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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 06:03

Bonjour à tous,

 

Nous avons terminé la 2ème réunion dans le cadre de la nouvelle procédure réengagée par la direction.

Après une suspension de séance lundi à 19H00, la réunion a repris hier matin pour se terminer hier soir à 18H00.

Le cabinet d’expertise Progexa désigné par le CE a présenté et remis son rapport le 4 avril 2011.

Comme à l’occasion de la 1ère procédure, la direction de FRALIB persiste dans son attitude déloyale, en ne communiquant pas à l’expert les informations et documents mis à sa charge aux termes de l’ordonnance du TGI de MARSEILLE du 4 février 2011et lui permettant d’éclairer utilement et totalement les membres du CE.

La direction de FRALIB prétend que les représentants des salariés n’ont pas souhaité préciser leurs demandes d’informations ni  poser des questions.

Il s’agit là d’une grossière manœuvre. Le contenu des informations que devait communiquer la société FRALIB ressort clairement des termes de l’ordonnance évoquée plus haut.

La direction de FRALIB prétend être dans une démarche  de dialogue et d’ouverture ;

il n’en est rien, et pour preuve elle persiste dans son attitude empreinte de manœuvres et de déloyauté.

Les syndicats et le Comité d’Entreprise ne manqueront pas de tirer toutes les conséquences d’une telle attitude.

 

Nous avons lancé une grande initiative populaire pour :

Le vendredi  22 avril 2011 à 11 H 30

devant l’usine historique

97 Boulevard Camille Flammarion à Marseille

 

Au cœur la question du maintien de nos emplois et de l’activité industrielle dans Marseille le Département et la Région.

 

Cette initiative consacrera un moment fort sur notre marque du « Thé Eléphant » pour rappeler qu’elle est née ici et qu’elle nous appartient. Ce sera aussi l’occasion de continuer à monter le niveau de notre lutte pour imposer à UNILEVER notre projet alternatif et nos exigences.

 

Les organisations syndicales CGT et CFE/CGC de Fralib, appellent les partis politiques, les associations, l’ensemble des salariés, leurs familles, les actifs, les précaires, les privés d’emploi, les jeunes, les retraités, à se mobiliser à nos cotés et  nous  vous invitons au grand rassemblement populaire et d’envergure :

 

 

Nous ne lâcherons rien et nous continuerons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté contre la fermeture de l’usine pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité. 

 

Encore et toujours :

continuons le Boycott de LIPTON    

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

 

 

Hasta la victoria siempre !

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 21:48

Bonsoir à tous,

 

Vendredi 25 mars 2011 le Conseil Régional a voté en Commission permanente  une délibération nous concernant. Cette décision démontre que le Conseil Régional s’inscrit dans la construction d’un projet alternatif  à la fermeture de notre site.

Cela bouge autour de notre projet alternatif et de nos exigences syndicales, nous avons donc dépassé aujourd’hui l’étape du simple soutien.

 

Nous voudrions notamment souligner dans la délibération du Conseil Régional en page 3 « qu’il est stratégique de maintenir les 182 emplois à Gémenos soit dans le giron du Groupe UNILEVER en changeant l’organisation des productions ou en réinvestissant, soit en permettant la reprise d’activité, dans le cadre d’un nouveau process industriel pour relancer la production ou apporter des marchés de substitution. Cette poursuite de l’activité devra prendre en compte les attentes des salariés et des collectivités en matière de pérennisation du site de Gémenos ».

 

Cette délibération décide « d’approuver le principe d’une aide au CE de FRALIB afin de lui permette de financer une étude qui devra faire l’état des lieux technique, commercial et économique précis et à partir de cela trouver les différents modèles de réindustrialisassions envisageables, y compris par la recherche d’un partenaire industriel »(voir la délibération jointe).

 

C’est un pas en avant qui met en échec la tentative de la direction d’UNILEVER d’isoler les salariés.

 

Bien entendue nous serons de la manifestation jeudi 31 mars à Marseille pour la venue des ministres du travail et de la santé pour défendre nos emplois, nos salaires notre protection sociale, nos services publics, nos industries….

 

Nous organisons un rassemblement interprofessionnel le lundi 4 avril à Fralib à 12h00 jour de la 2ème réunion dans le cadre de la procédure réengagée par la direction et à l’occasion de laquelle le cabinet d’expertise Progexa désigné par le CE remettra son rapport.

