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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 21:56

Source : Mediapart http://www.mediapart.fr/journal/france/200912/la-bataille-autour-du-gaz-de-schiste-reprend-dans-le-bassin-d-ales

 

| Par Jade Lindgaard

 

 

Officiellement, depuis le discours de François Hollande en ouverture de la Conférence environnementale, c’est clair comme de l’eau de roche : la porte est fermée aux gaz de schiste en France. Le chef de l’Etat demande le rejet de sept demandes de permis et ajoute : « s'agissant de l'exploration et de l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels, telle sera ma position durant le quinquennat. »

 

En réalité, sur le terrain apparaissent des signaux contradictoires avec la doctrine présidentielle. Au point qu’on ne peut dire aujourd'hui que la recherche de ces énergies fossiles est a priori interdite. Concrètement, dans un pays où gaz et pétroles sont difficiles d'accès, la frontière entre fossiles conventionnels et non conventionnels s'estompe, au point de parfois devenir invisible. C'est ce que révèle la série de documents techniques que Mediapart a pu se procurer.

Le 18 septembre, quatre jours après l’allocution du président de la République, la préfecture du Gard convoque neuf maires du département. Objet de la réunion : l’ouverture de travaux de recherche de pétrole par la société suisse MouvOil, détentrice depuis 2010 du permis exclusif de recherches du « bassin d’Alès » (voir ici), à cheval sur le Gard et l’Ardèche.

Le pétrolier souhaite débuter en octobre une campagne de recherche « sismique » afin de sonder par ondes accoustiques la nature du sous-sol, avant de lancer son premier forage d’exploration. Mais il a besoin de l’autorisation des communes pour envoyer ses camions vibreurs.

 

Surprise : à leur arrivée, les édiles découvrent la présence de représentants de MouvOil dans le bureau du préfet. « J’ai demandé à ce qu’ils sortent… Quand je vais chez le docteur, je n’aime pas qu’il y ait une tierce personne », raconte Joël Jolivet, maire de Tharaux. Les élus signifient alors au représentant de l’Etat leur refus de forages et leur intention de prendre des arrêtés interdisant le passage des véhicules.

 

« Il a constaté notre refus. Nous l’avons prévenu de risques de troubles à l’ordre public s’il passait outre notre mécontentement », poursuit Edouard Chaulet, le maire de Barjac. Au même moment, des manifestants s’attroupent devant les grilles de la préfecture (entre 100 et 150 selon le collectif 07 Stop aux gaz de schiste) et des envois massifs d’emails encombrent ses serveurs. Le préfet attend désormais les instructions des ministères de l’écologie et du redressement productif.

 

Le 27 septembre, c’est au tour de la préfecture de l’Ardèche de convoquer les quatre maires concernés par le permis. « Ces maires sont dans l’illégalité et s’opposent sans raison valable, dénonce Jean-Michel Frautschi, président de MouvOil, pour qui, c’est une forme d’abus de pouvoir. »

 

C'est pourtant un drôle de timing, alors qu’est encore fraîche l’encre des compte-rendus des tables rondes de la conférence environnementale. Ce samedi 22 septembre, au moins quatre manifestations doivent se tenir dans le pays contre les gaz de schiste (dans le cadre d’une journée d’action internationale, voir ici).

« Mais cela n'a rien à voir ! Les acquisitions sismiques doivent avoir lieu maintenant, pour passer à travers champ sans abîmer les récoltes et réunir les bonnes conditions météo », explique un expert du bureau de l’exploration-production des hydrocarbures au sein du ministère de l’écologie, qui préfère rester anonyme. Il précise qu’à l’automne dernier, les services de l’Etat avaient demandé à MouvOil de reporter ses recherches, en raison de la campagne présidentielle...

Lire la suite sur le site de Mediapart

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 23:21

Source : Le Canard, 14/08/12

 

effet cocktail canard 14 08

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 23:20

Source : le Canard, 14/08/12

 

barquettes canard 14 08

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 23:17

Source : le Canard, 05/09/12

 

E621 CANARD ME 05 09 12

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 23:09

Source : le Parisien, je 13/09

 

 

 

je 13 09 le parisien medoc 1medoc le parien 13 09 suite

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 22:19

  Sources : Le Nouvel Obs du 20/09 (voir la suite du document dans l'édition de cette semaine. Edifiant !), Le Parisien du 20/09, Libération du 20/09, facebook

 

 

danger monsanto roundup

 

oui ogm poison nouvel obs 20 sept 

  OGM LIBE JE 20 09je 20 sept le parisien ogmje 2O sept le parisien ogm 2

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 20:23
Source :

http://www.petitions24.net/les_anti-gaz-de-schiste_reagissent_a_amontebourg

SVP, allez signer la pétition.

