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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 18:28

NDLR : merci Christine pour avoir communiquer l'article !

 

 

Face à cette nouvelle entreprise négationniste, visant à présenter Louis Renault en victime osant affirmer qu’il n’aurait pas collaboré avec l'ennemi, LUNDI 7 MARS à 11 heures, les 3 syndicalistes Michel Certano, Aimé Halbeher, Roger Sylvain  et  Annie Lacroix-Riz, historienne répondent au « Monde Magazine » du 8 janvier 2011 et « au Journal Télévisé » du 20 heures de David Pujadas du 2 mars 2011 sur la chaîne publique « France 2 » :

 

Louis Renault a-t ’il collaboré ?

Devant la porte de l’usine Place Jules Guesde  (ancienne Place nationale) à Billancourt, documents à l’appui la réponse est sans équivoque :

 

OUI,  Louis Renault a bien été un collaborateur zélé de l’occupant nazi.

 

 Ils exigent un droit de réponse aux médias qui  se sont faits les propagandistes d’une insulte envers toutes les victimes de la barbarie nazie.

 

 

 

Devant la porte historique Place Jules Guesde (ancienne place nationale) à Billancourt, avec des documents provenant de l'entreprise et des recherches d'historiens ayant eu accès aux archives Renault, Michel Certano, Aimé Halbeher, Roger Sylvain et Anna Lacroix-Riz, historienne, répondent aux questions des journalistes présents.

 

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Les 3 syndicalistes avec Annie Lacroix-Riz appellent les organisations démocratiques à populariser et soutenir ce devoir de mémoire pour rétablir la vérité historique et combattre les nouveaux négationnistes

Nous vous tiendrons, au courant de l’évolution du dossier. Mais, comme certains d'entre vous l’ont déjà fait, n’hésitez pas à requérir des moyens d'information l’accès au débat qu’ils nous refusent jusqu'ici, veto indispensable à la campagne de réhabilitation. 

 

 

·     Dès 1945, les motifs de la nationalisation des usines Renault étaient étayés par des faits et preuves irréfutables de 1940 à 1944

(v(voir notification de l’exposé des motifs de l’ordonnance de nationalisation du 16 janvier 1945) 

 

·       Depuis, l’ouverture aux historiens de nouvelles archives classées confortent et renforcent cette affirmation .

 

TOUTES LES PREUVES EXISTENT MATERIELLEMENT

 

Pour résumer les propos de cette conférence de Presse, citons ci-dessous, l’extrait du travail de recherche de cette dernière période  d’ Annie Lacroix-Riz.

 

LOUIS RENAULT ET « LA FABRICATION DE CHARS POUR LA WEHRMACHT » 



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Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'université Paris VII    -  Spécialiste de la collaboration économique pendant la deuxième guerre mondiale - Auteur des nombreux ouvrages sur cette période

 

Pour les amis qui n’auraient pas immédiatement le temps nécessaire pour lire 16 pages, voici 3 pages de résumé en pièces-jointes.     Comme tout le reste, diffusion libre.

 

 

Texte complet de cet article (avec les références) publié sur divers sites Internet (taper le titre)

 

Le 13 juillet 2010, la Cour d'Appel de Limoges a condamné le Centre de la mémoire d'Oradour-sur-Glane à payer 2.000 euros des dédommagements à deux petits-enfants de Louis Renault et exigé que fût retirée de l’exposition permanente une photo de l'industriel, entouré d’Hitler et Göring, au salon de l’auto de Berlin de 1939, avec cette légende : « Louis Renault présente un prototype à Hitler et Göring à Berlin en 1938 (sic) [...] Louis Renault fabriqua des chars pour la Wehrmacht. Renault sera nationalisé à la Libération. ». Un dossier du Monde Magazine du 8 janvier 2011, du JT de France 2 le 2 mars 2011, ont donné un écho approbateur à cette décision judiciaire. Ainsi se précise une vaste entreprise de réhabilitation de Louis Renault, et avec lui, du haut patronat français sous l'Occupation, relancée depuis quinze ans par plusieurs historiens ou publicistes qui ont préféré les témoignages postérieurs à l’Occupation aux archives des années 1940-1944. Qu’en est-il?

Le Renault d’avant-guerre

Louis Renault finança les Croix de Feu du colonel de la Rocque puis la Cagoule. Il prôna l’« entente » franco-allemande entre gens de bonne volonté, Hitler en tête, et combattit systématiquement l’effort de guerre qui l’avait tant enrichi durant la première guerre mondiale. Il clamait désormais qu’on ne pouvait plus gagner d'argent qu’en fabriquant des véhicules de tourisme[1] : « les programmes de guerre ne correspondaient pas aux possibilités de nos usines», écrivit-il à Daladier en novembre 1939[2]. Il s’entretint longuement avec Hitler le 21 février 1935 à la Chancellerie du Reich, et lui déclara : « Une guerre économique entre la France et l’Allemagne n’aurait d’avantages que pour l’Angleterre et l’Amérique »[3], il le rencontra à nouveau en 1938 et en février 1939, et son enthousiasme pro-hitlérien grandit encore.