 

Conscients de la nécessité de répondre au niveau nécessaire aux contre-feux allumés par UNILEVER face à notre projet alternatif et à nos exigences, nous construisons également pour mi avril une grande initiative populaire sur la question du maintien de nos emplois  et de l’activité industriel avec au cœur la marque du « Thé Eléphant ».

Nous souhaitons a cette occasion y associé les partis politiques et les collectivités Territoriales pour qu’ils aient l’engagement politique nécessaire pour que notre projet soit « l’alternative » à la décision d’UNILEVER de sacrifier 182 familles.

 

Nous ne lâcherons rien et nous continuerons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté contre la fermeture de l’usine pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité. 

 

Encore et toujours :

continuons le Boycott de LIPTON    

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

 

 

Hasta la victoria siempre !

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 21:10

 

 

 Source : l'écho républicain lu 28 mars

 

artcile echo transbeauce lu 28 mars

 

 

 

Source : l'écho républicain ma 29 mars

 

article transbeauce echo ma 29 mars

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 16:35

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(dessin Babouse)

 

 Avec les suppressions de postes d'enseignants depuis trois ans, 16 000 prévus cet année, autant l'année prochaine, l'enseignement public est en train de mourir à vitesse grand V. Cette logique purement comptable et libérale scinde en deux la population :

 

ceux, à l'exemple des décideurs de cette casse et des éxécutants, qui ont les moyens de payer les cours "optionnels" pour la future "élite" de demain...

 

et le reste, futurs esclaves du MEDEF qui ne devront pas trop penser par eux-mêmes,tous juste bons à apprendre "TITEUF" !!

 

Demain, ce sera votre école, votre collège, votre lycée... !!

 

  Source : l'écho républicain di 20 marsecho-manif-profs-di-20-mars-copie-1.jpg

 

 

Source : l'écho républicain lu 21 mars

 

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 Source : l'écho me 23 mars

authon du perche classe me 23 mars

 

Source : l'écho républicain je 24 mars

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 Source : l'écho républicain lu 28 mars

 

fermeture classe langey echo lu 28 mars

 

 

 

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 22:32

Bonsoir à tous,

 

Un petit peu de nos nouvelles, vendredi dernier nous avons eu une nouvelle réunion technique au Conseil Régional. Nous nous y sommes rendus accompagnés de nos structures et de nos experts. Cette réunion sur notre projet alternatif a une nouvelle fois été très constructive.

Nous continuons à mettre tout en œuvre pour que notre projet soit « l’alternative » à la décision d’UNILEVER de sacrifier 182 familles pour gaver encore plus leurs actionnaires et engraisser leurs serviteurs.

Nous ne lâcherons rien et nous continuerons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté contre la fermeture de l’usine pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité. 

 

Encore et toujours :

continuons le Boycott de LIPTON    

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

 

Dans cette période, nous avons constaté que le groupe AUCHAN n’est plus alimenté par les produits d’UNILEVER.

Sur ce coup là nous n’y sommes pour rien, ce n’est pas nous qui vidons les rayons d’AUCHAN, ils sont en conflit avec UNILEVER (voir ci-joint les affichettes trouvés dans les rayons et l’info sur les sites AUCHAN DRIVE sur internet).

A savoir aussi qu’UNILEVER a été condamnée en Allemagne pour échange illégale d’information (voir document joins a ce message).

 

Je joins également le tract des organisations syndicales du siège d’UNILEVER France qui dans le cadre des NAO 2011 n’ont pas signé d’accord. Il est utile de le souligner car ce n’est pas si fréquent que cela arrive au siège, la colère des salariés d’UNILEVER est bien partout.

En ce qui concerne nos NAO 2011 à FRALIB, on est toujours au même point, c'est-à-dire dans l’attente des informations sur les salaires des Cadres (voir les derniers échanges de courrier sur ce sujet).

 

Nous remercions la comédienne humoriste AUDREY VERNON speakerine sur Canal+ décalé qui, invitée dans l’émission de TADDEI « Ce soir ou jamais » le 16 mars, a glissé quelques mots sur notre lutte. Elle a été d’une pertinence parfaite au cours de cette émission, c’est suffisamment rare à la télé pour le souligner. La vidéo est ci-dessous ; le passage sur FRALIB est à 13 minutes 

 

http://www.dailymotion.com/video/xhowbx_audrey-vernon-les-capitalistes-ne-fabriquent-rien_news

 

Hasta la victoria siempre !