Tout savoir sur le gaz de schiste
Les anti-gaz-de-schiste réagissent à A.Montebourg

Madame Delphine BATHO

Ministère de l’écologie, du développement

Durable et de l’énergie

Grande Arche,

Tour Pascal A et B

92055 – La défense Cedex

 

Monsieur Arnaud MONTEBOURG

Ministère du redressement productif,

139, rue de Bercy

75012 Paris

Mise en ligne le 5 juilet 2012

 

Rassurés, les anti-gaz de-schiste l’avaient été par les déclarations de Delphine BATHO, nouvelle Ministre de l’écologie et du développement durable : "L'ambition est de fixer une feuille de route sur les questions écologiques et énergétiques", a-t-elle rappelé, précisant que "ce sera également une conférence de méthode sur le débat national sur la transition énergétique qui s'ouvrira cet automne, devant déboucher sur un projet de loi de programmation à présenter au premier semestre 2013" et que le gouvernement "a constitué un groupe de travail avec l'objectif de présenter un projet de loi au Conseil d'Etat d'ici la fin de l'année portant, notamment, sur la réforme du Code minier, non conforme à l'article 7 de la charte de l'environnement car il ne respecte pas la consultation et la participation du public, lorsqu'il s'agit de projets d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures ayant un fort impact sur l'environnement".

 

De nouveau inquiets, par ce que l'on pourrait qualifier de « revirement» du Ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg déclarant : "la question de l'exploitation des gaz de schiste doit (…) être posée" (Le Monde, 12 juillet 2012) alors que c'est l'inverse sur son blog : « Le contexte énergétique français est marqué par une forte dépendance aux énergies fossiles, qui fait peser la double menace du changement climatique et de la raréfaction des ressources, et une importance unique à l’échelle mondiale de l’énergie nucléaire dont les coûts et les dangers démontrent ses limites en tant que solution « miracle » et surtout concluant

 

« le gaz de schiste, une fausse bonne idée »

http://www.arnaudmontebourg2012.fr/content/le-gaz-de-schiste-une-fausse-bonne-idee

« En France, nous n’avons toujours pas de pétrole, mais nous avons des idées, hélas pas forcément très heureuses.
Un exemple ? Une des dernière décisions de Jean-Louis Borloo, avant de quitter le ministère de l’Ecologie : autoriser des prospections, sur près de 9.700 km2 – l’équivalent d’un grand département – pour repérer une éventuelle présence de gaz non conventionnel, du type gaz de schiste, sur notre territoire. Les coûts environnementaux d’exploitation d’une telle forme d’énergie, nichée à environ deux mille mètres sous la surface terrestre, sont pourtant considérables. » Ce sont, dit-il « des risques écologiques démesurés, et l’indépendance énergétique ne doit pas se faire au prix de catastrophes environnementales. La difficulté d’extraction de ce gaz serait encore une fois responsable d’une importante pollution atmosphérique qui, ajoutée au risque de contamination des nappes phréatiques, rend cette énergie trop dangereuse pour constituer une ressource d’avenir. »

Le Ministre du Redressement productif aurait-il alors cédé aux sirènes des lobbies pétroliers.

Pourtant, la transition énergétique est une nécessité pour faire face à la société de l'après-pétrole. Contribuer à réorienter la recherche publique française vers les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique et non vers l’extraction d’énergie fossile et défendre un véritable scénario de transition énergétique est une priorité.

En outre, la fracturation hydraulique, seule méthode qui permet d'exploiter des gisements de gaz naturel, pourrait poser un risque pour les sources d'eau potable du fait de l'existence de conduits souterrains naturels, selon une étude publiée lundi 9 juillet aux Etats-Unis [Annales de l'Académie nationale des sciences (PNAS)].

Les anti-gaz-de-schiste demandent :
  • dans la mesure où la question des "gaz de schiste" ne pourra être éludée - de par la loi de programmation énergétique et la réforme du Code Minier – que la société civile des opposants aux gaz de schiste soit consultée sur ce dossier en vue de la Conférence Environnementale qui se doit se tenir les 14 et 15 septembre prochains.
  • le rejet des 14 DEMANDES de permis- qui avaient été mises en ligne en vue de leur octroi - en Ile de France, Aquitaine et Lorraine, ainsi que celui des 17 nouvelles demandes mises en ligne sur le site du Ministère le 8 juin 2012 ;
  • l’annulation de la Commission nationale d’orientation, de suivi et d’évaluation des techniques d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux et des conditions de mise en œuvre de tout projet d’expérimentation de la fracturation hydraulique réalisé aux seules fins de recherche scientifique, mise en place par le décret 2012-385 du 21 mars 2012 ;
  • une réforme du Code Minier, de sorte que l’instruction des Permis Exclusifs de recherches (PER) soient soumis au régime de l’autorisation - et donc à l’étude d’impact environnemental ;
  • le réexamen des 95 demandes de permis en cours d'instruction au Bureau-Exploration-Production-Hydrocarbures après la refonte du Code Minier ;
  • un renforcement du principe du « pollueur-payeur » et la " suppression des subventions en faveur des énergies fossiles" ;
  • une exacte définition juridique des «hydrocarbures liquides y compris les huiles et gaz de roche-mère emprisonnés au sein d'une formation de roche non poreuse et dont l'extraction nécessite de fracturer ou de fissurer cette roche par quelque technique que ce soit » de sorte qu’une distinction puisse être opérée dans les demandes de PER ;
  • une réforme des compétences des régions d’Outre-Mer tels que les actes relatifs à la délivrance, au renouvellement, à la prolongation d'un permis exclusif de recherches, la délivrance et la prolongation du permis d'exploitation, l'autorisation de fusion de permis exclusifs de recherches de mines contigus prévue à l'article L. 141-2 ne leur soient pas exclusivement dévolues.
Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, nous vous remercions par avance de recevoir la société civile en ses observations.
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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 05:30

