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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 22:10

 

FRALIB  LA LUTTE CONTINUE

 lu 29/08

 

Bonsoir à tous,

 

 

Aujourd’hui comme prévu, nous avons tenu notre Assemblée Générale avec la présence de nombreux salariés (plus d’une centaine) et avec la présence de Monsieur Christophe CASTANER - Vice Président du Conseil Régional chargé de relayer et suivre notre lutte avec la Région et les services de François HOLLANDE.

 

Nous avons fait le point de la semaine écoulée, pris les décisions pour les initiatives de cette semaine avec un premier rendez-vous mercredi 31 août jour où la direction a convoqué une réunion du Comité d’Entreprise  et auquel nous avons mis à l’ordre du jour la présentation du rapport d’étape élaboré dans le cadre de notre solution alternative.

Le cabinet d’expert chargé de cette mission viendra en faire la présentation.

Nous tiendrons une nouvelle assemblée générale à 13 h 00 à la suite de cette réunion.

 

D’ores et déjà, une autre initiative est prévue le samedi 3 septembre : les salaries de Fralib se donnent rendez vous à l’usine à 8 H 30.

 

Nous préparons pour la semaine prochaine l’accompagnement de nos 3 camarades trainés en correctionnelle par Unilever le mardi 6 septembre à Nanterre.

Nous donnerons plus de précision prochainement, le lieu de rendez vous est déjà fixé 10 H 00 à Montreuil.

  

Après avoir mis en œuvre les décisions que nous avions prises avec les salariés lundi dernier pour répondre  collectivement à la démarche individuelle proposée par la direction aux salariés.  Nous avons décidé tous ensemble d’aller remettre le courrier au PDG qui une nouvelle fois a brillé par son absence.

 

Après avoir fait le forcing, nous avons obtenu qu’un cadre de la direction présent, accuse réception des courriers dont un exemplaire est ci-joint.

Alors que la direction se lance aujourd’hui dans une bataille de chiffres (la Provence de samedi) visant à vouloir démontrer que les salariés en lutte, seraient minoritaires et de ce fait décrédibiliser notre projet.

La réponse est cinglante : c’est aujourd’hui 96 salariés qui ont apporté leur engagement par ce courrier et ce n’est pas fini ! D’autres vont le faire dans les prochains jours.

 

Nous joignons également à ce message le courrier que nous avons adressé aux 577 Députés de France avec les documents qui l’accompagné, ou nous leur demandons d’interpeller le gouvernement sur ce projet scandaleux de fermeture et d’exercer toutes les pressions pour obliger le groupe Unilever à négocier une reprise de l’activité sur la base des exigences syndicales des salariés et de leurs représentants. 

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Me 31/08

Bonsoir à tous,

Pour rappel demain mercredi 31 août la direction a convoqué une réunion du Comité d’Entreprise  et auquel nous avons mis à l’ordre du jour la présentation du rapport d’étape élaboré dans le cadre de notre solution alternative.

Le cabinet d’expert chargé de cette mission viendra en faire la présentation.

Nous tiendrons une nouvelle assemblée générale à 13 h 00 à la suite de cette réunion.

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Ve 02/09

Bonsoir à tous

Usine occupée , ci-joint le communiqué de presse.

Plus tard on vous envois un message plus détaillée.

 

Amicalement les salariés de Fralib en occupation de leur usine. 

Occupation de l’usine pour le maintien de l’activité industrielle et des emplois

 

 

Compte tenu que la direction a procédé aux licenciements de 134 salariés depuis mercredi 31 aout et qu’elle a affiché son intention de changer les  horaires du personnel restant dès lundi 5 septembre en vu notamment d’organiser le démantèlement  de notre usine.

Les salariés de Fralib réunis ce jour vendredi 2 septembre 2011, en assemblée générale ont décidé l’occupation de l’usine, pour continuer à préserver l’outil de production indispensable à notre solution alternative.

 

D’ores et déjà, demain matin samedi 3 septembre, 9h30 à l’usine un rassemblement interprofessionnel de solidarité est prévu avec l’ensemble des syndicats  CGT du Département et de tous ceux qui nous soutiennent.

 

Nous vous invitons à une conférence de presse :

 

Samedi 3 septembre 2011  à 11h00

 À notre usine Fralib

 500 Avenue du Pic de Bertagne

 ZA de la Plaine de Jouques 13420 Gémenos.

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Ve 02/09 suite

Bonsoir à tous,

 

 

 

 

 

Nouvelles des Fralib

 

Mercredi, la direction a fait en sorte qu’en même temps qu’elle convoquait le Comité d’Entreprise, 134 salariés recevaient leur lettre de licenciement.

 

 

 

Nous avons tenu une nouvelle assemblée générale pour faire le point et envisager la suite à donner à notre lutte.

 

 

 

La direction a décidé de dispenser de travail l’équipe de fin de semaine et de changer les horaires dès le lundi 5 septembre pour les salariés qui n’ont pas encore été licenciés. Face au risque de voir démanteler l’usine pendant ce week-end, plus de 100 salariés présents à l’assemblée générale ont  voté, à la quasi unanimité, l’occupation de l’usine.       

 

 

 

Pour rappel demain samedi 3 septembre à 9h30, se tient sur le site un rassemblement interprofessionnel de solidarité avec l’ensemble des syndicats  CGT du Département et de tous ceux qui nous soutiennent.

 

 

 

La Solidarité et l’engagement du plus grand nombre à nos côtés sont nécessaires, pour gagner et pour faire céder UNILEVER

 

 

 

Suite au courrier que nous avons adressé aux 577 Députés de France,  des premières réponses arrivent nous les joignons à ce message :

 

Question écrite

 

 

 

 

 

Monsieur Michel Liebgott attire l’attention de Monsieur le Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie sur la menace de fermeture de l’usine Fralib de Gémonos.

 

 

 

Le 28 septembre dernier, la société Unilever France a annoncé son intention de fermer l’usine Fralib de Gémenos dans les Bouches-du-Rhône et de délocaliser sa production en Belgique et en Pologne.