 

 

Amicalement Olivier.

 

Consulter  notre site internet : http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/     http://www.udcgt13.fr/      http://www.fnafcgt.fr/

 

Reçu le 22 mars 

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 21:43

Monsieur le Président,

 

En préambule à mon propos, je voudrais dire toute notre solidarité avec le peuple Japonais blessé, meurtri, après le tremblement de terre et le Tsunami qui s’en est suivi semant la mort, la misère, la désolation. Cet évènement naturel d’une puissance extrême est maintenant suivi d’un nouveau drame extrêmement inquiétant dû à de multiples explosions d’une centrale nucléaire.

Sur ce point, il faut savoir que dans ce pays en pointe du système Capitaliste et de la libéralisation, les centrales nucléaires sont privées. Et pour la société TEPCO, la multinationale qui exploite cette centrale, la devise pourrait se résumer à : « le profit à tout prix ». Rappelons qu’en 2003, cette entreprise insistait sur la nécessité d’une « rationalisation de l’ensemble des opérations, y compris la réduction des coûts de maintenance » pour « sécuriser » ses profits. Faire de la maintenance, donc de la sécurité des équipements, une variable d’ajustement ? TEPCO ne s’en est pas privé par le passé. Dans un communiqué, la CGT énergie relève : « il semblerait que la compagnie ait attendu la dernière limite pour noyer le coeur du réacteur en pompant l’eau de mer. En effet, si l’on noie le coeur d’une centrale, celle-ci devient inutilisable » On connaît la suite, bien sûr, la propriété publique n’est pas en soi une assurance tous risques dans ce domaine.

 

Mais jusqu’à quelles effroyables dérives peut conduire la hantise du profit. Et les politiques menées en Europe et en France visant à démanteler les entreprises publiques de services publics dans une logique ultralibérale pour mieux répondre aux attentes du Capital suivent ce chemin.
Ainsi, EDF a vu son statut modifié en 2004 passant d’EPIC (Etablissement Public Industriel et Commercial) en société anonyme. Autre coup extrêmement grave porté récemment par le vote du parlement est la loi Nome sur l’organisation du marché de l’électricité, prévoyant la cession d’un quart de la production nucléaire historique d’EDF à ses concurrents durant quinze années.

Il est urgent d’arrêter ces dérives libérales et de revenir à des entreprises 100 % publiques avec les moyens adéquats et sous le contrôle des salariés, car tous les services publics Français sont touchés : la Poste, la Santé, l’Education,… et bien sûr, la SNCF qui n’échappe pas à cette dérive ultralibérale, au contraire, de part ses choix politiques et stratégiques, elle s’y engouffre avec l’appui du gouvernement. On voit le
résultat avec RFF, crée en début 1997 et qu’aucun texte n’imposait si ce n’est une séparation comptable.

Et on voit le résultat désastreux du réseau où là aussi, on fait de la maintenance et de la sécurité du réseau, une variable d’ajustement.
On voit le résultat de cette stratégie, avec les multiples disfonctionnements qui en découlent, source de la colère des usagers qui est aussi la nôtre. C’est d’ailleurs ce que nous disions dans le conflit d’avril 2010 sur les moyens mais aussi sur l’organisation de l’entreprise.

 

D’ailleurs, ce CER est l’exemple même de ces dérives libérales où les représentants des activités vont succéder les uns après les autres pour expliquer les bienfaits de leur politique dans leur pré carré, qu’avec moins, on peut faire plus, sans se soucier de ce que présentent les autres activités, complètement à l’opposé de ce que nous revendiquons pour renforcer le caractère intégré de l’EPIC SNCF.

 

Nous, nous ne sommes pas dans une activité, dans un produit. Nous sommes cheminots dans une entreprise publique de service publique. On ne peut même pas avoir une discussion en présence de l’ensemble des activités en même temps, trop occupé à mettre en oeuvre les orientations de la Direction Nationale dont on mesure des dégâts quotidiennement et pas que pour les usagers, mais aussi pour les cheminots.

 

C’est le cas aussi pour le Fret avec le jugement déboutant la SNCF sur son recours contre le CCE et le CE FRET, un jugement sans équivoque, pointant clairement la responsabilité de la SNCF dans les pertes de trafic. Ce jugement sonne comme un désaveu de la politique désastreuse de la SNCF et des pouvoirs publics en matière de transport des marchandises par le rail. Ce jugement devrait faire réfléchir l’entreprise sur sa stratégie globale touchant toutes les activités, et qu’on veut nous vendre au travers du film à Pépy, en incitant les cheminots à s’y rendre.

