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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 19:05

Des procès mettant en cause des opposants à la réforme des retraites se sont multipliés cette semaine. Des voix s’élèvent contre la criminalisation du mouvement social.

 

Mobilisés à l’automne dernier contre la réforme des retraites parmi des millions de personnes, des lycéens étaient appelés à comparaître avant-hier au tribunal de Montpellier (Hérault). À Moulins, dans l’Allier, Jacky Belin et Jérôme Gallois étaient, eux aussi, appelés devant les juges mercredi pour « outrage à agent de police », lors d’une manifestation de novembre dernier. Ils étaient surtout « parmi les principaux animateurs des mobilisations », précise la CGT de leur entreprise, Manitowoc, qui parle « d’intimidation ». « Sans doute pense-t-on en haut lieu qu’en stigmatisant les militants les plus combatifs, il sera aisé de mettre le mouvement social sous l’éteignoir », commente le syndicat, qui appelait à manifester devant la préfecture puis devant le tribunal. Même chose hier, à Chambéry (Haute-Savoie), où le tribunal correctionnel entendait cinq syndicalistes (CGT et SUD) et un journaliste, sur requête de la SNCF. Leur crime ? Avoir occupé des voies le 2 novembre 2010. Des faits qui s’inscrivent dans une loi de 1845 qui prévoit jusqu’à six mois d’emprisonnement pour ceux qui auraient « troublé ou entravé la circulation des trains ». À cette occasion, un collectif unitaire (de syndicats, associations et partis de gauche) a organisé un rassemblement de solidarité face à cette « stratégie de criminalisation ».

« Face à la brutalité policière, face aux provocations du gouvernement qui veut museler la contestation à sa politique de casse sociale », un comité de soutien appelait également à se rassembler hier devant le TGI de Charleville-Mézières (Ardennes), où huit prévenus comparaissaient pour jet de pierres contre la vitrine du siège local de l’UMP, le 28 octobre. Ces syndicalistes et simples manifestants avaient été interpellés par des policiers « en tenue de combat » à leur domicile ou sur leur lieu de travail le 15 décembre dernier. Le comité de soutien, qui organise une collecte pour financer les frais de justice, rappelle que « les forces de l’ordre s’étaient retranchées devant l’UMP » après avoir assuré une « présence musclée » et un gazage du cortège revendicatif.

 

Laurence Mauriaucourt   L'Humanité 28/01/2011

 

 

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 18:34
L'Afssaps demande le retrait de deux médicaments
L'Afssaps demande le retrait de deux médicaments

 

Par Anne Jouan  28/01/2011 Le Figaro
«Sans le Mediator, le Fonzylane serait resté encore un peu sur le marché», estime un expert présent à la commission de jeudi matin.
 
Après le scandale du Mediator, la commission de mise sur le marché des médicaments de l'Afssaps demande le retrait «immédiat» du Nizoral et du Fonzylane. 

Sans la tempête sanitaire qui agite la France depuis plusieurs semaines avec le Mediator, le Fonzylane (dont la molécule est le buflomédil) et le Nizoral (kétoconazole) seraient encore probablement en vente pour un moment. Ces médicaments sont commercialisés depuis des décennies dans notre pays, mais depuis les révélations qui attribuent entre 500 à 2000 morts au produit de Servier vendu pendant 33 ans en France, l'atmosphère a changé.

Jeudi matin, la commission d'autorisation de mise sur le marché des médicaments (AMM) qui statue, une fois tous les quinze jours, à l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a tranché. Selon nos informations, elle a voté à l'unanimité le retrait «immédiat» du Fonzylane, un vasodilatateur (utilisé dans les artérites, NDLR) et du Nizoral, un antifongique.

Le Fonzylane, mis sur le marché en 1976, était sur la sellette depuis quelque temps déjà. Ce produit «est commercialisé depuis plus de 20 ans en France sans intérêt thérapeutique démontré, écrit la revue médicale indépendante Prescrire dans son numéro de janvier 2011. Il a des effets indésirables neurologiques et cardiaques parfois mortels». Entre 2007 et 2009, vingt-cinq observations ont été notifiées, surtout des effets indésirables cardiaques et neurologiques, note Prescrire. Et deux patients en sont morts. En 2007 et 2008, 101 intoxications ont été rapportées dont trois décès. «Combien de victimes faut-il encore aux firmes concernées et à l'Afssaps pour décider de cesser ce commerce?», demandait la revue.