Louis Renault s’était entouré d’adjoints de confiance qui œuvrèrent directement à la liquidation de la République via la défaite : le baron Petiet, chef de ses aciéries (UCPMI), trésorier de la CGPF, ancêtre du MEDEF), organisateur de l’émeute fasciste du 6 février 1934; le cagoulard René de Peyrecave, « administrateur-directeur » depuis 1934 de la société anonyme des usines Renault (SAUR); François Lehideux, neveu de Renault, administrateur directeur de la SAUR dès 1930, administrateur-délégué en 1934, spécifiquement chargé de la lutte antisyndicale et anticommuniste, qui conduisit en personne aux côtés du préfet de police Roger Langeron en novembre 1938 la répression militaire baptisée « évacuation » des grévistes de Renault-Billancourt accusés de « rébellion ». En mars 1941, la section économique de l’administration militaire en France (Militärbefehlshaber in Frankreich, MBF), dirigée par le Dr Michel (section Wi), dans un de ses nombreux éloges de Lehideux (L.), reconnut les éminents services politiques rendus : « pendant la guerre et aussi déjà depuis 1938 une propagande germanophile avait été conduite dans les syndicats ouvriers [traduction : jaunes] fondés par L. (sic) et surtout parmi les travailleurs des usines Renault »[4].

Le Renault de l’Occupation

La réparation des chars pour la Wehrmacht acquise le 1er août 1940

Louis Renault, discuta avec les Allemands depuis le début de juillet 1940 « sur la question de la réparation des chars ». Le 1er août, il signifia son acceptation formelle, étayée par une lettre « remise à la fin [d’une] conférence » commune, de réparer les chars pour la Wehrmacht « dès le 2 août ». La réunion du dimanche 4 août à l’Hôtel Majestic, entre six Allemands, dont le chef de la division économique du MBF, et le trio français Lehideux, Petiet, Grandjean, fit le point. Son procès-verbal atteste de façon irréfutable qu’entre les 1er et 4 août 1940, Louis Renault et la direction de la SAUR agréèrent définitivement l’exigence allemande de réparation des chars pour usage allemand; et que Lehideux, requit des Allemands « la direction allemande » de ces travaux[5], seule apte à soustraire la direction française à ses responsabilités. Ainsi naquit la thèse de la « réquisition » allemande, née d’une demande française, astuce juridique si utile après la Libération.

Lehideux, artisan du cartel automobile « européen » prôné par Louis Renault depuis 1935

Le 1er octobre 1940, Lehideux fut nommé « directeur responsable du comité d'organisation de l’industrie automobile » (COA) et Petiet « chef du comité d'organisation du cycle » (organismes créés par décret du 16 août sur le modèle allemand des Reichsgruppen, qui permirent entre autres de drainer la quasi-totalité des matières premières et des produits finis français vers le Reich). Lehideux resta sous l'Occupation, comme Peyrecave, membre du « conseil d'administration » de la SAUR dont « M. Renault », son président, continuait à détenir « une très grosse part majoritaire ». Peyrecave, « directeur général par délégation des usines Renault, » fut à l’été 1940 nommé à la commission d'armistice et affecté aux commandes allemandes à l’industrie française[6].

Dès novembre 1940 Lehideux, administrateur de Renault et chef du COA, et le général von Schell, sous-secrétaire d’État et « plénipotentiaire chargé de l’automobile » (Generalbevollmächtigten für das Kraftfahrwesen, GBK), fondèrent à Berlin le « comité européen de l’automobile », cartel franco-germano-italien sous direction allemande. Louis Renault n’avait cessé depuis son entretien avec Hitler de 1935 d’appeler de ses vœux la constitution d’un « cartel européen ».

Renault et les « chars pour les Allemands »

« Aucun travail historique, tranche la cour d'appel de Limoges, n'infirme une décision judiciaire du 30 avril 1949 disant que les usines Renault n'avaient pas fabriqué de chars ou de chenillettes mais avaient été obligées d'effectuer des réparations durant la guerre. »

Le MBF se félicita dès le début de 1941 (et jusqu'au terme de l’Occupation) du succès des « négociations avec l’industrie allemande » de Lehideux et de son équipe du COA riche en hauts cadres de Renault. Au printemps 1941, les informateurs des services de renseignements gaullistes décrivaient des usines tournant à plein régime, requéraient des bombardements industriels pour paralyser l’appareil de guerre allemand et indiquaient les délais du prochain assaut (contre l’URSS) : « les commandes deva[ie]nt être prêtes pour le 15 juin ». En mars, « Renault ‑ voitures de tourisme, camions, tanks ‑ », fut recensé en tête d’une liste d’entreprises « travaillant pour les Allemands »[7]. Une note sur l’« Industrie de guerre » d’avril 1941 exposa avec précision « que les Établissements Renault à Billancourt produis[ai]ent actuellement une série de petits tanks Renault ». Fin avril, « les Allemands [étaient] très contents du tank Renault ». La correspondance, abondante, est totalement antagonique avec les arrêtés de cours de justice de 2010 ou de 1949, et il en fut ainsi jusqu’à la libération : en juin-juillet 1944, Renault s’imposait la firme championne « des usines souterraines » (pour surmonter les effets des bombardements) édifiées dans des « carrières aménagées à Carrières-sous-Bois (entre Maisons-Laffitte et Saint-Germain) ». C’est le contribuable français qui dut assumer le coût des bombardements industriels – remboursés par Vichy – charge qui s’ajouta depuis 1942 à la gigantesque contribution des frais d'occupation et du clearing[8].