 

 

Sources : Ligne C, syndicat cgt cheminots Achères via facebook, AFP, Mobilicités

 

Le gouvernement Ayrault prépare une loi réformant la gouvernance du rail et le statut social des cheminots qui devrait être présentée au Parlement au deuxième semestre 2013. Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier abordera le sujet en Conseil des ministres fin septembre, selon l'AFP qui cite une source proche du dossier.

Comme l'avait indiqué Mobilicités au lendemain de l'élection de François Hollande en mai 2012 (lire l'article : une grande loi de programmation ferroviaire), le gouvernement planche sur une loi de programmation ferroviaire sur cinq ans.  "Le ministère des Transports fera probablement une communication en Conseil des ministres fin septembre" sur la réforme du système ferroviaire, a précisé à l'AFP un proche du dossier.
Cette communication sera suivie d'une période de concertation, associant tous les acteurs du dossier, qui débouchera sur un projet de loi au premier semestre 2013, puis un examen au Parlement au second.

Ce projet de loi abordera à la fois la gouvernance du rail et le volet social du dossier. Au plan social, il s'agira de résoudre la distorsion de concurrence résultant des statuts différents des agents de la SNCF et des salariés des entreprises ferroviaires privées comme Colas Rail, Euro Cargo Rail, EuRailCo, VFLI, ou Europorte par exemple. L'objectif est de régler cette question avant les premières expérimentations d'ouverture à la concurrence du transport intérieur de voyageurs, qui pourraient avoir lieu pour les TER à partir de 2014 ou 2015 (lire l'article sur les conclusions des Assises du ferroviaire en fin de page).


RFF-SNCF : voix discordantes

Sur la gouvernance, la loi devra trancher l'épineuse question de la séparation, ou de la réunification, de l'opérateur historique (SNCF) et du gestionnaire des infrastructures, Réseau Ferré de France (RFF). Une loi de 1997 a séparé la gestion des infrastructures, attribuée à RFF, de l'exploitation du réseau assurée par  la SNCF et les opérateurs privés.
Problème, la SNCF abrite toujours et gère, pour le compte de RFF, la Direction de la circulation ferroviaire et SNCF Infra (maintenance et entretien des voies).

Le dispositif prévoit également que la SNCF acquitte à RFF des péages pour l'utilisation des voies et la partie ferroviaire des gares.
Ce dispositif complexe est une source de tensions entre les deux groupes qui s'accordent sur l'idée de réforme mais qui s'opposent sur ses modalités.
RFF souhaite ainsi conserver, et même accentuer, sa maîtrise du réseau alors que la SNCF prône l'intégration du gestionnaire de l'infrastructure au sein d'une holding SNCF, selon le modèle allemand.

Fervent défenseur de la séparation stricte entre gestion des rails et des trains, le président de RFF, Hubert du Mesnil, dont le mandat arrive à échéance le 5 septembre 2012 sera maintenu à son poste jusqu'à fin septembre pour "gérer les affaires courantes", a indiqué à l'AFP une source proche dossier.
"Le gouvernement prendra une décision d'ici là" sur son remplacement, a précisé à l'AFP la même source, n'excluant pas la possibilité que Hubert du Mesnil, 62 ans, puisse être reconduit dans ses fonctions.

Nathalie Arensonas (avec AFP)


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Une grande loi de programmation ferroviaire prévue en 2013

Comment le nouveau gouvernement abordera-t-il la délicate question de la gouvernance ferroviaire ? L'arrivée de Frédéric Cuvillier, député-maire de Boulogne sur-Mer, au ministère des Transports et de l'Économie maritime est une surprise. Selon nos informations, une loi de programmation ferroviaire sur cinq ans devrait être élaborée dans les mois à venir. Elle serait proposée devant le Parlement au printemps 2013.