 

D’ailleurs, nous voulons profiter de ce CER pour exprimer notre colère sur de multiples dérives qui se produisent dans les établissements, en lien avec les activités, sur le respect des textes réglementaires et le respect des IRP. Et de plus en plus, le rôle transverse que doit jouer la direction régionale, et tout particulièrement les ressources humaines, est ce de plus en plus contourné.

Toutes ces dérives sont lourdes de conséquences sur la sécurité des agents, leurs conditions de travail, de vie et de leur santé.

 

Et nous avons dû aussi, à plusieurs reprises, intervenir, soit directement auprès du DET soit au niveau régional auprès du directeur des ressources humaines, qui bien souvent n’est pas informé des éléments que nous lui remontons. Notons qu’après ces interventions, plusieurs situations ont pu évoluer positivement, sachant tout de même qu’elles n’auraient jamais dû avoir lieu et cela demande beaucoup d’énergie et de temps, mais n’est-ce pas un des objectifs afin de nous éloigner de l’essentiel…

 

Je voudrais clairement dire aux activités et aux directeurs d’Etablissements que ce ne sont pas eux qui vont faire leur propre règlement. Ça ne marche pas comme ça, et ça ne marchera pas comme cela, et vous pouvez compter sur la CGT et ses militants pour qu’il en soit ainsi, et chaque bulletin CGT dans les urnes le 24 mars sera porteur de ces exigences.

 

Les exemples ne manquent pas dans les établissements, mais certains reviennent trop souvent, comme le Technicentre PRG. Là encore, il aura fallu intervenir pour que l’expertise sur les risques psychosociaux puissent commencer sur le site de Masséna, la Direction faisant traîner sa mise en oeuvre malgré 2 jugements la déboutant, et surtout sur la situation de ce site. On peut toujours menacer les agents. On a moins d’entrain à prendre en considération les véritables problèmes et les propositions que nous formulons. Récemment, c’est à Montrouge qu’on refuse une heure d’information syndicale, pourtant déposée dans les respects des textes réglementaires. Et Montrouge, c’est le TNC PRG.

Ne vous inquiétez pas, on va la tenir.

 

Sur ISOF, là, on oblige les agents à aller voir le film à Pépy, et pour ceux qui refusent, ils ont droit à une demande d’explication. Il faut préciser qu’il faudra donner des cours de RH077 à ceux qui les donnent, car les références précisées ne correspondent à rien. Mais ça, de toutes façons, ce n’est pas leur priorité.

Là aussi, il aura fallu l’intervention du DRH régional pour que ces demandes soient classées sans suites.

 

Pourtant, tous les établissements sont parfaitement au courant que ce show ne peut avoir un caractère obligatoire. Par contre, ce qui est obligatoire, c’est le respect des textes réglementaires. Est-ce le territoire de production Infra qui a mis son grain de sel dans l’affaire ?

Il serait plus opportun de s’occuper de mettre les effectifs en adéquation avec la charge de travail et mieux répondre aux attentes et aux mécontentements justifiés des usagers.
Je ne vais pas passer tous les établissements en revue, mais il y en a un qui détient la palme d’or dans ce triste tableau, qui mérite qu’on s’y arrête un peu plus longtemps.

 

C’est l’ECT de PRG. Là, c’est le Far- west, ou plutôt le royaume, peut-être de Patagonie et le fait du « Prince ».
Les délits d’entrave s’enchaînent sur cette établissement où on a que faire des IRP, des textes réglementaires, du code du travail, où on a que faire tout simplement des cheminots qui devraient se soumettre au dictat de la Direction. Et il nous semble que la Direction Régionale des ressources humaines soit peu écoutée pour qu’il en soit autrement. Mais comment pourrait-il en être autrement quand on soutient et valorise un DET, qui, dans ses écrits, prend comme référence Brasillach, collabo du régime de
Vichy et admirateur du 3ème Reich, fusillé en 1945, ou encore qui est admirateur et fervent défenseur de l’écrivain Jean Raspail. Mais nous aurons l’occasion d’en reparler plus tard.