« La justice [n'est pas habilitée à] révise[r] les années noires »

Camions, tanks, moteurs d’avions, avions, bombes incendiaires, canons anti-chars, etc. toutes les pièces possibles de l’armement furent construites par Renault pour le Reich. Pour oser réduire la production de guerre à celle des tanks ou pour prétendre que Renault – comme le reste de l’industrie française – a en 1940 subi la torture des « réquisitions » allemandes, il faut s’être dispensé de dépouiller les montagnes d’archives consultables aujourd’hui, ou avoir travesti leur sens. Le dossier factuel des responsabilités de Louis Renault, actionnaire très majoritaire de la SAUR, et de ses collaborateurs de haut rang dans le sort de la France et dans la durée de la guerre, est accablant. Des héritiers manifestement ulcérés que tant de pairs de Louis Renault aient pu transmettre à leurs descendants, sans encombre ou après révision judiciaire, d’énormes biens, qu’avaient encore arrondis les années 1940-1944; et les milieux économiques et politiques dirigeants, qui usent, jusqu'ici unilatéralement, de la presse écrite et audio-visuelle, prétendent faire enterrer les vérités qui se dégagent des archives, françaises et allemandes, de l’Occupation et en entraver l’accès à la population.

La Haute-Cour, comme les autres cours, traita « à chaud » les cas qui lui étaient soumis. Dès l’été 1945, elle limita à la collaboration (art. 89 et suivants du code pénal) la procédure Pétain, dont l’instruction, aujourd’hui accessible, établissait formellement la trahison (art. 75 et suivants du Code pénal), passible alors de la peine de mort. Depuis l’été 1945, les « archives [dites] de Berlin » furent, par milliers de pièces, transférées à Paris[9], balayant définitivement les « mémoires de défense » et propos flatteurs des témoins à décharge. L’appareil judiciaire français les ensevelit, lui qui avait prêté serment à Pétain (à l'exception d’un unique héros, Paul Didier) et avait été lourdement impliqué dans le soutien au régime, acceptant ou sollicitant de Vichy parfois dès l’été 1940 des missions répressives, notamment antisémites et antiparlementaires : Me  Isorni, défenseur de Pétain, le rappela avec férocité au président du tribunal, Paul Mongibeaux, et au procureur général Mornet[10].

L’historien n’a pas le droit de réclamer aujourd'hui devant les tribunaux réparation pour les décisions politiques de la justice d’hier de classement des affaires de trahison et de collaboration; mais il a celui d’établir, sur la base des sources originales consultables, les faits qu’ont largement écartés les arrêts de l’après-Libération. Les magistrats ne sont pas habilités à se retrancher devant les arrêts pris par leurs prédécesseurs pour prohiber de facto l’exercice indépendant du « travail historique ». Ils n’ont pas à dire l’histoire ni à interdire aux historiens de la faire en toute indépendance et aux associations de résistance de la diffuser.



[1] Gilbert Hatry, Louis Renault, patron absolu, Paris, Éditions JCM, 1990, p. 352 ; l’hagiographie de Chadeau l’admettait, Louis Renault, passim, surtout chapitre 5, sur 1936-1938.

[2] Archives Renault, carton 18. Lettre communiquée par  un membre de la société d’histoire du groupe Renault » à Michel Certano, qui m’en a fourni copie.

[3] Patrick Fridenson, « Première rencontre entre Louis Renault et Hitler », Renault-Histoire, juin 1999, pp. 8-18.

[4] Note Wi II/193/41, mars 1941, AJ 40, 774, fonds du MBF dits de l’Hôtel Majestic, , AN.

[5] PV de l’entretien du 4 août 1940, « Affaire Renault. Scellé 21 », 3 W 217, AN.

[6] Note PP « sur la société des usines Renault et ses dirigeants », 6 juin 1942, BA 2135, Renault, APP, et litanie des fonds Barnaud, AN, F 37, et des fonds Lehideux de la Haute-Cour (217-234).

[7] Note de X, place Maubert, Paris, 1er avril 1941, Londres 1939-1945, 300, Situation et opinion en France, dossier général, juin 1940-juillet 1941, MAE. 

[8] Rapport final du Wi V/2, AJ 40, 820, AN. Frais d'occupation et clearing, Industriels. 

[9] Correspondance entre chefs allemands en France (Paris et Vichy) et Berlin, AN, 3 W 347 à 358.

[10] Lacroix-Riz, épilogues Choix et Munich, et « Les grandes banques françaises de la collaboration à l'épuration, 1940-1950 », revue d’histoire de la deuxième guerre mondiale, 1986, « I. La collaboration bancaire», n° 141, p. 3-44; « II. La non-épuration bancaire 1944-1950 », n° 142, p. 81-101.