A condition bien sûr que la gauche remporte les législatives en juin 2012, le gouvernement tout juste constitué autour du premier ministre Jean-Marc Ayrault devrait s’inspirer de la feuille de route dessinée par le groupe de travail conduit par Roland Ries, chargé d’élaborer avec plusieurs parlementaires socialistes et des hauts fonctionnaires, le programme transport du candidat Hollande durant la campagne présidentielle.

Roland Ries, sénateur-maire de Strasbourg a décliné le poste de ministre des Transports au profit de Frédéric Cuvillier. Et si ce proche de François Hollande, député-maire de Boulogne-sur-Mer récupère au passage un ministère expréssement maritime, un gros dossier ferroviaire attend le nouveau locataire de l'Hotel de Roquelaure.
Selon des informations recueillies par Mobilicités auprès de membres de ce groupe de travail, il n’y aura vraisemblablement pas de grand bouleversement dans la cohabitation entre Réseau ferré de France (RFF) et SNCF Infra, tous deux en charge de l'infrastructure ferroviaire.

La philosophie serait plutôt à une poursuite de la ligne consensuelle dessinée fin 2011 à l’issue des Assises du ferroviaire visant à optimiser le fonctionnement du système ferroviaire : amélioration des process et des procédures de travail au quotidien de la SNCF et de RFF dans la programmation et la conduite des travaux, et poursuite du rapprochement de la Direction des circulations (DCF) et de RFF.

Une règle d'or sur les rails

Les réflexions du groupe Ries se son heurtées à la dette historique héritée de la SNCF et logée chez RFF. A près de 30 milliards en 2012, elle rend très délicate toute grande modification de l’architecture ferroviaire. "La création d’une holding d’Etat coiffant les deux établissements publics pourrait amener Bruxelles à requalifier les 30 milliards d’euros de passif de RFF en dette souveraine", pointe en effet cette source proche du dossier.

Dans ce contexte, une grande loi de programmation ferroviaire sur cinq ans sera élaborée dans le mois à venir. Elle serait proposée devant le Parlement vers le printemps 2013.

Sachant qu’il manque un milliard d’euros par an pour le fonctionnement du réseau et que la priorité est à la poursuite de la rénovation du réseau, préalable à toute augmentation des parts modales du transport par rail, le texte viserait à réguler la dette du rail et à établir une visibilité dans les investissements.

Selon un scénario, le principe d’une "règle d’or" pourrait être proposé. L’idée serait qu’une part  (40, 50, 60% ?) des dépenses de fonctionnement du réseau soit obligatoirement couverte par les recettes commerciales.

Dans ce cadre, l’ARAF, l’Autorité de régulation des activités ferroviaire pourrait voir son rôle accru en matière économique. Elle pourrait être amenée à jouer le rôle d’auditeur ou de sorte de Cour des comptes du rail. Avec ou sans pouvoir de sanction ? 

Marc Fressoz


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Les lignes TER seront ouvertes à la concurrence dès 2014 et le gestionnaire des infrastructures ferroviaires sera unique

En clôture des Assises du ferroviaire le 15 décembre 2011, la ministre des Transports a décidé d'autoriser les régions volontaires à expérimenter la concurrence sur les lignes TER. Les trains d'équilibre du territoire (TET) seront aussi libéralisés. Concernant la gouvernance, Nathalie Kosciusko-Morizet a tranché : le gestionnaire des infrastructures ferroviaires sera unique. Qui va gagner la bataille du rail : la SNCF ou RFF ? Réponse au printemps 2012.


Lancées mi-septembre 2011 par le gouvernement, les Assises du ferroviaire censées aiguiller l'avenir du rail français, ont rendu leurs conclusions le 15 décembre, comme prévu. Trois mois au cours desquels quatre commissions (Europe, gouvernance, économie, filière industrielle) ont auditionné un millier de parties prenantes (syndicats, opérateurs, industriels, chargeurs, associations d'usagers, élus) pour rendre des recommandations (à télécharger ci-dessous).

Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) en retient dores et déjà trois, "les autres propositions ne sont pas encore arbitrées", a précisé la ministre des Transports lors d'un point presse :

  • Lancement à partir de 2014 d'une "expérimentation" visant à ouvrir à la concurrence les TER, "Pour les régions qui le souhaitent", a déclaré la ministre. Et libéralisation des TET, les Trains d'équilibre du territoire (Corail Intercités, Teoz et Lunéa) subventionnés par l'Etat jusqu'à fin 2013.
 Cette ouverture à la concurrence se fera "dans un cadre social harmonisé" pour les employés du ferroviaire, a ajouté NKM. Autrement dit, dès qu'une convention collective du transport ferré de voyageurs national sera élaborée, à l'image de celle en cours de finalisation pour le fret (lire).
Celle-ci ne s'applique toutefois pas à la SNCF à cause du statut spécial de ses cheminots qui leur offre des avantages sociaux béton (garantie de l'emploi, départ à la retraite à 50 ans pour les agents de conduite, à 55 ans pour les autres, etc.).