 

 

 

Cette entreprise fabrique des sachets de thé et des infusions très connues sur le marché et emploit 182 salariés et compte plus d’une cinquantaine d’emplois indirects.

 

 

 

Dans un contexte particulièrement difficile sur le marché du travail, les motifs invoqués, à savoir un manque de compétitivité de l’usine, semblent tout à fait injustifiés.

 

 

 

En effet, la France est le deuxième plus gros marché du thé en Europe de l’Ouest. Le coût de la masse salariale n’est que de 0.15 centimes par boîte de thé et de gros efforts de productivité ont été consentis par les salariés ces dernières années.

 

 

 

Par ailleurs, Unilever-France a reversé 1.05 milliards d’euros de dividendes à ces actionnaires entre 2007 et 2008, elle a racheté un fabricant de produits capillaires basé aux Etats-Unis pour 2.7 milliards d’euros et elle envisage de faire très prochainement l’acquisition du glacier grec EVGA. Tout ceux-ci rend l’annonce de fermeture particulièrement incompréhensible pour les salariés.

 

 

 

Alors que le Gouvernement annonce une réelle volonté de lutter contre les délocalisations et la désindustrialisation du territoire national, il souhaite donc connaître les mesures qu’il entend mettre en œuvre pour éviter cette fermeture.

 

 

 

 

 

 

 

   Michel Liebgott, Député Ps Moselle

 

 

A Consulter  sur site internet :

 

http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/      http:// www.udcgt13.fr/            http://www.fnafcgt.fr/

 

Isabelle PASQUET, sénatrice PCF Bouches du Rhône

Michel VAXES, Député PCF Bouches du Rhône

Daniel COLBERG, Député PCF Seine St Denis

 

 

 

 

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Lu 05/09

 

 

Bonjour à tous,

 

Depuis vendredi nous occupons notre usine pour ne pas la voir se faire démanteler et pour donc la conserver intact dans le but de la voir redémarrer avec notre solution alternative. Les lettres de licenciement ont été envoyées, nous avons été contraints d’occuper notre usine vendredi, pour éviter son démantèlement.

 

Contrairement à ce que prétend la direction, ceux qui étaient présents samedi au rassemblement interprofessionnel de solidarité, on pu constater que c’est bien une immense majorité des salariés de Fralib qui poursuivent aujourd’hui la lutte.

Elle prétend aussi que bloquer l’usine ne présente aucun intérêt car les machines doivent rester sur le site. Encore un grand mensonge ! Vous verrez, en pièce jointe, qu’ils ont prévu de libérer les bâtiments et de récupérer une partie des équipements.

Nous ne les laisserons pas nous piller et nous défendrons coute que coute notre outil industriel pour notre projet alternatif.

 

Nous nous organisons pour la journée de demain mardi 6 septembre 2011. Nos délégués Syndicaux CGT et CGC (Olivier LEBERQUIER et Gérard AFFAGARD) ainsi que le secrétaire du CE CGT (Gérard CAZORLA) sont assignés au tribunal correctionnel de NANTERRE par Unilever, pour avoir sali l’honneur d’Unilever ; on ne savait pas qu’il avait un honneur !

Un rassemblement est prévu par notre fédération à 10H00 à Montreuil.

Une délégation sera reçue à l’Assemblée Nationale à 12H00 par André CHASSAIGNE député communiste du Puy-de-Dôme PCF au nom de son groupe, à 17H30 par François Hollande.

Nous terminerons notre journée, bien chargée, par une visite à la direction au siège d’Unilever à Rueil Malmaison où nous porterons les 101 lettres d’engagements des salariés. 

 

A regarder ce soir Gérard CAZORLA Secrétaire CGT du CE Fralib en direct sur LCM à 18H45

 

Encore et toujours :

continuons le Boycott de LIPTON    

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

 

Le thé de l’Eléphant est né  il y a  119 ans à MARSEILLE,

L’Eléphant est Français en Provence il doit rester.

 

Amicalement les salariés de Fralib en lutte.

 



 


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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 09:11
 
 
Photo-6-Fredric-SEGURAN-Fralib-7_2_2011.jpg
 
 
Bonjour à tous,
 
Lundi 22 août nous recevrons à Fralib vers 16H30 François HOLLANDE qui sera accompagné notamment du Président de la Région Michel VAUZELLE.
Cette rencontre avec les organisations permettra à nouveau de mettre en avant notre projet alternatif, et surtout de voir ce qu’il peut faire pour nous aider à créer les conditions que nos légitimes revendications aboutissent.
Encore un moment fort et important pour la lutte des Fralibs.
 
Auparavant, nous tiendrons avec l’ensemble des salariés une nouvelle assemblée générale à 13H00 à l’usine, nous y prendrons les décisions nécessaires pour poursuivre notre lutte.          
 
 
Encore et toujours :
continuons le Boycott de LIPTON    
NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE
 
Le thé de l’Eléphant est né  il y a  119 ans à MARSEILLE,
L’Eléphant est Français en Provence il doit rester.
 
Amicalement les salariés de Fralib en lutte.
 
Consulter  notre site internet :
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FEDERATION SYNDICALE ETUDIANTE
 
Solidarité avec la lutte des travailleur-euse-s de Fralib !
 
 
 
Publié le 18 Aout 2011,
 
 
 
            Pendant les vacances, une soixantaines d'ouvrièr-e-s en lutte ont occupé l'usine Fralib Gémenos (13) et ont veillé sur leur outil de travail pour empêcher la direction de déménager les machines en vue de délocaliser le site et de le fermer définitivement en Septembre, licenciant du même coup les 182 travailleur-euse-s.
 
            le 28 septembre 2010, le groupe Unilever, au bénéfice net de 4,6 milliard d'euros en 2010, prend prétexte de la crise (alors que le site est en bonne santé économique), pour justifier sa décision de le fermer l'année d'après. Le plan social et le faible nombre de reclassements proposés par la direction – moins d'une cinquantaine d'emplois, en Pologne ou en Belgique, à salaire parfois deux fois inférieur au Smic- ont été refusé net par les ouvrier-e-s. Devant l'autisme et la malhonnêteté de la multinationale, ils revendiquent depuis lors la reprise à leur compte de l'usine de Gémenos où sont produits les thés et infusions Éléphants, et cherchent des soutiens.
 