«Sans le Mediator, le Fonzylane serait resté encore un peu sur le marché», estime un expert présent à la commission de jeudi matin. «Avec le Mediator, on observe une modification dans la prise de conscience des experts de l'Afssaps, note un autre membre de la commission. On prend mieux en compte les effets secondaires quand le bénéfice est faible voire non démontré.»

Le laboratoire qui commercialise le Fonzylane est la firme américaine Cephalon et le générique est vendu par une quinzaine de firmes dont Mylan et Biogaran, la filiale de Servier. Il n'est plus remboursé par la Sécurité sociale. De 65% au départ, son taux de remboursement a progressivement baissé.

 

Balance bénéfice-risque  

 

De son côté, le Nizoral des laboratoires américains Janssen Cilag, mis sur le marché en 1982, est accusé de favoriser la survenue d'hépatites fulgurantes. Elles sont cependant rares puisque cinq cas ont été recensés dans la littérature. Il s'agit de décès ou de personnes ayant dû bénéficier d'une greffe de foie. Quoi qu'il en soit, la balance bénéfice-risque est très largement défavorable pour un médicament censé soigner au départ les mycoses profondes et dont la prescription a été élargie aux mycoses superficielles. Ce médicament coûte 500.000€ par an à la Sécurité sociale et il est remboursé à hauteur de 15%.

Autre effet du Mediator et des accusations de conflits d'intérêts qui ont suivi, les membres de l'industrie, en l'occurrence le Leem (le syndicat patronal qui regroupe les laboratoires pharmaceutiques, NDLR), d'ordinaire présents aux commissions d'AMM n'assistaient pas à la commission de jeudi. «C'est la première fois qu'ils ne sont pas présents depuis les années 1990!», note un expert.

La commission d'AMM n'a cependant aucun pouvoir, elle n'est que consultative. La décision de suspendre la commercialisation du Fonzylane et du Nizoral revient à la direction de l'Afssaps «Mais qui a encore du pouvoir à l'Agence?», interroge avec malice un expert. Le directeur général de l'Agence a annoncé, le 12 janvier, son prochain départ. Même quand il aura signé le vote de la commission d'AMM, le retrait définitif du médicament devra être validé au niveau européen. Pour le Mediator, l'Europe avait validé la suspension… sept mois après le retrait en France en novembre 2009.

Parfois, l'Agence européenne du médicament va à l'encontre des décisions de l'Afssaps. Ce fut le cas pour le gel anti-inflammatoire Ketum (laboratoire Menarini): interdit en décembre 2009 par la France en raison d'allergies, il était revenu sur le marché en juillet 2010. Et le Conseil d'État, saisi par le laboratoire avait, lui aussi, remis en question la décision de l'Agence. En attendant, le Fonzylane et le Nizoral sont toujours en vente dans les pharmacies.

 

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Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a indiqué mardi dernier que la liste des 76 médicaments sous surveillance, demandée à l' Afssaps (agence du médicament) à la suite de l'affaire du Mediator, serait rendue publique "dans une semaine au plus tard". 

Lundi prochain, le Pr Didier Houssin, directeur général de la Santé, et Fabienne Bartoli, adjointe du directeur général, feront un point sur "la surveillance des médicaments". Un certain nomdre de ces 76 médicaments devraient faire partie d'une liste déjà connue de 59 médicaments qui sont sous surveillance dans le cadre d'une procédure spéciale de suivi d'éventuels effets indésirables appelée "plan de gestion des risques" établi depuis plusieurs années, et dont l'Afssaps fait régulièrement état. Parmi ces 59 produits, certains sont utiles et d'autres contestables. Sans l'affaire du Médiator de Servier, qui serait responsable de 500 à 2000 morts, ces deux médicaments resteraient encore probablement en vente pour un moment, souligne le Figaro.

Effets indésirables cardiaques et neurologiques

Le buflomédil est un vasodilatateur commercialisé sous le nom de Fonzylane par la firme américaine Cephalon et comme génériques par une quinzaine de firmes dont Merck, Mylan et Biogaran, la filiale de Servier. L'Afssafs, dont dépend la commission d'AMM, avait indiqué début janvier que le processus de réévaluation de ce médicament, dans le collimateur de la revue Prescrire, pourrait aboutir au retrait ou la suspension dans les prochaines semaines.
La revue médicale indépendante Prescrire a réclamé à maintes reprises le retrait du marché du buflomédil (utilisé dans les artérites, ndlr), en raison d'effets indésirables cardiaques et neurologiques parfois mortels. 