 

 

Source de l'article :

http://www.frontsyndical-classe.org/article-conference-de-presse-7-mars-2011-louis-renault-et-la-fabrication-de-chars-pour-la-wehrmacht-68871810.html

 

 

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 22:04

  DEVISE-1.JPG

 

(Source de l'iilustration : http://consanguin.blogspot.com/)

 

 

 

 

Source de l'article  : Médiapiart, 08 Mars 2011 Par Gabriel Machéta

 

 

Le flot des paroles électorales ne laisse plus un seul mot valide. La France est KO par épuisement sémantique, sous la coupe du modèle désormais tout puissant : l'industrie politique.

Dans l'économie de marché généralisée, les partis et les médias, confrontés à la question du maintien de leur domination ou à leur simple survie, empruntent désormais massivement les méthodes les plus agressives de la publicité, du marketing et des affaires. Clairement, la campagne présidentielle française, quelle que soit la sincérité réelle ou feinte des candidats, s'est déroulée comme une guerre commerciale et publicitaire entre firmes concurrentes alliées à leur réseau financier et médiatique respectif. On parle encore d'électeurs, mais ce mot est vidé de sens ; dans la pratique, ils ne sont plus que des cibles, des clients ou des abonnés. En regard de la nouvelle industrie politique, il faut l'assumer désormais : les otages de la télévision ne sont plus des citoyens, mais des consommateurs de politique.

Produits

Parmi les produits en compétition, c'est celui de l'industrie lourde de la "démocratie d'opinion" qui l'a emporté, sorte de synthèse des envies et des peurs majoritaires concoctée par les sondeurs et les publicitaires. La petite entreprise familiale du Front National est vidée de sa substance. L'industrie innovante de la "démocratie participative" n'a survécu qu'en piquant les parts de marché des petits artisans de la contestation. Les produits écologiques ont été absorbés et recyclés. Les produits communistes et trotskystes ne s'échangent plus que sur les marchés. Quant au produit choc du Centre qui voulait créer l'événement en dénonçant la compromission de tous les autres, il a fini par se compromettre lui-même.

Très professionnellement, les conseillers en marketing du Président sorti des urnes le 6 mai, ont lancé des OPA hostiles sur le capital sémantique de toutes les maisons adverses. Sur les rayons de l'hypermarché présidentiel, on trouve désormais tous les produits politiques que l'on peut désirer. Leur design est tout à fait représentatif de la schizophrénie collective :

Protéger les plus faibles, tout en suggérant que l'ordre social n'est finalement que le reflet de l'ordre naturel. Assurer l'égalité des chances, tout en assurant aux classes supérieures qu'elles le resteront de génération en génération. Porter un message humaniste, tout en désignant des boucs émissaires potentiels. Favoriser l'économie de marché tout en proposant des restrictions aux frontières. Favoriser le renforcement des syndicats, tout en imposant un service public minimum. Diminuer les impôts, tout en remboursant la dette, etc. En somme c'est la Révolution ET la Monarchie, tout à la fois.

Synthétiser les ambivalences française n'est pas chose facile, et cela mériterait sans doute un hommage. Cependant l'histoire ne s'arrête pas aux élections et cette sémantique hybride profilée pour des médias ne souffrant d'aucune contradiction au moment où les paroles sont prononcées, risque fort d'avoir un effet dévastateur sur la formation même de la réalité.

Fourmilière

Normalement, les fourmis, une fois qu'elles ont trouvé une nouvelle Reine - un Roi en l'occurrence - retournent muettes et résignées à leur caste pour glaner leur pitance ; la somptuaire dépense d'énergie qui paralyse tout des mois durant, n'ayant pour effet en principe que de reconduire la fourmilière dans son fonctionnement. C'est le modèle qui semblait être visé. Mais cette fois, la France ressort de l'élection présidentielle, non pas coupée en deux comme à l' accoutumé, mais atomisée et plus soumise que jamais.

Tout juste intronisé, le monarque, mécaniquement, a déclaré aux télé-spectateurs : "je serai votre Roi à tous" et de manière subliminale : "vous ne l'êtes pas" ; un message de déception adressé à tous et à chacun, sans lequel rien ne pourrait rentrer dans l'ordre. Ce pourrait être le seul message qu'il ait à prononcer, si ce n'est qu'il doit aussi s'assurer que cette déception du pouvoir d'autrui soit fermement relayée par ses ministres et ses députés. Nul doute que cela sera fait, et de manière industrielle.

Avant que ce pouvoir ne s'impose, beaucoup s'étaient un moment reconnus dans l'image souriante d'une Reine aspirante, au sens de prétendante, mais aussi d'aspirateur ; un aspirateur sémantique évidemment, qui tentait de fonctionner de manière très différente de celui de son adversaire. Elle a essayé, dans l'incrédulité générale, de faire balbutier ce qu'elle a appelé la "démocratie participative", en utilisant un média lui aussi balbutiant, l'Internet. Une idée "sympathique" au yeux de son concurrent, mais un crime de lèse majesté pour ses alliés! Comment la parole de la masse pourrait-elle arriver au niveau de celle des experts, des cadres politiques et des représentants élus? Comment une telle parole pourrait-elle se frayer un chemin dans des médias centralisés et compromis avec l’industrie?