            Mardi 16 Aout 2011, ils ont réussi a imposer la reprise des activités industrielles du site en occupant l'usine et en relançant eux-même la production. Une assemblée générale a été tenue et a acté la poursuite du mouvement de lutte pour empêcher la fermeture du site et les licenciements. Parmi les moyens d'actions complémentaire à l'occupation de l'usine, une campagne de boycott des produits de la marque Lipton initiée par la CGT se poursuit, menée à grand renfort d'affiches que les grévistes collent sans relâche dans les villes alentours depuis le début du conflit, il y a déjà de nombreux mois. Ils envisagent aussi d'aller retirer eux même des rayons des grandes surfaces environnantes les produits Lipton, et comptent bien radicaliser leurs actions si leurs revendications ne sont pas obtenues.
 
            La Fédération Syndicale Étudiante affirme son entière solidarité avec l'ensemble des travailleur-euse-s mobilisés pour la sauvegarde de leurs emplois et luttant pied à pied contre les restructurations et les délocalisations capitalistes. La détermination des Fralib fait écho aux luttes des travailleur-euse-s de Goodyear, de new fabris, de PSA Sevelnord, Aulnay et Madrid. Gouvernements et patronats s'attaquent, en France et ailleurs, dans le public comme dans le privé, à nos acquis sociaux, à nos retraites, à nos emplois, à nos salaires, à nos services publics. Contre ces attaques, c'est ensemble qu'il faut résister et lutter, construire le rapport de force !
 
 
 
Contre l'austérité et la précarité que nous imposent patronat et gouvernements,
 
Solidarité avec les travailleur-euse-s de fralib en lutte et avec tout-e-s celles et ceux qui, en France ou ailleurs, s'organisent et combattent !
 
Le capitalisme est en crise, aidons le à s'effondrer ; Seule la lutte paye !
 
 
 
Etienne CIAPIN, Président porte-parole de la Fédération Syndicale Étudiante
 
 
 
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Merci et bon courage a tous

 De tous cœur avec vous ,nous vous apportons notre soutien
UL CGT Cadarache


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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 20:42
NDLR : les salariés de FRALIB montrent qu'ils ne faut jamais douter de la force et du bien fondé d'une action. S'indigner, agir, ne pas baisser les bras : voilà leur philosophie ! En septembre, le combat pour sauver l'éducation publique, les hôpitaux publics doit s'inspirer de leur exemple et de leur courage. En tout cas, quel que soit l'issue de leur combat, qui sera gagnant de toute façon, un seul mot :
RESPECT !
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Voici le dernier courriel de leur part :
 
 
 
Bonsoir à tous,
Les Fralib toujours mobilisés et actifs dans la lutte pour le maintien de l’activité et des emplois.
Hier nous avons imposé à notre direction la reprise de l’activité.
La Direction avait proposé à tous les salariés de rester à la maison tout en étant payés.
Nous avons décidé de venir occuper notre poste de travail et de maintenir l’activité industrielle de notre site.
La très grande majorité des salariés étaient donc présents à la reprise et donc la direction a été contrainte de redémarrer l’usine alors qu’elle avait prévu que plus aucune production ne serait faite ici.
Encore un revers pour elle, qui démontre la détermination des salariés à maintenir l’activité et les emplois.
 
Demain jeudi 18 aout une nouvelle initiative sera menée.
Cette fois, les salariés de Fralib seront à Aix en Provence pour une campagne d’affichage, distribution de tracts et dégustation de thé ELEPHANT au rond point de la rotonde devant l’office du tourisme à 10H30.
Nous nous sommes donnés rendez-vous à l’usine à 9H00.
 
 
Ci-dessous les derniers liens d’information :
 
Ci-dessous les liens des différents reportages de ces derniers jours :
 
 
 
20H00 France 2 Dimanche 13
 
 
 
 
JT M6 Dimanche 13 :
 
 
 
 
JT BFM TV  Dimanche 13 :
 
 
 
 
 
 
JT TF1 13H00 Dimanche 13 :
 
 
 
 
FR3 Méditerranée Samedi 12 :
 
 
 
 
Europe 1 13H00 Dimanche 13 :
 
 
 
 
Encore et toujours :
continuons le Boycott de LIPTON    
NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE
 
Hasta la victoria siempre !
 
Amicalement les salariés de Fralib en lutte.
 
Consulter  notre site internet :
 
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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 23:29

 Source : l'Echo sa 18 juin 2011

 

 

NDLR : Alors que les élus locaux se gaussaient avec "Polepharma" d'avoir une "silicon valley" pharmaceutique localement, la réalité de la rentabilité (plus pour les actionnaires = plus de délocalisation = plus de chômeurs locaux alors que les entreprises sont dans le vert) détruit cette bonne image ! Espèrons que les autres industries pharmaceutiques tiennent le coup avec la fabrication des génériques. Sinon, il ne restera plus que les commerçants... sans clients, car sans argent, et les élus !!!)

 

debrayage-beaufour.jpg

 

Tenez bon les employés de Beaufour !!  Quant aux habitants de la région drouaise, réveillez-vous, indignez-vous ! Votre éducation publique, votre santé publique, vos entreprises locales sont en danger !!

 

Ce sont nos députés qui disent OUI aux coupes budgétaires. Ce sont leurs AMIS qui décrètent la rentabilité.

 

Alors bougez-vous ou vos voisins, vos amis, votre famille... se retrouveront sans rien, avec quelle perspective : les restos du coeur, la dépression, le suicide... ?

 

 

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 17:07

 

Représentant syndical : Frédéric Le Merrer

 

Monsieur le Président,


Nous mettons en place, aujourd’hui, le CER dans un contexte social des plus tendus.
Les licenciements, les pressions faites aux salariés dans l’exercice de leur travail, la criminalisation
du fait syndical, la mise en opposition des salariés entre eux, du public ou du privé, la perte du
pouvoir d’achat des salariés au travers des augmentations des prix, des produits alimentaires de
base, du loyer, du gaz ou de l’électricité, du carburant, etc… place les salariés et les privés
d’emplois dans une précarité galopante.