Ce qui se passe aujourd’hui nous confirme que nous avons raison de nous opposer à la destruction des ECT de PAZ et PMP pour créer un nouvel ECT PRG.
Le CHSCT, (à l’unanimité de ses membres) était fondé à demander une expertise pour les aider à mesurer l’impact de cette réorganisation. D’ailleurs, à ce jour, cette expertise n’a toujours pas été dénoncée par la direction ce qui est un délit d’entrave, partagé par l’inspectrice du travail.

En effet, la direction de l’ECT et son DUO GCIDF de Paris Austerlitz, n’ont pas attendu longtemps pour lancer à la hussarde une importante réorganisation modifiant en profondeur l’organisation du travail et qui impactera les conditions de santé, de sécurité et les conditions de travail et de vie des ASCT. Ce qui a conduit tous les membres du CHSCT, dans une démarche unitaire, à demander un CHSCT de consultation dans une déclaration le 16 février 2011. D’ailleurs, depuis, une demande de CHSCT extraordinaire a été faite dans le respect du Code du Travail. Notons que ce CHSCT extraordinaire aurait dû se tenir aujourd’hui 17 mars.

Mais là encore, fin de non recevoir de la Direction et du président du CHSCT, ce qui constitue un nouveau délit d’entrave. Pire, ce président de CHSCT se permet quelques fantaisies, interprétant à sa guise les déclarations et propos des représentants CHSCT, quand ce n’est pas tout simplement le mensonge qui est utilisé. Ce qui a d’ailleurs valu un courrier de 2 membres du CHSCT au président, le 3 mars. Allez-vous laisser cette direction et ce président de CHSCT continuer à « s’asseoir sur le code du
Travail ».

D’autant que d’autres problèmes graves perdurent sur cette zone. Ainsi, un rapport préventif a été déposé le 1er mars, suites à de graves tentatives d’agression le 21 février. Rapport déposé par le fait aussi que 10 jours après les évènements, les 2 membres de CHSCT chargés de l’enquête n’avaient toujours pas obtenu les éléments demandés, ce qui ressemble à de l’entrave sur le bon déroulement de l’enquête.
Depuis ce rapport préventif, aucune menace sérieuse n’a été prise. D’ailleurs, un courrier du DET, daté du 03 mars, demande que les programmations reprennent sur ce secteur sensible.

Ainsi, plusieurs droits d’alerte ont été déposés par les membres d’une autre OS le 15 mars 2011, et la veille, (le 14 mars 2011) un nouveau courrier a été adressé au président du CHSCT par 2 de nos membres dont je vous lis le contenu.
« Vous n'êtes pas sans savoir que depuis le 22 février vers 13h15 nous procédons, dans le cadre de nos missions et conformément à l'article L.4612-5 du Code du Travail, à une enquête.
Celle-ci fait suite à la tentative d'agression par lapidation dont plusieurs collègues ASCT de Paris Austerlitz ont été victimes le 21 février vers 17h30 en gare d'Épinay sur Seine.

 

 

Certains documents que nous demandons au Délégué Local Sûreté depuis le 22 février 2011 (Fiches de la base CEZAR, Compte Rendus des réunions sur la portion de ligne de porte de CLICHY à ERMONTEAUBONNE, plan prévention sûreté) ne nous sont toujours pas parvenus.
Ce délai (20 jours déjà) nous semble anormalement long, aussi nous réitérons notre demande de nous fournir ces documents, et ce le plus rapidement possible.
Malgré cela, comme nous vous l'avons déjà signalé dans notre courrier du 24 février 2011, il nous apparaît que toute tentative de contrôle statique en ce lieu ainsi qu’à bord trains dans la zone est dangereux et expose les agents à des risques d'agression.

Aussi, nous vous demandons, en votre Qualité d'employeur responsable de l'intégrité physique et mentale des agents dont vous avez la charge, de ne plus procéder au contrôle de cette zone, dans l'attente des résultats de notre enquête.
En effet, l'absence des documents susmentionnés ne nous permet pas de vous fournir, à l'instant, les résultats complets ainsi que des préconisations détaillés issues de notre investigation. »

fin de citation

Vous comprenez que la situation devienne intenable sur cet établissement, situation d’ailleurs dénoncée de façon unitaire.
A cela, il faut ajouter les méthodes et pratiques du dirigeant de cette UO faites de pressions et menaces directes sur les agents de tous grades d’ailleurs. Des pratiques intolérables bien éloignées de ce que l’on peut attendre des relations sociales dans une grande entreprise publique de service public. Ces méthodes n’ont rien à envier aux pratiques de ces «patrons voyous » que nous combattons dans de trop nombreuses entreprises, particulièrement du privé.