Pas même un monarque absolu ne pourrait décréter cette fameuse "démocratie participative". Elle a pourtant imposé cette image comme une véritable marque de fabrique. Au risque que cela ne reste effectivement qu'une image, très éloignée de la pratique réelle, et que ces termes soient à leur tour vidés de sens. La bataille étant perdue, les cadres de son entreprise, qu'on avait un temps privés de parole publique, en appellent maintenant à un "retour au réel". Malheureusement dans le réel de l'industrie politique, ils devront probablement attendre longtemps des jours meilleurs, à moins de s'y rallier...

Action

Dans le champ des caméras, la parole politique a aspiré tous les mots épars et les a vidés de leur substance. Pas un seul n'est laissé intact à l'usage de l'homme de la rue au nom duquel elle prétend avoir parlé. Que peut-il faire maintenant ?

En des temps normaux, en gros, il aurait le choix entre trois attitudes possibles :

1) Se résigner à (ou célébrer) l'anéantissement de la pensée, et se résoudre à (ou se précipiter pour) trouver une petite place dans quelque filiale de l'entreprise politique dominante. Il faut noter que beaucoup de ceux qui se résignent, ne survivent à cette douloureuse expérience que parce qu'ils gardent le secret espoir de réussir un jour à entr' ouvrir le reality show politique de l'intérieur. Malheureusement, ceux qui se sont précipités, veilleront à ce que rien ne transpire.

2) Descendre dans la rue et tout casser, avec la vague conscience que cela ne fera que renforcer la répression et le contrôle social. Dans le domaine de la paix civile comme dans les autres, le pouvoir, réputé avoir prise sur la réalité, a besoin de vaincre l’adversité pour régénérer son simulacre. Il sera d'ailleurs secrètement reconnaissant envers les jeunes casseurs, voire les poseurs de bombes ou les preneurs d'otage, qui en retour lui devront l'affinage de leur conscience politique et la sortie précoce de leurs illusions.

3) Feindre l'indifférence, en admettant que la comédie du pouvoir est dans l'ordre des choses, et ce, quel que soit le prix à payer - pour son faste, son impuissance, et pour les évènements tragiques qu'elle peut entraîner. De nombreux philosophes prêteront main forte à ces derniers. Du haut de l'institution académique qui a quelque rapport avec l'industrie politique, ils leur expliqueront que bien entendu "la vérité n'existe pas", que "le mensonge est la pierre fondatrice des sociétés", qu'il vaut mieux profiter de la vie car "demain sera pire" ou encore que ce n'est pas la peine de lutter car, eux, "s'en occupent déjà". Ce message de déception, qui fait écho à celui du pouvoir cité plus haut, est encore amplifié par celui d'artistes, qui s'autorisent à produire quelques petites subversions, pour peu qu'ils aient signifié à l'industrie politique et culturelle qu'elle les tient fermement en laisse, en rêve ou en réalité.

Quatrième voie

Pendant les trente glorieuses, tout allait bien ou presque, le prix à payer était encore supportable. Pourtant certains penseurs, pressentant les désastres que l'industrie politique allait causer au lien social et à la capacité des individus à prendre main leur propre vie, ont essayé de sortir les masses de leur impuissance à se formuler elles-mêmes, de déserrer l'emprise des médias sur la parole et les cerveaux : Noam Chomsky aux Etats-Unis, Félix Guattari en France, d'autres ailleurs... Mais c'était trop tôt pour une quatrième voie.

Aujourd'hui, les menaces démographiques, communautaristes et environnementales sont là. L'étau de la globalisation s'est resserré. La doxa de la compétitivité ne fait que le renforcer. La mixture - politique - médias - capital - s'est figée en un seul bloc. Les états, devenus de simples fournisseurs d'identité et de services parmi d'autres ne s'en distinguent que grâce à quelques monopoles résiduels, la police par exemple, qui quoi qu'elle fasse, ressemble de plus en plus à une milice privée. Dès lors, comment les citoyens peuvent-ils espérer exercer leurs droits et leurs devoirs - leurs paroles et leurs actes dans le collectif - selon les règles d'une citoyenneté qui se résume à un rapport captif de clients à fournisseurs?

Aujourd'hui, il semble qu'il y ait un petit fait nouveau, qui inquiète beaucoup d'ailleurs : les réseaux. Ils pourraient permettre un petit tour de passe-passe inédit:

Et bien soit, dites-vous: nous ne sommes plus des citoyens, mais des consommateurs? Alors assumons notre statut! Organisons-nous en réseau en dehors des médias traditionnels. Requalifions le droit applicable aux discours et aux actes de l'industrie politique. C'est désormais celui du commerce et de la consommation qui devra s'appliquer. Déclarons hors la Loi la publicité politique mensongère. Et au passage, mettons en oeuvre des moyens d'échange qui donneront toute leur place aux paroles et aux actes de chacun.