Pour certains d’entre eux, celles-ci se traduit par la perte du logement, par une baisse des soins.
Comment cela peut-il être possible dans un pays développé si ce n’est que le Capitalisme,
l’économie qu’elle développe, crée ces situations.

On peut nous répéter à longueur de journée, au travers des ondes par la voix du président Sarkozy et
de son clan que la France doit réduire la dette publique et que cela passe par moins de
fonctionnaires, moins de services publics, moins de santé, moins d’éducation, etc…Mais dans le
même temps, ce même gouvernement élargit les largesses faites aux plus riches, crée plus
d’exonérations fiscales aux entreprises. Les dernières annonces en la matière en attestent.

Deux poids, deux mesures, deux conséquences. Pour les uns, les PDG, les actionnaires, les Conseils
d’Administration des entreprises : plus de fric, et pour les autres, les salariés d’une manière
générale : on doit accepter de se serrer la ceinture. Cherchez l’erreur !!

Il faut arrêter ces ravages pendant qu’il en est encore temps, et la CGT s’emploiera au travers de ses
prérogatives à inverser la tendance en répartissant les richesses créées par les salariés de façon juste.
On peut comprendre la colère des salariés en lutte, que nous soutenons, en France, en Europe et à
travers le monde qui réclament plus de justice sociale. Leur lutte est légitime. Oui, la tension monte,
comme elle monte à la SNCF.

La participation des cheminots aux élections professionnelles du 24 mars 2011 en atteste. Près de 75
% de participation, cela démontre l’attachement qu’ils ont au fait syndical. Au niveau national, la
CGT avec 37,37 % en CE devance la deuxième organisation syndicale de près de 16 points, à PRG,
en CE avec 39,8 %, devance de près de 19 points la deuxième organisation syndicale.

Si l’on tient compte de la baisse des inscrits, de l’évolution du salariat, et du fort rajeunissement de
la population cheminote, d’ailleurs fortement ciblée par l’entreprise pour leur faire perdre tous
repères de la culture du Service Public, les cheminots confirment leurs revendications et leur bien
fondé et rendent légitime la démarche CGT. Ces élections se sont déroulées également dans un
contexte de profondes transformations de la SNCF, toujours combattues par la CGT.
Les restructurations d’établissements se sont multipliées, d’autres se sont crées, EIC, DCF.

 

Qu’ont-elles apporté de plus au Service Public, aux réponses, aux besoins, à la qualité et à la
régularité des circulations. Rien. Pire, ces réorganisations, restructurations ont dégradé l’ensemble
des indicateurs de qualité.


En urgence, face à la montée du mécontentement des usagers, Guillaume Pépy a été dans
l’obligation de reconnaître ces difficultés et de recenser des lignes dites « malades ».
La CGT avait encore une fois eu raison trop tôt. Cela fait des années que la CGT porte les besoins
nécessaires à une meilleure qualité du Service, face au développement prévisible des trafics connus
et identifiés par les experts.

Développement et qualité du réseau, matériel, organisation de la production, emplois nécessaires,
sont des sujets exprimés à tous les niveaux de l’entreprise par la CGT.


Les bilatérales qui se ont déroulées sur ces lignes "malades" et ce qui en ressort, ne donnent pas
confiance à la CGT sur une réelle prise en compte des besoins. Des mesures immédiates peuvent
être prises à l’entreprise. Je tiens à rappeler que, chiffres à l’appui fournis par la SNCF, 40% des
retards sont imputables du seul fait de la SNCF. Nous avons, au cours de ces bilatérales, soumis des
propositions. Nous souhaitons, dorénavant, connaître les décisions prises par la SNCF. C’est urgent,
dans un contexte où le contrat STIF est en cours de négociations. Nous pouvons avoir des points de
convergence, par conséquent, dans la construction des propositions de la SNCF, nous souhaitons
pouvoir vous formuler les nôtres.

Autre point de sujet d’actualité les salaires : l’augmentation générale des salaires de 0,5 % au 1er
avril est loin de faire le compte. La prochaine table ronde du 10 mai doit pouvoir déboucher sur une
hausse générale des salaires en tenant compte de la situation générale de la hausse des prix et par
conséquent de la perte du pouvoir d’achat. Pour la CGT, c’est toujours + 6% immédiatement. Les
tentatives du pouvoir d’opposer les salariés du public et du privé en proposant une prime de 1000 €
pour les uns et le gel des salaires pour les autres, est une énième provocation de Sarkozy. Pour la
CGT, nous disons chiche. Transformons cette prime annuelle de 1000 € en une augmentation
générale des salaires basée sur le SMIC, soit une hausse des salaires de 6 % par mois.

En matière salariale, chacun devra prendre ses responsabilités, mais pour la CGT, les hausses de
salaires, le niveau du pouvoir d’achat sont du ressort et de la responsabilité de l’entreprise et du
gouvernement.

Des détournements ou les tentatives de détournement du budget du CE, au travers des chèques
restaurants ou chèques vacances est scandaleux. Pouvoir payer au travers des chèques en tous
genres, ses courses au supermarché du coin ou payer son carburant est un détournement de fond du
budget des activités sociales d’un CE, organisé avec la complicité du gouvernement.
La dotation du CE versée par les entreprises, sa philosophie issue du programme national de la
résistance est de permettre aux salariés d’assurer leur épanouissement au travers d’activités sociales
et culturelles et non de dédouaner la responsabilité des entreprises en matière de rémunération. Il ne
s’agit en aucun cas qu’un CE assume la responsabilité de l’entreprise. Ce n’est pas la philosophie de
la CGT.

Ne pas s’opposer à la privatisation rampante de la SNCF et donc ne pas intervenir de part ses
prérogatives économiques sur le choix politique de l’entreprise, ce n’est pas s’assurer de la
pérennité des prérogatives de gestion des activités sociales et culturelles.