Selon le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, la cohabitation de deux régimes sociaux différents conduit à une distorsion de concurrence entre l'opérateur historique et les entreprises privées qui ont déjà grignoté 20% de parts du marché du transport de marchandises.

La future convention collective voyageurs "associera tous les acteurs, dont la SNCF, pour éviter les travers du fret", a insisté la ministre des Transports.
Fin août 2011, elle avait chargé le président de la section sociale du Conseil d'Etat, Olivier Dutheillet de Lamothe, de mettre en place un groupe de travail pour imaginer l'harmonisation de l'organisation du travail dans toutes les entreprises ferroviaires, SNCF et privées. L'ancien conseiller social de Matignon pendant les grèves de 1995 doit auditionner les syndicats et la direction de la SNCF en janvier 2012.  

Auditionnées pendant les Assises, les deux organisations patronales, l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP) qui a mené les négociations de la convention collective du fret, et l'Association française du rail (AFRA) (1) , s'accordent sur la nécessité d'une loi pour encadrer la négociation d'une convention collective du transport ferroviaire de voyageurs. Pour que cette fois, la SNCF et les entreprises privées se retrouvent autour de la même table des négociations.

L'enjeu, c'est de définir clairement les conditions de transfert des agents de la SNCF si l'entreprise publique perd un marché contre un nouvel entrant, mais aussi que l'organisation du travail (amplitudes horaires, classification des métiers etc.) soient la même pour les cheminots du public et du privé. Sans toucher au fameux statut des agents SNCF. Bel exercice d'équilibre en vue.

  • Concernant la gouvernance ferroviaire, pierre d'achoppement entre la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), l'Etat décide d'unifier le gestionnaire d'infrastructures en réunissant SNCF Infra, la Direction de la circulation ferroviaire (DCF actuellement rattachée à la SNCF), et RFF.
"J'ai demandé aux services de l'Etat, à RFF et à la SNCF de remettre, au printemps 2012, un calendrier et une proposition de nouvelle organisation" a précisé la ministre. Une position défendue par l'UTP qui représente les nouvelles entreprises ferroviaires ainsi que l'opérateur historique, la SNCF.
La ministre des Transports estime que le "statu quo n'est plus possible", à savoir une gestion du réseau ferré  bicéphale. Mais qui aura la tête tranchée : RFF ou la SNCF ?

L'Etat va t-il choisir le modèle britannique qui sépare clairement l'exploitation des lignes et la gestion des infrastructures ferroviaires, ou bien le modèle allemand dans lequel l'opérateur historique (Deutsche Bahn) a aussi la compétence sur la gestion des infrastructures, avec sa filiale DB Netz ? "Aucun des deux, nous cherchons une troisième voie, un modèle à la française, mais eurocompatible", à répondu NKM. Ça promet...

La ministre a par ailleurs indiqué que le décret gare qui doit organiser des conditions d'accès non discriminatoires aux services essentiels en gare pour tous les transporteurs - les privés et la SNCF - sera signé rapidement. Ce décret a reçu l'accord du Conseil d'Etat.

  • Enfin, NKM a annoncé la création de Fer de France, "une structure de coopération de la filière ferroviaire française pour renforcer la compétitivité des constructeurs à l'international". Son président doit être nommé en février 2012.
Nathalie Arensonas

(1) L'UTP compte les opérateurs privés ferroviaires ainsi que le SNCF parmi ses adhérents, l'AFRA ne regroupe que les privés (Veolia, Trenitalia, Colas Rail, Euro cargo rail, T3M, Europorte, Vossloh).



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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 20:35
 
 
11 juin
 
 
 
Vêtue d’une robe fleurie et d’un sac rempli d’objets dangereux tels qu’une pomme, une bouteille d’eau et trois livres, j’ai voulu pointer du doigt la haute présence policière et l’attitude frôlant le terrorisme du SPVM depuis le début du conflit gouvernemental en lisant calmement 1984 de George Orwell, un roman d’anticipation présentant une société prise avec un régime policier totalitaire.
Après m’être faite fouiller par un policier à mon arrivée au métro Berri-UQAM, j’ai pris place dans un wagon en direction de la station Jean-Drapeau, mon livre à la main. Lors de mon retour vers le centre-ville, j’ai lu face à un policier et une femme a lu avec moi, par-dessus mon épaule.
 
Nous avons été prises en photographie et le policier, voyant que nous étions deux dangereux personnages, a appelé son équipe en renfort pour nous accueillir en bonne et due forme à Berri. 
 
Avec les autres passagers du wagon, nous avons été placés face contre mur et nous avons ensuite été amenés à l’extérieur, par les sorties de secours, où on nous a dit de ne pas revenir sous peine d’être arrêtés.
Aucune réponse lorsque j’ai demandé ce qu’il y avait de mal à lire dans le métro.
 