Tout est bon pour mettre la pression et faire taire la révolte qui grandit, jusqu’à l’organisation de rencontres festives et sous contrôle sur une péniche ou au restaurant la Coupole. Pas de problème de budget.

Je ne suis pas sûr que les usagers et les élus politiques d’Ile de France apprécient beaucoup ce genre de management.

Sachez que nous n’allons pas laisser perdurer ces pratiques inacceptables, extrêmement dangereuses pour la sécurité et la santé des agents, et que dans une démarche unitaire, comme nous y sommes engagés depuis de nombreux mois, nous créerons les conditions d’un rapport de force pour qu’il en soit ainsi.
Nous créerons aussi les conditions pour que ces dirigeants quittent cet Etablissement où ils n’ont absolument pas leur place et avant que le pire n’arrive !

Dans ce cadre, en solidarité avec nos camarades d’Austerlitz, et afin que ce message soit entendu et pris en compte par vous, Mr le Président, par vous, Mr le Directeur des ressources humaines, par les activités et qu’il sorte de ces murs, qu’on mesure bien notre niveau de mécontentement et notre détermination, la délégation CGT quittera ce CER à l’issue des différentes déclarations.

 

Merci.

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 21:40

  le monde 


La question du rendement des régimes donc du niveau des retraites reste un sujet épineux

Le patronat est arrivé, mercredi 9 mars, à la séance de négociation sur l'avenir des retraites complémentaires avec un projet d'accord en bonne et due forme, qui a été fraîchement accueilli par la majorité des syndicats. Jean-François Pilliard, président de la commission protection sociale du Medef, avait fait plusieurs ouvertures, mais elles ont été jugées insuffisantes pour garantir la pérennité des régimes et le niveau des pensions.

Les partenaires sociaux gèrent ensemble l'Association générale des institutions de retraite des cadres (Agirc) et l'Association des régimes de retraite complémentaire (Arrco, non cadres). Ils doivent tirer les conséquences de la loi du 9 novembre 2010 qui a relevé les âges de la retraite à 62 et à 67 ans dans le régime de base, mais aussi continuer d'adapter l'Agirc et l'Arrco. Le déficit cumulé des deux institutions s'approcherait des 120 milliards d'euros à l'horizon 2030 si rien n'était fait.

Les enjeux de cette négociation, engagée le 25 novembre 2010, sont à la mesure de ce que représente la retraite complémentaire pour un salarié : un tiers de la pension d'un non-cadre, plus de la moitié de celle d'un cadre.

L'ouverture principale faite mercredi par la délégation patronale concerne la prolongation du 1er juillet 2011 au 31 décembre 2018 de l'Association pour la gestion des fonds de financement de l'Agirc et de l'Arcco (AGFF). L'AGFF finance le surcoût pour les régimes complémentaires de la retraite à 60 ans. Sans l'AGFF, les salariés désireux de liquider leur retraite à cet âge se verraient appliquer un abattement de 22 % sur leur pension. Depuis que l'AGFF a été créée, le patronat n'avait jamais accepté de prolonger ce dispositif pour une période aussi longue. Cette avancée a été notée par tous.

A l'exception de la CGT qui avait invité les salariés à se mobiliser (cet appel a fait un flop), les organisations syndicales ont tacitement accepté de tenir compte, dans la liquidation des droits à une retraite complémentaire, du relèvement des bornes d'âge de la retraite. Cet alignement sur le régime général permettrait de réduire le déficit cumulé de l'Agirc et de l'Arrco à 45 milliards en 2030.

Les syndicats jugent en revanche très insuffisantes les propositions du Medef sur le rendement des retraites complémentaires qui n'a cessé de baisser depuis le milieu des années 1990, avec toutes ses conséquences sur le niveau des pensions (un euro cotisé ouvrant droit à une retraite de moins en moins importante).