Pour la CGT, notre choix est clair, nous interviendrons sur nos deux prérogatives.
Vous pouvez compter sur la CGT pour peser sur la table ronde salaires du 10 mai, comme vous
pouvez compter sur la CGT pour s’opposer sur une refonte du 1er paquet ferroviaire, véritable outil
pour modifier et déstructurer les entreprise publiques, pour ouvrir le marché au profit des
entreprises privées.

 

La CGT assumera, comme elle l’a toujours fait, son rôle de première organisation syndicale au sein
du CER. Même si une évolution dans la répartition des sièges demeure, il n’en est pas une
révolution.

La CGT, en tenant compte de ce contexte, a oeuvré pour tendre vers le compromis le plus large, en
respectant l’accord national signé par les OS représentatives à la SNCF.

En évoluant sur le nombre de membres dans les commissions, ou encore sur l’évolution du
règlement intérieur du CE, en acceptant près de 20 amendements, la CGT a été à l’écoute des
attentes de chacun sur les commissions, leurs présidences, en proposant une deuxième présidence à
l’UNSA, une commission encadrement à créer à PRG, qu’elle a déclinée.

Pour certains, après 7 heures de discussions, il semble que le compromis ne soit pas obtenu.
Je le dis, la terre n’a pas commencé à tourner au soir du 24 mars 2011, elle tournait avant. Les
comptes du CE sont saints. Des procédures existent en interne, des outils de mesure des activités du
CER sont en place pour permettre à chacun d’être en situation de vérifier et contrôler.

D’une manière générale, les salariés font la démonstration de leur capacité à gérer les CE d’une
entreprise pas comme les autres, mais dans un monde géré par le Capital. Cela est la démonstration
que les salariés doivent pouvoir obtenir de nouveaux droits économiques, notamment le droit
d’intervenir sur les choix politiques de l’entreprise.

Les élus CGT du CER oeuvreront pour que le travail des commissions soit utile à tous les
cheminots, pour les éclairer sur la réalité des dossiers et la stratégie de la Direction SNCF. Ils
pourront en toute connaissance de cause participer à l'amplification du rapport de forces et imposer
d'autres choix pour l'avenir de la SNCF en tant que service public et entreprise intégrée, avec la
volonté que cette démarche soit la plus unitaire possible.

Nous savons tous que pendant une campagne électorale, l'unité syndicale est plus compliquée,
certains propos étant parfois populistes et un peu démagogiques, bien souvent l'organisation
syndicale majoritaire en est la cible.

Pour autant, aujourd'hui, il faut dépasser tout cela et se rassembler sur des bases communes.
Nous y sommes déjà parvenus par un passé récent. Nous avons des points de convergence,
assemblons-les.

Les salariés, les cheminots, attendent beaucoup de nous. La CGT est bien décidée à ne pas les
décevoir et répondre à leurs attentes en agissant avec eux et pour eux.

Merci.

 

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 17:06

Monsieur le Président,


Avant d'aborder l'actualité sociale et professionnelle permettez-moi de renouveler, au nom de la CGT, notre
solidarité avec le peuple japonais qui continue à subir les conséquences des catastrophes. En effet après avoir
subi le tremblement de terre, le tsunami maintenant c'est la catastrophe nucléaire qui n'en finit pas. Le peuple
va payer pendant des décennies les conséquences de cette catastrophe alors que le drame nucléaire aurait
probablement pu être évité. Je vous renvoie à la déclaration liminaire de la CGT au CER du 17 mars 2011où
étais pointé la responsabilité de la société TEPCO.

Les intérêts des actionnaires sont antagonistes aux intérêts des populations, c'est pourquoi il est urgent
d'arrêter toutes les dérives libérales pour revenir à des entreprises 100% publiques dotées de moyens
suffisants. Tous les domaines sont concernés : le transport, la santé, l'école, l'énergie, la poste…
Notons que cette semaine les postiers étaient dans l'action, luttant ainsi contre la dégradation de ce service
public, des conditions de travail, avec l'augmentation du stress et de la souffrance.


Depuis que EDF /GDF se sont transformés en S.A. les annonces d'augmentations exorbitantes se succèdent,
mettant de plus en plus d'usagés dans l'incapacité de répondre à leurs besoins en énergie.

Je m'arrêterai là sur les conséquences du démantèlement des services publiques, mais toutes ces difficultés se
cumulent avec les problèmes de logement, du chômage et de la politique de bas salaires.


Les élections professionnelles se sont déroulées entre les deux tours des élections cantonales. Permettez-moi
de nous y arrêter. En effet après une campagne politique quasi inexistante, sûrement pour, entre autre, mieux
justifier la disparition programmée des conseils généraux, nous assistons à une médiatisation du FN.


Opposer les salariés entre eux permet d'éviter de poser les véritables problèmes rencontrés par la population
et surtout de ne pas y répondre. C'est la politique de ce parti, Leurs militants tentent de s'introduire dans le
mouvement syndical, notamment un cas se présente à la CGT. Nous le condamnons avec force. Il n'est pas
possible de porter les couleurs de ce parti et être adhérent à la CGT. C'est contraire à nos statuts et aux
valeurs de solidarité. C'est contraire à notre conception de syndicalisme de classe et nos revendications de
défense des entreprises de services publiques, de retraite, de salaire. Le devoir de mémoire en ces temps
sombres est essentiel. Il nous faut rappeler l'attitude méprisante des dirigeants de ce parti envers les salariées
qui luttent, notamment les cheminots en avril 2010 à la SNCF ou les salariés lors des conflits des retraites de
l'automne 2010. Le positionnement de ce parti d'extrême droite est clair. Les hommes au boulot en la fermant
et les femmes à la maison. Les réponses des politiques doivent être tournées en direction de ceux qui
souffrent de ceux qui produisent et qui créent des richesses. Les attentes sont nombreuses en matière de
pouvoir d'achat de logement de services publics, d'aménagement du territoire, de l'école…


C’est vers cela que doit se tourner la politique et non se soumettre aux exigences du MEDEF et des
actionnaires.