De son côté, le Nizoral pris par voie orale (molécule : kétoconazole) des laboratoires américains Janssen Cilag, mis sur le marché en 1982, est accusé de favoriser la survenue d'hépatites fulgurantes, "cependant rares puisque cinq cas ont été recensés dans la littérature". Il s'agit de décès ou de personnes ayant dû bénéficier d'une greffe de foie, précise le Figaro. Quoi qu'il en soit, ajoute le quotidien, "la balance bénéfice-risque est très largement défavorable pour un médicament censé soigner au départ les mycoses profondes et dont la prescription a été élargie aux mycoses superficielles. Ce médicament coûte 500.000 euros par an à la Sécurité sociale et il est remboursé à hauteur de 15 %". 

 

Le télegramme.com 29/01/2011

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 22:00

 

 

Rassemblement FRALIB le 28 janvier 2011

TGI Marseille à 8 h 30

 

 

Les salariés de Fralib et leurs organisations syndicales ne cessent de démontrer la mauvaise foi et la déloyauté d’Unilever.

 

Leur cupidité veut sacrifier 182 salariés et plusieurs centaines d’emplois induits.

 

Pouvoir public, direction du travail, tous ont affirmé ne pas être convaincu par l’argumentaire des dirigeants d’Unilever.

 

La direction considère la procédure CE terminée alors qu’aucun élément ne justifie ce Plan Social.

 

Le CE du 10 janvier 2011 a décidé de saisir le juge des référés du TGI de Marseille pour faire annuler la procédure et d’exiger d’Unilever de mettre tous les moyens en œuvre pour sauvegarder l’emploi.

 

L’US Agro et l’UL d’Aubagne appellent les salariés à se rassembler le 28 janvier à 8 h 30 devant le TGI pour soutenir la démarche des Fralib et exiger de la justice qu’elle joue son rôle et rétablisse les droits des travailleurs.

 

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19 janvier 2011

 

Bonsoir à tous,

 

Ca y est, conformément à la décision prise lors du dernier Comité d’Entreprise du 10 janvier, nous avons saisi aujourd’hui le Juge des référés. Fralib est assigné au TGI de MARSEILLE vendredi 28 janvier à 8H30.

 

En même temps nous continuons à travailler à notre projet alternatif.

A ce sujet, la rencontre de lundi dernier avec le Président de la Région M. Michel VAUZELLE est très encourageante. Nous nous sommes mis d’accord pour mettre ensemble autour d’une même table tous les acteurs de la région pour avancer et porter avec nous notre projet.

L’après-midi c’était au tour du maire de Gémenos, M. Roland GIBERTI, de nous dire qu’il était favorable à notre initiative et qu’il n’avait aucun problème à se mettre autour de la table avec nous.

 

Nous rencontrons demain après-midi la  Communauté d’Agglomération du pays d’AUBAGNE et de l’ETOILE et la commune d’Aubagne.

Rendez-vous est déjà fixé également avec le Conseil Général et la Communauté Urbaine de Marseille.

 

Comme vous le voyez, on avance.

Nous mettons tout en œuvre pour que notre projet soit « l’alternative » à la décision d’UNILEVER de sacrifier 182 familles pour gaver encore plus leurs actionnaires et engraisser leurs serviteurs.

 

A savoir aussi que la direction a tenté d’installer dans l’usine dès lundi matin leur cabinet de reclassement.

Pour nous ce sont les CHAROGNARDS. On les avait prévenus les CHAROGNARDS ne mettront pas les pieds chez nous, les salariés se sont mis en grève et devant la porte de l’usine à leur arrivée résultat ils sont repartis chez eux.

Les CHAROGNARDS ne sont donc pas rentrés à FRALIB.

En même temps nous mettons un point d’honneur à répondre à toutes les sollicitations et notamment en cette période des cérémonies des vœux. Il y a des Fralibs partout. Les salariés sont toujours très mobilisés et nous organisons aussi régulièrement des équipes pour le collage de nos affiches du BOYCOTT de LIPTON, ce soir c’est La Ciotat qui sera recouvert du BOYCOTT.

Nous vous conseillons de faire un petit tour sur le site d’une asso  qui nous a contactés : Association Sensibilisation Conditions de Travail, ils mènent une campagne (Thé solidaire) qui relaye le Boycott de LIPTON. Rien de surprenant puisqu’il connaisse très bien comment UNILEVER exploite les hommes et les femmes au Sri Lanka. Quand on pense que l’esclavage est aboli !!!!!    http://thesolidaire.wordpress.com/

Donc vous l’avez compris plus que jamais : Boycott de LIPTON

 

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26 janvier 2011

 

 

 

Bonsoir à tous,

 

Toujours dans l’action, partout où nous pouvons porter notre combat des salariés de Fralib sont présents.

