nous vous rappelons que demain soir vendredi 23 septembre 18h00 à l’usine, nous organisons la première projection publique du film sur notre lutte Pot de thé / POT DE FER de Claude Hirsch. Un débat avec les salariés en lutte et le réalisateur suivra...

 

 

 

Nous ne lâchons rien et nous continuons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté : contre la fermeture de l’usine, pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité. 

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