Ce minuscule tour de magie consiste simplement à opérer les glissements sémantiques nécessaires à la description des pratiques réelles. Ces glissements assumés, mettant en lumière d'autres qui ne le sont pas, permettront d'exercer le contre pouvoir que les partis d'opposition sont désormais incapables d'assurer. Ce n'est pas s'attaquer à la démocratie que de procéder de la sorte aujourd'hui. Il s'agit de réduire ainsi la confusion des paroles et des actes dans le contexte des médias actuels. Nul doute, il faudra le faire avec plus de vigueur encore face à la montée annoncée de l'informatique omniprésente et à sa convergence avec toutes les autres technologies.

Seule une Mobilisation Sémantique Générale permettra aux consommateurs de reconquérir leur qualité de citoyens, et le sens de mots simples comme Liberté, Egalité, Fraternité.

OlivierAuber, le 18 mai 2007.
Texte rédigé avec le concours des contributeurs du wiki MENSONGES INFO
http://mensonges.info (inactif aujourd'hui)

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 21:32
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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 21:09

 Pour vous aider à mieux comprendre le système !

 

 

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 20:56

Source :

http://www.agoravox.tv/actualites/environnement/article/gaz-de-schiste-les-mensonges-du-29462

 

Entre faits divers et sondages mis à la Une de l’actualité, on en oublierait presque les véritables problèmes concrets et graves, comme celui de l’exploitation des gaz de schiste. Voici un très intéressant montage réalisé par un internaute soucieux d’informer ses concitoyens.

 

Voici la présentation qu’il fait de ses vidéos :

"J’ai réalisé 2 vidéos, dans le but « d’expliciter » le dossier des gaz de schistes français, afin de toucher un public le plus large possible.

 

Celle-ci est destinée à un public qui connaît un peu les gaz de schistes, et qui a vu Gasland, voir la version longue pour ceux qui n’ont pas encore vu le film en entier.

 

Avec cette vidéo, je veux informer les français des conséquences et des enjeux des gaz de schistes, des coulisses de ce dossier notamment les mensonges de NKM, la réforme du code minier, le jeu de dupe des pétroliers...

 

J’ai pensé le faire en associant un condensé de la bible en la matière, "Gasland" à des vidéos passées inaperçues, mais très éclairante sur les coulisses des gaz de schistes en France."

 

La mobilisation citoyenne a déjà commencé, samedi dernier à Doue (Seine-et-Marne), où 3.000 personnes se sont réunies, avec l’intervention notamment de José Bové. Ce n’est qu’un début...

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 19:50

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Source : http://www.gilblog.fr/berry_blog/le-cadeau-de-noel-de-rosely.html

 

La réalisation de prélèvements sanguins sera-t-elle interdite dans les cabinets d’infirmières et infirmiers libéraux ? L'information paraît incroyable… elle est pourtant vraie. Un décret en Conseil d’Etat qui va être publié fixe la liste des lieux autorisés pour les prélèvements sanguins, comme le prévoit l’Ordonnance du 13 janvier 2010 relative à la biologie médicale.

 

Article L 6211-13 de l’Ordonnance sur la biologie médicale : "Lorsque la totalité ou une partie de la phase pré-analytique d'un examen de biologie médicale ne peut être réalisée dans le laboratoire de biologie médicale, elle ne peut l'être que dans un établissement de santé, au domicile du patient, ou dans des lieux permettant la réalisation de cette phase par un professionnel de santé, sous la responsabilité d'un biologiste médical et conformément aux procédures qu'il détermine. La liste et les caractéristiques de ces lieux sont déterminées par décret en Conseil d'Etat. Les catégories de professionnels de santé habilités à réaliser cette phase sont fixées par arrêté du ministre chargé de la santé".

 

Cette "réforme" de la biologie médicale fait peser sur les infirmières et infirmiers libéraux la menace d'interdiction des prélèvement sanguin. Qu'en est-il vraiment ? Le sort des cabinets libéraux est-il menacé ? Et quelles seront les conséquences pour les malades ?

 

 

D'après l'Ordonnance de Roselyne Bachelot (alors ministre de la santé), les laboratoires, pour subsister, devront passer une certification rigoureuse et compliquée, et devront se porter garants des personnes qui feront les prélèvements. Ordonnance ministérielle signifie acte d'autorité et absence de débat et d'examen par les députés et sénateurs, c'est commode !

 

Selon l'Ordonnance, pour les infirmières libérales la prise de sang pourra toujours être faite à domicile. Cette étape avant l'analyse en laboratoire (qui comprend notamment le prélèvement et son transport) pourra être réalisée au domicile du patient, mais pas au cabinet infirmier ! Il est aussi décidé que les infirmières devront être formées par les laboratoires avec lesquels elles collaborent. Ah bon, elles ne savaient pas faire une prise de sang avant, ni poser les étiquettes sur les flacons ?

 

Les remboursements aux laboratoires étant revus à la baisse, ils sont encouragés à moderniser leurs équipements et à se regrouper afin de réduire le nombre de laboratoires par département.