Proposition insuffisante

Dans son projet d'accord de sept pages, le Medef a proposé de ramener le rendement de l'Agirc, aujourd'hui légèrement plus élevé, sur celui de l'Arrco en 2012 et de stabiliser ensuite les rendements des deux régimes jusqu'en 2015. " Qu'imagine-t-il ensuite ? Sans doute de les faire à nouveau décroître. Ce n'est pas possible " , a estimé Jean-Louis Malys (CFDT) qui, contrairement aux autres chefs de file syndicaux, n'est pas partisan d'augmenter les cotisations. " La délégation patronale propose uniquement des mesures d'économies, alors qu'en face on n'a pas de proposition d'augmentation des cotisations " , a déploré Philippe Pihet (FO).
" Le projet patronal ne permet de consolider ni l'avenir des régimes ni le niveau des pensions. Il nous faut des ressources supplémentaires, donc augmenter les cotisations ou poser clairement la question de l'assiette du financement de l'Agirc et de l'Arrco " , a fait observer une Danièle Karniewicz (CFE-CGC) particulièrement incisive et résolument hostile à l'idée d'un " arrimage " de l'Agirc et de l'Arrco. " C'est le statut même de l'encadrement qui est en cause dans cette affaire " , ajoute Mme Karniewicz.

Pour cette raison, elle n'est pas favorable à la proposition du Medef d'harmoniser les avantages familiaux (bonifications en fonction du nombre d'enfants) et conjugaux (pensions de réversion), ce qui, selon M. Pilliard, permettraient d'économiser " environ 10 milliards en cumulé d'ici à 2030 " . La CFDT juge pour sa part cette proposition insuffisante.

Claire Guélaud

Sources : http://cgt-schindler-idf.blogspot.com/ du 11 mars reprenant l'article de " Le Monde " du 9 mars

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 18:34

 

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 00:00

Source : http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2011/03/09/fn-une-lettre-de-bernard-thibault-a-ses-organisations/

 

 

 

09 mars 2011

“A circonstance exceptionnelle, démarche exceptionnelle”: ainsi débute la longue lettre que Bernard Thibault, numéro un de la CGT, vient d’envoyer aux secrétaires généraux des organisations CGT.

“Je m’adresse directement [à vous] suite à l’annonce par un parti politique, le Front national, de son intention de porter plainte contre la CGT, au motif qu’un de ses candidats aux cantonales [Fabrien Engelmann lire ici et ] est suspendu [de la CGT] dans l’attente d’autres décisions”.

La direction du Front national revendique au travers de la tenue de ce futur procès d’en faire ‘un événement dans la vie politique et sociale française en faisant reconnaître le FN comme un parti politique comme les autres’“, poursuit-il.

“Naturellement, la CGT saura répondre devant tout tribunal de son bon droit. Les jurisprudences européenne et française sont suffisamment fournies pour qu’il n’y ait aucun doute sur l’issue juridique de cette affaire” indique encore M. Thibault.

Bernard Thibault estime que sa centrale fait face “à une volonté délibérée d’instrumentalisation du combat syndical et donc de la CGT pour promouvoir les thèses du FN parmi les salariés”. Il affirme que l’affaire Engelmann relève d’une démarche d’entrisme du FN . “Cet entrisme dans les syndicats a clairement pour objectif d’en faire des marchepieds au service d’une stratégie politique”.

Rappelant que “la CGT est ouverte à tous les salariés quels que soient (…) leur nationalité, leurs opinions politiques, philosophiques et religieuses” et que ” la liberté de candidature aux élections politiques est elle aussi reconnue dés lors qu’elle s’exerce en respectant l’indépendance de l’organisation et que nul ne se réclame de son appartenance à la CGT pour des fins autres que l’action du syndicat”, M. Thibaut ajoute: “il n’est cependant pas envisageable qu’au nom de la liberté d’opinion dans la CGT, la CGT puisse être représentée, à quelque niveau que ce soit, par des militants revendiquant par ailleurs publiquement leur adhésion au concept de ‘préférence nationale’ qui est le socle du FN. Ceci pour une raison simple mais oh combien essentielle : cela est contraire aux principes et aux valeurs fondamentales de la CGT inscrits dans ses statuts.”

Pour Bernard Thibault, “le FN, quoi qu’il en dise, ne peut pas être considéré comme un parti politique comme les autres, par la CGT comme par l’ensemble du mouvement syndical. (…) C’est une exigence supérieure à toute autre considération, y compris la perte éventuelle de syndiqués, voire exceptionnellement la perte d’un syndicat”.
Par ailleurs, M. Thibault indique que la confédération de Montreuil a décidé d’élaborer un argumentaire détaillé pour les organisations CGT “qui reviendra sur la véritable nature du FN”.  “Face à l’offensive  du Front national soyons convaincus que l’opinion et le comportement de la CGT auront de l’influence sur les salariés” conclut-il, précisant que la direction apportera “autant que de besoin le soutien nécessaire” aux initiatives prises sur ce terrain.