L’appétit du patronat n’ayant pas de limite, ce dernier s’attaque de nouveau aux retraites complémentaires
ARRCO /AGIRC. Une des principales raisons en est l’alignement des régimes complémentaires sur les
régimes de base en ce qui concerne les âges. La CGT refuse d’apporter sa caution à un texte qui valide le

report des bornes d’âges qui a été combattu avec force en 2010. Rien n’y oblige puisque ce sont les
organisations syndicales de salariés, à égalité avec les représentants des employeurs qui assurent le pilotage
des régimes et qui sont en droit de maintenir les bornes d’âges et ainsi, de ne pas aligner l’Arrco et l’Agirc
sur la réforme régressive de novembre 2010.

L’accord ne prévoit pas de ressources supplémentaires pour les régimes, cela va les conduire droit dans le
mur du fait de l’impossibilité de financer les droits, une fois les réserves épuisées.

L’accord porte sur de nouvelles baisses des taux de remplacement,. Cette baisse du taux de remplacement est
encore plus forte pour l’Agirc avec une revalorisation en 2011 très en dessous de l’évolution des prix.

La CGT juge cet accord particulièrement dangereux pour les retraités actuels et futurs. C’est la raison pour
laquelle elle serait disponible pour exercer son droit d’opposition si les conditions en étaient réunies,
notamment si deux autres organisations syndicales y étaient favorables.

Dans ce contexte politique et social et en tenant compte que le syndicalisme consensuel a été largement mis
en avant par la Direction, les cheminots ont malgré tout, à nouveau, majoritairement accordé leur confiance à
la CGT.

Le travail de proximité au quotidien des militants et élus de la CGT est récompensé. La capacité d’écoute, la
prise de décisions démocratiques, la recherche de propositions alternatives, ainsi que la force de mobilisation
autour de démarches revendicatives lisibles, sont les principales caractéristiques de notre syndicalisme et de
nos militants.


Les cheminots ne se sont pas laissés tromper, malgré une campagne électorale sans contenu menée par
certaines organisations syndicales, évitant ainsi d’aborder les dossiers de fond structurant pour le quotidien
des cheminots et l’avenir du service public SNCF.


Au plan national, en participant massivement aux élections, avec 73.89% de votants, les cheminots ont
confirmé leur attachement au fait syndical et conforté la CGT comme 1ère organisation syndicale à la SNCF
avec 39.85 % des voix en DP et 37,37% en CE, la plaçant à plus de 16 points en CE et près de 20 points en
DP devant la deuxième organisation.


Sur Paris Rive Gauche : Avec 66% de votants, les cheminots ont confirmé aussi leur attachement au fait
syndical.
Au CER, la CGT demeure largement majoritaire avec 39,80%, relayant la deuxième organisation syndicale à
plus de 18%
Par collège, la CGT obtient : 42,08 % à l’exécution, 42,78 % à la maîtrise et 22,23% chez les cadres.
Concernant les élections des délégués du personnel (DP), là aussi, la CGT est largement en tête avec 43,81%.
Par collège, la CGT obtient 48,85% à l’exécution, 50,23 % à la maîtrise et 24,19 % chez les cadres.
Chez les ADC, la CGT se renforce avec 38,10 %.
La CGT est confirmée première organisation syndicale. Un vote de lutte, de rassemblement pour la
satisfaction de nos revendications.


Le syndicalisme d'accompagnement dépassant les 30% la situation leur permet de signer des accords au
rabais avec la Direction. Chacun prendra ses responsabilités envers les cheminots.


Le Secteur Fédéral CGT de Paris Rive Gauche remercie les cheminot(e)s qui ont voté pour ses candidats.
Les militants CGT, avec leur fédération, restent déterminés pour un véritable développement du service
public ferroviaire au service des populations.

 

Au regard des résultats obtenus, de la confiance renouvelée par les cheminots et s'appuyant sur les cahiers
revendicatifs, la CGT poursuivra ses actions, entre autre, sur les questions de l'emploi et des salaires.


A propos des moyens, nous tenons à noter que dans une période où le problème des effectifs est très tendu, la
Direction n'à pas ménagé ses efforts pour faire participer, de gré ou de force, les cheminots pour aller voir le
Film de PEPY. Notons les moyens déployés pour remplir les salles sur les 50 séances. Les cheminots
attendent autre chose de la Direction que ce coup de com. Au quotidien les moyens humains et matériels sont
largement insuffisants.


Si nous remercions l’engagement des personnels à la tenue de bureaux de vote lors des élections
professionnelles, nous mesurons aussi la détérioration du "savoir", en effet malgré l’investissement des
agents, les incidents se sont accumulés. La Direction a multiplié les réorganisations sur PRG, pour celle des
BA cela devait développer le professionnalisme. Fort est de constater que l'organisation des élections a
souffert de ces désorganisations et a mis en grande difficulté le personnel.


Nous pouvons déplorer aussi que dans plusieurs établissements les envois du matériel pour le vote par
correspondance a été envoyé le 15 voir le16 mars. Au vu des délais de distribution du courrier cela n'a pas
facilité la participation dans ces établissements, sans compter que des établissements n'ont pas mis les
moyens pour relever le personnel afin de favoriser le vote physique, comme cela était inscrit dans les
protocoles d'accord.


Les effets conjugués des augmentations exorbitantes, dont je parlais plus haut, et des annonces des 0,5%
accentue la chute du pouvoir d’achat des cheminots déjà mis à mal depuis des années.
C’est inacceptable. La CGT va continuer à faire signer la pétition commune (CGT UNSA Sud Rail) comme
elle l’a déjà fait en déposant en février 50 000 signatures.


Maintenant, je vais aborder ce qui s’est passé lors d’une DCI, le lundi 21 mars à la région de PRG.
Encore une fois le directeur, de l'établissement des ECT de PMP et PAZ, s’est distingué en ayant une attitude
provocatrice au point que le directeur RH de PRG a été obligé de le "calmer" à plusieurs reprises.

Lorsque la délégation a abordé l’absence du cadre d’astreinte qui n’a pas pu se déplacer pour résoudre des
problèmes sur le site d’Austerlitz (la fusion ne devait pas avoir de conséquences pour les agents des ECT)
Mr TULLI a déclaré et je cite : « on ne va quand pas même rétablir la peine de mort».