J’ai commis un acte irréparable de désobéissance civile en redescendant dans la station et en retournant lire dans un wagon. Lorsque les policiers m’ont vu manger ma pomme, ils m’ont crié qu’ils reconnaissaient mes tatouages et m’ont interceptée. J’ai demandé ce que j’avais fait de mal, autre que de lire pacifiquement, et j’ai eu pour réponse que j’avais désobéi à leurs ordres. J’ai reposé ma question, à savoir ce qu’il y a de mal à être dans le métro à lire, et je n’ai pas eu de réponse.
 
On m’a mise en état d’arrestation et les deux policiers se sont fait un chaleureux high five pour se féliciter de leur bon travail. On m’a amenée, telle une criminelle, au centre de détention du SPVM au centre-ville de Montréal, où on m’a prise en photographie sous toutes mes coutures. Après avoir enregistré tous mes effets personnels, les policiers m’ont conduite à la cellule 52 où étaient présentes trois autres femmes.
 
J’ai passé la journée derrière les barreaux, autour d’une toilette sale, couchée sur un banc, sans savoir quand j’allais être relâchée, pour avoir lu dans un wagon de métro et pour avoir récidivé à cet acte révolutionnaire. Vers 15h30, j’ai été libérée avec un constat d’infraction me disant que tout ce cirque avait eu lieu pour un refus de circuler.
 
État policier ? J’ai honte de mon Québec.
 
Dérive totale au Québec. On est passé de »agent de la paix » à « force de l’ordre »… 1984 = 2012
 
SVP viraliser ce témoignage!
 
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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 20:24

Source : log Alexis CORBIERE, 12 juin 2012

http://www.alexis-corbiere.com/index.php/post/2012/06/12/R%C3%A9ponse-aux-injures-de-NKM-et-Jupp%C3%A9-contre-M%C3%A9lenchon...

 

A la fin de l’année 1904, déjà, le grand Jaurès était la cible répétée des pires attaques de la droite et de l’extrême droite de l’époque. Paul Déroulède, le Le Pen de cette période, avait déclaré : « Je vous tiens, Monsieur Jaurès, pour le plus odieux pervertisseur de conscience qui ait jamais fait en France le jeu de l’étranger ». Cette dernière injure, faisant suite à des dizaines d’autres, avait faire dire à Jaurès devant ses amis : « Je n’en peux plus. Depuis quelques temps, je les sens tous là prêts à m’insulter dans ma femme ou dans ma fille. Je reçois des lettres d’ordures. Je sens grimper les limaces. Je me sens couvrir de crachats. (..) Je ne veux pas qu’on se croie tout permis, qu’on me mette dans la rue le bonnet d’âne ».

 

108 ans plus tard, je repense à ces mots de Jean Jaurès et à mon camarade Jean-Luc Mélenchon. Depuis quelques mois, et particulièrement quelques jours, tout est permis contre lui et le Front de Gauche. Je dis bien tout et de tous horizons. Il avait déjà été moqué et insulté il y a presque un an par des responsables socialistes, qui le considéraient comme « pire que Le Pen » (Jean-Paul Huchon), comme « dangereux pour la démocratie » (Manuel Vals) et j’en passe… Tout cela a préparé le terrain au FN qui s’est déchaîné contre nous et qui a suscité pas moins de six tracts anonymes d’injures dans la 11e circonscription du Pas de Calais. Et voilà maintenant que c’est l’UMP qui nous crache au visage. Les gredins !

 

 

Ce qui me sidère à ce stade c’est le peu de réaction depuis des semaines de la direction du PS et des autres partis de gauche pour défendre Jean-Luc Mélenchon et tout le Front de Gauche.

 

 

 

Alors, de quoi s’agit-il pour ceux qui n’ont pas suivi ? Lundi 11 juin, au journal de 20h00 de France 2, la députée UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, ex porte parole de Nicolas Sarkozy, a sous entendu devant David Pujadas que les partis du Front de Gauche « n’aimaient pas la République » et a affirmé que Jean-Luc Mélenchon « accueille sur son site internet les gens qui font profession d’antisémitisme ».