 

 La Générale de Santé, ainsi que d'autres groupes financiers procèdent actuellement au rachat de nombreux laboratoires d'analyses, il devient de plus en plus difficile à un médecin biologiste de posséder son propre labo.

 

Le nombre d'infirmiers en milieu rural a tendance à baisser, leurs frais de déplacement sont encadrés, et il leur est de plus en plus difficile de se déplacer chez tous les patients.

Ce sont donc les patients qui devront se déplacer plus souvent jusqu'au laboratoire, et parfois y retourner pour chercher les résultats.

 

Inutile de faire un dessin, vous avez tout compris. Les difficultés des uns feront les bonnes affaires des autres.

Après la fermeture des bureaux de poste, des perceptions, des stations d'essence, le manque de médecins, voilà le tour des cabinets infirmiers, la campagne continuera à se désertifier.

 

Moralité : il vaut mieux être en bonne santé en ville et proche d'un laboratoire d'analyses médicales, que malade en milieu rural et sans voiture.

 

Quand à Roselyne Bachelot , je vous invite à lire l'article sur son CV ci-dessous :

 

Roselyne Bachelot : cachez ce CV que je ne saurais voir !

 

> Premier acte, exposé de la situation. Le coût total de la commande de vaccins H1N1 aux laboratoires pharmaceutiques avoisinera plus de 1,5 milliards pour les vaccins et le dispositif. Ça correspond à une ou deux doses pour chaque Français, c'est à dire 94 millions de vaccins. Ça représente 10% de la production mondiale. Selon le député UMP Yves Bur, le coût de ce vaccin serait trois à quatre fois supérieur à celui contre la grippe saisonnière.

Cette nouvelle grippe H1N1 (une grippe dite "porcine") ne semble pas être plus grave que la grippe saisonnière. Mais le bilan pourrait s'avérer important au niveau national : car on nous dit qu'elle serait extrêmement contagieuse. En touchant un très grand nombre de personnes elle pourrait entraîner alors un nombre de morts plus élevé que la grippe saisonnière..

Mais les français ont des difficultés à se faire une opinion. Les arguments du gouvernement et de son Ministre de la santé, ceux des médias et des multinationales, le soupçon de conflits d'intérêt, prennent le pas sur le bon sens ordinaire. Les déclarations de sommités médicales, de médecins, et de membres du personnel hospitalier contre la vaccination font qu'on ne sait plus qui croire. Une grande confusion s'est installée dans les esprits. La confiance n'est plus au rendez-vous.

 

> Deuxième acte. Et voilà qu'un journaliste impertinent pose une question impertinente et voilà que Roselyne Bachelot se tire stupidement une balle dans le pied. Je vous raconte l'histoire...

 

> Le CV de Roselyne Bachelot lorsqu'elle était élue au Parlement Européen indique comme activité professionnelle : "Déléguée à l'information médicale, laboratoires ICI Pharma, de 1969 à 1976. Chargée des Relations Publiques chez Soguipharm de 1984 à 1989." C'était la preuve qu'elle avait travaillé douze ans en entreprise, ce qui est ma foi tout à fait honorable... Puis, plus de traces de cette partie du CV depuis qu'elle est ministre.

 

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Mais attendez la suite.

A l’occasion de l’ouverture des centres de vaccination, Roselyne Bachelot ministre de la Santé et des Sports, visite le centre de vaccination Auguste Renoir à Paris et se fait vacciner contre la grippe H1N1 devant les caméras. Quelques instants après, le journaliste de Fakir Presse lui pose cette question :

"Madame Bachelot, est ce que c’est vrai que vous avez été porte-parole pendant douze ans de deux laboratoires pharmaceutiques ?"

 

Réponse du ministre : "Ah, écoutez, c’est absolument... écoutez, vraiment, cette accusation est absolument répugnante..."

 

Le journaliste de Fakir insiste : "Mais c’était bien Ici Pharma et Soguipharm ?"

 

Réponse du ministre : "Pendant 6 ans j’ai travaillé dans un laboratoire pharmaceutique comme visiteuse médicale à 1 000 francs par mois comme boulot de, comme boulot d’étudiante pendant 6 ans, c’est comme, c’est comme si vous disiez aux jeunes gens qui travaillent chez Mac Do à vendre des... des hamburgers, qu’ils sont à la solde de l’industrie agro-alimentaire !"

Roselyne Bachelot s'échappe alors par la porte de derrière.

La réaction des autres journalistes, mécontents eux aussi, ne tarde pas :
« Elle n'a pas aimé », « Ah, ben merci, elle est partie », « Heureusement que tu as posé ta question pas trop tôt sinon elle serait partie toute de suite et on aurait rien eu ».
« Mais, je les interroge, vous le saviez ?
- Non, mais l'investigation serait trop longue...
- Y a juste à regarder son ancien CV de députée européenne. Maintenant que vous le savez, vous reprendrez l'information ?
- Non. On n'est pas venus pour ça. On est venus pour la vaccination. »

Et Fakir Presse enfonce le clou. Pourquoi, le Ministère refuse-t-il de répondre ? Pourquoi avoir caché ce CV ? Pourquoi oublier ces douze années, qui représentent une partie de sa carrière ? Pourquoi cette omission, alors que Roselyne Bachelot promet que "la transparence sera la plus totale, suivie scrupuleusement" ? Pourquoi ce silence, alors que la loi oblige les experts à déclarer leurs "conflits d'intérêts" ?