Dans cet établissement, le non respect des instances représentatives, notamment celui du CHSCT, se
cumulent d’une façon intolérable. N’en déplaise à la Direction de l’établissement de l’ECT, la loi impose le
respect du fonctionnement du CHSCT.


Monsieur le président, il est temps que la sécurité des agents soit prise en compte sur l’ ECT de PRG,
toutes ces dérives n'assurent pas un climat constructif pour le bien être des agents (executions, maitrises,
cadres) où déjà par, un passé récent, cet établissement a eu à subir d'importants troubles psychosociaux.
Quand cela s'arrêtera t il, pour que tous les salariés de cet ECT puissent travailler dans un climat serein ?

Face aux enjeux et aux attaques contre le service public ferroviaire et des conditions sociales des cheminots,
la CGT s’engage à poursuivre son action à tout niveau et à créer les conditions de mobilisation pour contrer
les politiques mises en oeuvre à la SNCF.


Merci

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 05:21

( En cours de construction...)

 

Voici le discours de Hamid BIFISSE, secrétaire de l'Union Locale CGT de Dreux :

 

  
 
(à suivre le texte du discours..)
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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 20:53

 

 

Pour un 1er MAI 2011

Exceptionnel !

Construisons ensemble le progrès social !

Rassemblement au pied du Beffroi de DREUX à 10h00

VENEZ NOMBREUX

Le gouvernement et le patronat sont sur la défensive. La récente défaite de la majorité aux élections cantonales doit nous faire prendre conscience que rien n’est perdu.

Ensemble, continuons et amplifions nos actions pour débloquer, à tous niveaux, les négociations indispensables.

Ensemble, nous gagnerons pour :

 

-   Défendre et promouvoir lemploi, les services publics et lintérêt général.

-   Défendre le droit à la retraite avec une pension décente.

-   Augmenter les rémunérations et les pensions.

-   Répondre aux besoins de la jeunesse qui subie de plein fouet laggravation de la précarité et de lexclusion..

-   Améliorer le pouvoir dachat et réduire les inégalités.

-   Orienter la relance économique vers lemploi et le pouvoir dachat.

-   Préserver et améliorer les garanties collectives.

 

Le 1er mai est un rassemblement unitaire pour toutes les femmes et tous les hommes, quelque soit les professions, les origines , les générations, actifs ou retraités, avec ou privé d’emploi.

Vous êtes indignés, décidés à résister face à l’injustice et à exiger une véritable justice sociale.

 

Le rassemblement donne toujours plus de force pour construire et renforcer l’action syndicale dont les salariés sont le ciment et la raison d’être.

LE RASSEMBLEMENT SERA SUIVI DUN BARBECUE

ET DUN CONCOURS DE PETANQUE SUR LE PARKING DE LUNION LOCALE

 

Inscription pour la pétanque

12 euros par équipe

Jet du but 14 h 30

 

 

Tous les syndiqués de la CGT, sont à votre disposition pour vous aider à construire une force syndicale dans votre entreprise, une force capable de se défendre mais surtout une force capable de proposition pour enfin rééquilibrer les pouvoirs en faveur des travailleurs, de ceux qui produisent les richesses, dans l’entreprise, mais aussi dans la société. 

 

 

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

 

Bulletin de contact et de syndicalisation

 

Nom :                                                                        Prénom :

Adresse :

Ville :                                                                         code postal :

Tél :                                                   Mail :

 

 

A remettre à

 

L' UNION LOCALE CGT DE DREUX   

2 rue Nicolas Robert

28500 VERNOUILLET

Tél : 09 64 03 32 88  E-mail : cgt.union-locale121@orange.fr

 ou à un syndicaliste CGT.

 

 

 

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 08:30

Le Point.fr - Publié le 18/04/2011, Par Marc Vignaud

 

716_sarko_magic.jpg

 

 

Malgré son discours volontariste sur le pouvoir d'achat, le gouvernement fait le service minimum. (NDLR : discours purement électoraliste, sans volonté et sans moyen envers son partenaire, le MEDEF)

 

Les entreprises qui augmentent leurs dividendes doivent-elles aussi offrir une prime exceptionnelle à leurs salariés ?

Malgré les cris d'orfraie du patronat, le gouvernement semble bien décidé à les y contraindre par la loi avant l'été. Les arbitrages sur les modalités de ce dispositif doivent avoir lieu dans les prochains jours.

 

Alors que les entreprises du CAC 40 s'apprêtent à distribuer 41 milliards d'euros de dividendes cette année, au titre des bénéfices réalisés en 2010 (principalement à l'étranger), Nicolas Sarkozy se devait de réagir. Lui qui voulait être en 2007 "le président du pouvoir d'achat" sait qu'il joue en partie sa réélection sur ce thème, alors que les prix des matières premières - énergétiques et agricoles - flambent.

À près d'un an de l'élection présidentielle de 2012, le gouvernement a donc mis en scène son activisme en la matière. Il a décidé d'imposer une taxe exceptionnelle sur les pétroliers pour financer le relèvement du forfait kilométrique, de bloquer l'augmentation des prix du gaz, de contenir la hausse de l'électricité à 2, 9 % d'ici 2012 et de promouvoir un panier des "essentiels" de produits de qualité à un prix maîtrisé dans la grande distribution. Autant de mesures qui peinent à masquer le manque de levier d'action concret dont il dispose pour soulager le porte-monnaie des Français.

Un partage stable de la valeur ajoutée

 

Lancé début 2009 par Nicolas Sarkozy, le débat sur le partage des profits par tiers entre salariés, entreprise et actionnaires est resté stérile.

 

Le Medef s'y est opposé au motif que "le travail est rémunéré par les salaires, et le capital par les dividendes".

 

Or, un rapport commandé par le chef de l'État au directeur général de l'Insee sur le partage de la valeur ajoutée entre travail et capital a montré que la part réservée aux salariés était stable depuis 20 ans. Le Medef, lui, considère même dans son étude sur l'état de l'économie française, Cartes sur table, que les charges payées par les entreprises (cotisations sociales, mais aussi taxes sur les salaires et autres versements logement, transports, formation) augmentent. Elles ont atteint 67,7 % de la valeur ajoutée en 2009, écrit le patronat, soit une hausse de trois points en dix ans. Avec comme conséquence la compression des marges des entreprises.