 

 

Ces propos intolérables sont totalement ignobles et absurdes. Ils sont des mensonges grossiers sans aucun fondement. Dans quel but ? Simple à comprendre en réalité. Ils servent à faire diversion pour masquer les alliances qui sont en train de se nouer dans plusieurs circonscriptions entre la droite et l’extrême droite. NKM le sait très bien. Ces inventions calomnieuses viennent de sortir du chapeau de l’UMP et ne correspondent à rien. Pour preuve, la même disait de Jean-Luc Mélenchon le 1er avril 2012 à propos de sa campagne présidentielle « il a su créer une dynamique, parce qu’il a une identité forte, il met de l’authenticité et il fait des propositions ». Elle était alors bien obligée de reconnaître la qualité de notre campagne sans utiliser des calomnies. Pourquoi trois mois plus tard, utiliser des attaques aussi basses ? C’est bien que désormais il faut justifier les arrangements qui se nouent ici ou là entre l’UMP et le FN et par voie de conséquences fabriquer de toutes pièces un parti « pire que le FN » à gauche pour dire que finalement pour la droite s’allier à Marine Le Pen n’est pas si grave. La manœuvre est grossière. Le problème, je le répète, est qu’elle a été nourrie par beaucoup de responsables socialistes, d’EELV et d’autres qui sont restés atones devant les injures que subissait sans cesse Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche. Pire, certains les ont même encouragées et alimentées. Et je n’ouvre pas ici le dossier de tous les articles de presse renvoyant dos à dos le FDG et le FN, voire même trouvant Marine Le Pen si sympathique, si belle, si laïque, si républicaine, etc… Nous en reparlerons une autre fois.

 

 

Ce matin sur France Inter, la charge UMP reprend. C’est Alain Juppé qui justifie à nouveau ces calomnies. Le journaliste Patrick Cohen lui a demandé de préciser, et c’est alors que Juppé a expliqué de façon confuse que Jean-Luc Mélenchon aurait relayé sur son blog un appel lancé par le célèbre compositeur grec Mikis Théodorakis pour défendre la Grèce contre les plans d’austérité qui lui étaient imposés. Et, c’est cela qui, selon Juppé, servirait à étayer leurs injures.

 

 

Ici, pour comprendre, je vous demande de suivre avec attention mon propos qui fait suite à quelques recherches réalisées ce matin. D’abord, vous allez me dire, mais quel rapport avec l’antisémitisme ? Mikis Théodorakis aujourd’hui âgé de 87 ans est un musicien grec connu en France comme un homme de gauche jusqu’à la fin des années 80. Résistant durant la guerre, militant contre la dictature des Colonels, violement battu lors d’une manifestation, emprisonné, etc.. C’est le symbole de l’intellectuel courageux qui lutta au péril de sa vie contre l’extrême droite. Le 13 avril 1970 il s’est exilé à Paris où il sera un proche de Mélina Mércouri, Costa-Gavras et tous les grecs de gauche. Il sera également ami d’Olof Palme, Willy Brandt et François Mitterrand. Tous les socialistes savent même que c’est lui qui composera la musique de l’hymne du PS de cette époque, le célèbre « Changer la vie » sur des paroles d’Herbert Pagani, qui est encore chanté régulièrement dans les fins de congrès par les militants ayant de la mémoire.

 

 

Une fois rentré en Grèce, au milieu des années 80, par rejet du PASOK, il semble qu’il ait évolué progressivement, puisqu’il aurait même été un candidat en 1989 sur les listes du parti de droite Nea Dimokratia (Nouvelle Démocratie) qui est l’organisation sœur de l’UMP en Grèce. Mais désespéré par la situation économique et sociale de son pays, il évoluera à nouveau vers la gauche. C’est dans ce contexte, dans lequel il ne faut à mon avis pas négliger son grand âge, qu’il a fait sur une chaîne de la télévision grecque en 2011 des déclarations antisémites inacceptables. Rien de cela ne sera relayé en France par un quelconque média ayant une audience de masse.

 

 

Parallèlement, au cœur de la crise financière grecque, au début de l’année 2011, il impulse un appel « Aux peuples européens » demandant l’arrêt des politiques d’austérité qui se conclue par « Nous ne vous demandons pas de soutenir notre combat par solidarité, ni parce que notre territoire a été le berceau de Platon et Aristote, Périclès et Protagoras, des concepts de démocratie, de liberté et d’Europe. Nous ne vous demandons pas un traitement de faveur parce que nous avons subi, en tant que pays, l’une des pires catastrophes européennes aux années 1940 et nous avons lutté de façon exemplaire pour que le fascisme ne s’installe pas sur le continent. » Puis : « bâtissons ensemble une Europe nouvelle ; une Europe démocratique, prospère pacifique, digne de son histoire, de ses luttes et son esprit. Résistez au totalitarisme des marchés qui menace de démanteler l’Europe en la transformant en tiers-monde, qui monte les peuples européens les uns contre les autres, qui détruit notre continent en suscitant le retour du fascisme ». Cet appel qui aura un réel écho européen sera effectivement relayé par le blog de Jean-Luc Mélenchon en juin 2011. Comment imaginer que l’homme qui écrit cela, au vu de son passé, connu pour être un grand compositeur, antifasciste, socialiste, puisse être devenu sur la fin de sa vie antisémite ? Impossible à mes yeux. D’autant que deux jours avant Mélenchon, le 13 juin 2011, le site de Marianne 2 a publié l’appel de Théodorakis (cliquez ici). Pourquoi les attaques de l’UMP ne visent-elle pas ce journal ? Pourquoi ne disent-elles pas aussi que ce journal « accueille sur son site internet les gens qui font profession d’antisémitisme » ? Parce qu’évidemment, elles seraient aussitôt pulvérisées et l’UMP serait attaquée en justice par la rédaction de Marianne.