 

 

 

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 23:55

 

Source : http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2011/03/11/marine-le-pen-ira-a-lampedusa-avec-mario-borghezio-de-la-ligue-du-nord/

 

 

sarkozy-marine-le-pen.jpg

                                                           (source image : le blog Sarkozix. Merci)

 

 

11 mars 2011

Marine Le Pen n’ira pas seule à Lampedusa (Italie), île située au sud de la Sicile, lundi 14 mars, pour y “évoquer les problèmes liés aux flux migratoires de clandestins”. Elle devrait être accompagnée de Mario Borghezio, eurodéputé de la Ligue du Nord, parti xénophobe italien qui participe à la coalition gouvernementale de Silvio Berlusconi (voir ici l’article du quotidien italien Il Corriere della Sera).

“Je vais à Lampedusa entre autres avec Mario Borghezio. Je vais rencontrer le maire et la sénatrice, qui est adjointe au maire, qui sont tous deux Ligue du Nord. [Borghezio] est un eurodépute Ligue du Nord donc pour aller a Lampedusa, c’est normal de s’adresser à lui.” indique Mme Le Pen, interrogée par Droites extrêmes. Pour autant, “il n’y a pas de rapprochement FN-Ligue du Nord” précise la présidente du Front national.

Mario Borghezio n’est pas un inconnu en France. Il est de tous les colloques et autres réunions de l’extrême droite française. On a ainsi pu le voir en 2009 aux côtés des Identitaires lors de leur convention d’Orange. Un an plus tôt, il était au Club de l’Horloge, (cf Le Monde du 9/12/2008 : La Ligue du Nord séduit les populistes européens) . Plus récemment, il est venu à la journée de Synthèse nationale en 2010.

Borghezio apparaît en 2009, aux côtés de Philippe Vardon [l’un des responsables du Bloc Identitaire] lors d’une réunion de Nissa Ribella [la branche niçoise des Identitaires], dans un documentaire de Canal Plus intitulé “Ascenceur pour les fachos”.

Volà ce qu’il y déclarait: “Il faut rentrer dans les administrations et les petits pays. Il faut insister beaucoup sur le côté régionaliste de votre mouvement. (…) C’est une bonne manière de ne pas être classé comme fasciste nostalgique, mais comme une nouvelle mouvance régionale, catholique, etc. Mais en dessous, nous sommes toujours les mêmes.”

 

Dans son pays, Borghezio a eu de nombreux démêlés avec la justice. Il a notamment été condamné en 1993 pour avoir violenté un vendeur marocain de 12 ans et aussi, en 2000, pour avoir incendié un abri de SDF étrangers. “Ce que font les uns et les autres ça ne m’intéresse pas” répond Marine Le Pen à ce sujet.

Le ministre italien de l’Intérieur, Roberto Maroni, pourtant membre de la Ligue du Nord, a déclaré qu’il veillerait à ce que cette visite ne soit pas utilisée à des fins de propagande. “J’espère que personne ne va là-bas pour jeter de l’huile sur le feu. la situation est très délicate à Lampedusa, nous devons faire face à une situation d’urgence sans précédent”, a-t-il ajouté.

En revenant par Rome, Marine Le Pen a prévu d’y rencontrer des proches du maire, Gianni Alemanno ( ex MSI, ex Alliance Nationale , aujourd’hui au Peuple de la liberté de Silvio Berlusconi).

“J’irai en Russie, probablement au printemps” indique par ailleurs la candidate FN à la présidentielle.

***

EN VRAC

Affaire Engelmann (re-suite). Dans un communiqué publié jeudi 10 mars, Louis Aliot, vice-président du Front National et Thierry Gourlot, président du groupe FN en Lorraine, annoncent la création d’un “Cercle national de défense des travailleurs syndiqués”.

“Face aux discriminations politiques qui sévissent au sein de certaines organisations syndicales françaises et face aux exclusions dont sont victimes des militants du FN, nous avons décidé de créer une association de défense des intérêts sociaux, moraux et juridiques de ceux-ci” indiquent MM Aliot et Gourlot. Lire notre article : FN : une lettre de Bernard Thibault à ses organisations

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