 

Et de citer Roger Lenglet, auteur du livre Lobbying et Santé. "Chargée des relations publiques, c'est une dénomination des lobbyistes", et il précise : "C'est un titre qui avait été inventé par Edouard Bernays, un des fondateurs du lobbying, qui disait "on hésitait entre le mot de propagandiste mais ça la foutait mal, donc on a inventé relations publiques", ça consiste simplement à obtenir auprès des élus des positions ou des lois favorables aux intérêts de l'industrie qu'on représente.

 

 Donc Roselyne Bachelot a exercé cette activité pour le compte du groupe pharmaceutique Soguipharm, elle a été aussi visiteuse médicale pour d'autres laboratoires pharmaceutiques, elle se retrouve ministre de la Santé.

 

Évidemment, ce n'est pas sain puisqu'on peut avoir toutes sortes de collusions, de complicités, et donc les décisions qui sont prises dans le cadre d'une campagne de vaccination massive, par exemple, peuvent être mise en doute et vont susciter une méfiance. Cette campagne non seulement a été expertisée par des experts qui ne sont pas indépendants, puisqu'ils travaillent pour l'industrie pharmaceutique, donc il y a déjà conflit d'intérêts, mais la ministre elle-même est dans une situation qu'on peut considérer comme douteuse."

 

> Troisième acte, et dernier. Pas besoin d'en ajouter une couche.... Rideau.

 

Vous pouvez lire l'article complet sur le site web de Fakir Presse.

 

Le CV (complet) de Roselyne Bachelot est sur Wikipédia.

 

 

 

> Sources : Fakir Presse, radio BFM.

http://www.fakirpresse.info/articles/319/le-vrai-cv-de-roselyne-bachelot.html

 

http://www.radiobfm.com/edito/home/37367/le-budget-du-vaccin-anti-grippe-a-explose/

 

 

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Complément issu du site

 http://www.espaceinfirmier.com/actualites/detail/34432/les-liberales-bientot-interdites-brde-prelevement-sanguin.html

 

Si le texte en question (Article L 6211-13 de l’Ordonnance sur la biologie médicale) existe bel et bien et traite effectivement de la réforme de la biologie médicale, le contenu n'en est pas si noir pour les infirmières libérales.

En effet, la phase pré-analytique (qui comprend notamment le prélèvement et son transport) pourra être réalisée au domicile du patient

 En revanche, il est confirmé que les infirmières devront être formées par les laboratoires avec lesquels elles collaborent.

 

Accréditations et conventions

 

« En tant que laboratoire de biologie médicale, nous serons soumis à un contrôle dans toutes les phases du processus d'analyse, dont la phase pré-analytique. Il est donc normal que les infirmières soient partie prenante de cette accréditation, laquelle sera garante du respect des bonnes pratiques », argue le Dr Jean Benoit, biologiste et président sortant du Syndicat des biologistes (SDB). Des conventions seront donc signées entre les laboratoires et les infirmières, mais « des dérogations seront possibles », assure le président du SDB, et les remplaçantes seront informées par les titulaires des procédures propres à chaque laboratoire.

 

Rassurant? Pas pour le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (SNIIL) qui voit d'un mauvais oeil cette

réforme. « Un décret s'apprête à sortir pour préciser la liste des lieux dans lesquels les prélèvements seront autorisés. Or, aucune mention sur les cabinets libéraux. Ce qui nous exclut automatiquement de la chaîne de prélèvements », tempête Annick Touba, sa présidente. Une absence que les biologistes expliquent par la volonté d'éviter que des cabinets d'infirmiers dépendants de laboratoires de biologie médicale ne se créent en parallèle.

 

Regroupements de laboratoires

Car l'ordonnance du 13 janvier préfigure une réforme de la biologie médicale qui frappe un grand coup dans le monde des laboratoires : ceux-ci sont contraints, en plus de la certification, de se regrouper pour ne former qu'un seul et gros laboratoire multi-sites, avec la possibilité de disposer de tout le plateau technique en un seul et même endroit. Et donc également de regrouper les prélèvements en un seul et même lieu.

 

Alerté par le Sniil sur cette question, le Pr Christian Thuilliez, conseiller technique du nouveau ministre en charge de la Santé Xavier Bertrand, aurait l'intention d'agir en intégrant les cabinets infirmiers dans la liste des lieux autorisés, selon Annick Touba. Mais il lui faudra pour cela disposer d'une fenêtre législative pas facile à obtenir.

Anne-Lise Favier

 

 

 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 23:44

 

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Source : le canard enchainé me 02 mars

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 23:42

 

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Source : le canard enchainé me 02 mars

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 23:41

 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 23:40

 

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