 

Je donne aussi un autre argument. Le 22 mars 2007, Mikis Théodorakis se voit remettre la légion d’honneur par Renaud Donnedieu de Vabres (voir photo) alors Ministre de la Culture. Le Ministre lui rendra un long hommage appuyé et dira notamment : "Si vos chants ont toujours été associés aux luttes du peuple grec, votre musique s’est également déployée hors de ces frontières, grâce à des chefs d’oeuvre du cinéma (..), vous avez chanté votre amitié pour la Turquie, terre dont votre mère Myrto était une réfugiée. C’est la dimension universelle de votre musique que l’UNESCO a consacrée, en vous décernant son prix de la Musique en 2005. " Juppé et NKM n’y verront rien à redire. et même quelques mois plus tard, elle deviendra membre du gouvernement UMP qui décore Théodorakis. Personne ne fera alors la moindre critique, car pour tout le monde, Théodorakis est un artiste reconnu comme une figure de la résistance à l’extrême droite.

 

A ma connaissance, il faut attendre une petite note datant du 15 août 2011 sur la fiche wikipédia (dont tout le monde sait qu’il faut vérifier la rigueur des informations qu'on y trouve) de Mikis Théodorakis, pour commencer à entendre parler en France des propos antisémites inacceptables qu'il a tenus à la TV. Reconnaissons que tout cela est alors passé totalement inaperçu. Parallèlement, la campagne présidentielle a débuté. De multiples combats s’engagent, les regards sont désormais ailleurs.

 

Comment dans ces conditions, est-il possible de ne pas rejeter fermement les propos de Juppé et NKM ? Toute la gauche devrait être vent debout pour nous défendre. Comment ne pas admettre le caractère de basses provocations de l’UMP ? Voilà un artiste grec, connu de tous pour être un homme de gauche engagé dans la lutte contre le fascisme, auteur de l’hymne du PS, décoré en 2008 par un gouvernement UMP, à l’initiative en 2011 d’un appel très digne contre les politiques d’austérité qui frappent son pays. Cela, c’est ce que tout le monde sait de bonne foi en France. Qui peut imaginer il y a un an que le même tienne des propos à caractère antisémite un soir sur une TV grecque ? Impossible. Alors, comment peut on faire reproche à posteriori aux journalistes et nombreux militants français, comme Jean-Luc Mélenchon, qui en toute bonne foi ont relayé cet appel ?

 

Je conclus sur l'objet réel et la raison de tout cela. Il ne faut avoir aucune naïveté. La droite en crise est cette semaine rudement secouée par la pression qu’exerce le FN sur ses militants et ses élus. Désormais, des alliances vont avoir lieu. Nadine Morano drague ouvertement l'électorat lepeniste en faisant la Une du Minute de cette semaine. Gérard Longuet milite pour "dépestiférer" le FN. Dans deux circonscriptions au moins (Gard et Bouche-du-Rhône), le candidat UMP arrivé troisième, mais pouvant se maintenir, se retire et appelle publiquement à voter FN contre le PS. Ailleurs, l'électorat UMP, encouragé idéologiquement par ses responsables, va faire élire des députés FN. Pour justifier cette capitulation et ces liens avec ce parti xénophobe qui se noue progressivement mais sûrement, ils nous crachent dessus, comme d’autres le faisaient contre Jaurès, il y a plus d’un siècle. Empêchons, comme le disait le grand socialiste, « les limaces de grimper ». Et, on le sait, tant de haine a fini par armer le bras d’un exalté… Qui dit qu’un nouveau Raoul Villain n’est pas en train de déambuler dans les rues de Paris ?

 

Sur le terrain de la lutte contre l’antisémitisme, cet infâme poison, le Front de Gauche et ses militants sont toujours en première ligne. Nous sommes depuis toujours de tous les combats. Récemment, c’est encore nous qui avons le plus fort dénoncé le fait que Jean-Marie Le Pen réhabilite l’écrivain antisémite collaborateur Robert Brasillach sous les applaudissements de ses troupes et de sa fille. Le silence des autres partis contribuent à une banalisation que nous n’acceptons pas. De plus, utiliser le qualificatif infâmant d'antisémite de façon inadaptée et en toute situation dessert profondément la lutte contre l'antisémitisme.

 

Aujourd’hui, il y a urgence. J’appelle donc tous les dirigeants de la gauche française à défendre Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche face aux attaques du FN et désormais de l’UMP. Ce n’est pas seulement notre honneur qui est en jeu. C’est aussi le leur.

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