Et de marteler : "La France est le seul pays où les salaires augmentent plus vite que la production." Résultats, les partenaires sociaux discutent toujours de la répartition de la valeur ajoutée...

 

La prochaine réunion devrait avoir lieu le 26 avril. Mais de l'aveu d'un syndicat, il ne s'agit que de se mettre d'accord sur les éléments à la disposition des salariés pour évaluer le partage de la richesse entreprise par entreprise.

En aucun cas, cette négociation ne peut apparaître comme une solution au problème de pouvoir d'achat, considère le syndicat réformiste.

 

Inégalités entre salariés

Un problème de pouvoir d'achat en partie lié aux rémunérations des salariés. Car si la part du travail est restée stable dans la valeur ajoutée, ce n'est pas le cas du salaire net. Il a décliné de 10 points entre les débuts des années 70 et 90, sans varier depuis, selon Philippe Askenazy, coauteur d'un livre sur le partage de la valeur ajoutée (1). Les cotisations sociales, reflet du coût de la protection sociale, ont augmenté d'autant. Cette évolution masque aussi des différences marquées entre salariés, les plus qualifiés des secteurs porteurs (finance...) bénéficiant d'évolution plus favorable que les autres.

De leur côté, les salariés modestes souffrent de la modération salariale  imposée par les entreprises en 2011 avec une revalorisation globale attendue de seulement 2,6 %, selon le cabinet de conseil en ressources humaines Aon Hewitt, contre une moyenne de 3, 3 % à 3,5 % les trente dernières années. D'où des grèves dans l'usine de production du Nutella de Ferrero, près de Rouen; chez Toyota, à Onnaing dans le Nord, et dans de nombreux hypermarchés Carrefour.

 

La participation davantage taxée en 2011

La CGT réclame une revalorisation des salaires. Une revendication que comprend le ministre du Travail, Xavier Bertrand : "Il faut que ce soit les salaires qui bougent" dans "les autres entreprises (celles dont les dividendes n'augmentent pas, NDLR)", a-t-il reconnu.

 

Mais le gouvernement ne peut les contraindre à le faire, d'autant moins qu'il considère déjà que le coût du travail augmente trop vite en France, notamment par rapport à l'Allemagne. Nicolas Sarkozy a ainsi toujours refusé depuis 2007 de revaloriser le salaire minimum au-delà de l'inflation.

 

Reste donc la piste de la prime exceptionnelle. Paradoxalement, elle devrait manquer en partie sa cible. Elle ne bénéficiera pas aux salariés de PME qui ne versent pas de dividendes, mais à des salariés qui bénéficient déjà de nombreux avantages.

 

Ce pourrait être une prime "directe", "d'intéressement" ou de "participation", selon Xavier Bertrand.

Un paradoxe alors que le gouvernement ne cesse d'augmenter le forfait social acquitté par les employeurs sur la participation et l'intéressement. En deux ans, celui-ci a été multiplié par trois de 2 % à 6 %. Voilà qui ne devrait pas inciter les entreprises à faire participer les salariés à la réussite de l'entreprise. Sauf à penser que le gouvernement impose des primes exceptionnelles chaque année.

 

 

(1) Le partage de la valeur ajoutée, Philippe Askenazy, Gilbert Cette et Arnaud Sylvain, coll. Repère (La Découverte), 9,50 euros

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 22:12

ÉCONOMIE - Plusieurs mouvements de grève sont lancés en France où les entreprises rechignent à augmenter les salaires, malgré l'inflation et les résultats en hausse...

Depuis mardi, l’usine française de Ferrero à Villers-Ecalle (Seine-Maritime) est à l’arrêt. Plus aucun produit chocolaté ne sort de l’établissement, qui produit normalement 800.000 pots de Nutella et 1,2 million de barres Kinder Bueno.

 

Pour l’instant, «il n’y a pas de risque de rupture de stocks», assure Christophe Bordin, responsable des relations extérieures de Ferrero France. La Fédération des entreprises du commerce et de la distribution souligne qu’aucune crainte de pénurie n’émerge dans les centrales d’achat de la grande distribution. Ce sont des produits faciles à stocker, contrairement aux produits frais, et les distributeurs ne fonctionnent pas en flux tendus.

 

Première grève depuis trente-sept ans

Néanmoins, bloquer les lignes de production n’est pas anodin. D’autant plus qu’il s’agit là de la première grève depuis trente-sept ans chez Ferrero, de mémoire de syndicaliste. «Au départ, nous n’avions pas prévu un mouvement dans la durée. Mais la plupart des salariés nous ont soutenus, parce qu’ils ont vraiment besoin d’une augmentation, alors on poursuit le mouvement», concède Fabien Lacabanne, délégué syndical.

 

Les salariés demandent principalement une augmentation de 90 euros par mois et par personne, ce que l’entreprise a, pour l’instant, refusé. Après avoir proposé une augmentation d’1,2%, elle a avancé une hausse de 2% pour ceux qui gagnent plus de 22.500 euros par an, et une hausse de 50 euros brut pour ceux qui gagnent moins. Mais les syndicats tiennent à voir les salaires augmenter plus que les prix à la consommation, qui croissent de 2% en France à cause notamment de la flambée du prix du pétrole. Ils poursuivent donc ce mouvement, radical, de blocage de la production, pour obtenir gain de cause.

 

Un peu partout en France, de mêmes conflits touchent les usines françaises pour tenter d’obtenir des augmentations de salaires. Le chantier du grand stade de Lille a été arrêté car les salariés de la société de construction Eiffage souhaitent une augmentation de 85 euros net, contre 25 euros proposés par la direction. A Carrefour des revendications très proches de celles des salariés de Ferrero ont mené au premier mouvement de grève d’ampleur nationale de l’histoire entreprise. Enfin, les salariés de l’Usine Toyota d’Onnaing sont en grève depuis douze jours pour demander une prime de 800 euros et un treizième mois.

Thibaut Schepman
Source : 20 minutes. 14/04/2011
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