Lundi matin c’est dans le VAR que notre conflit a trouvé écho (voir article de presse).

 

Pour soutenir notre conflit et contribuer par une campagne d’affichage appelant au BOYCOTT de LIPTON, l'UD CGT du Var et le Syndicat CGT des FRALIB appellent l'ensemble des organisations à participer à un rassemblement  avec les Salariés de FRALIB VENDREDI 28 Janvier 17 H 00 - 19 H 00 devant le magasin Carrefour Zone Commerciale de Grand Var à La Valette - La Garde.

 

Auparavant, le Matin vendredi 28 janvier à 8H30, nous appelons à un large rassemblement devant le TGI de MARSEILLE où sera traitée notre affaire devant le Juge des référés.

 

Bien entendu, nous continuons à travailler à notre projet alternatif.

La semaine dernière, après avoir rencontré le Président de la Région M. Michel VAUZELLE et le maire de Gémenos, M. Roland GIBERTI, nous avons rencontré la  Communauté d’Agglomération du pays d’AUBAGNE et de l’ETOILE et la commune d’Aubagne, eux aussi sont très intéressés par notre projet et ils sont d’accord pour rapidement se mettre autour de la table pour travailler sur le sujet.

 

Nous avons rendez-vous demain jeudi à 14H30 avec M. Jean-Noël GUERINI Président du Conseil Général des Bouches du Rhône, puis à 16H00 avec M. Eugene CASELI Président de la Communauté Urbaine de Marseille.

Nous aurons donc vu l’ensemble des collectivités que nous avons sollicitées après ces 2 rencontres.

Jeudi soir également nous avons de nouveau rendez-vous au Conseil Régional afin d’avancer sur notre projet.

 

Comme vous le voyez, on avance.

Nous mettons tout en œuvre pour que notre projet soit « l’alternative » à la décision d’UNILEVER de sacrifier 182 familles pour gaver encore plus leurs actionnaires et engraisser leurs serviteurs.

 

Même si aujourd’hui nous restons vigilants vis-à-vis des nombreuses sollicitations que nous recevons dans le cadre du maintien de notre activité industrielle. A l’évidence tous ces investisseurs ou potentiels repreneurs, démontrent bien que poursuivre notre activité suscite beaucoup d’intérêt et qu’UNILEVER lui n’a qu’un seul but engraisser encore plus ses actionnaires.

 

N’oubliez pas, plus que jamais : Boycott de LIPTON

 

nous sommes déterminés, nous allons continuer à lutter

pour le maintien de notre site et de son activité industrielLE.

ON NE LAISSERA PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE.

 

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 21:51

COUT ALIMENTATION

Source : La République du Centre 26 01 2011

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 21:19

Institués en 1806, les conseils de prud'hommes ont été généralisés en 1979.

 

Compétence : le règlement des litiges entre salariés et employeurs

Conflits liés aux congés payés, salaires, primes, licenciement individuel, non respect d'une clause de non-concurrence…
Le conseil de prud'hommes règle les litiges individuels qui surviennent entre salariés ou apprentis et employeurs, à l'occasion du contrat de travail ou d'apprentissage… (à l'exception des litiges collectifs, comme l'exercice du droit de grève).
Par exemple : les litiges concernant le paiement des salaires et des primes ou l'indemnité de départ d'un salarié, les litiges relatifs aux congés payés, les licenciements individuels, le non respect d'une clause de non-concurrence ou de la durée légale du préavis de départ par le salarié.


Lorsqu'il est saisi d'une affaire, le conseil de prud'hommes tente obligatoirement de concilier les adversaires. En cas d'échec de la conciliation, il rend un jugement.


Le conseil de prud'hommes statue :

  • tantôt en " premier et dernier ressort " sans possibilité d'appel pour les demandes inférieures ou égales à 4 000 euros ;

  • tantôt en premier ressort, à charge d'appel (pour les demandes supérieures à 4 000 euros). L'affaire est alors examinée par la chambre sociale de la cour d'appel.

Composition : Un tribunal composé de juges élus

Ce tribunal est composé de juges non professionnels élus, les "conseillers prud'homaux", représentant, en nombre égal et pour moitié, les employeurs et les salariés. Les conseillers employeurs et salariés se prononcent sur une affaire à égalité des voix. Cependant, en cas de partage de voix, le conseil de prud'hommes se réunit à nouveau sous la présidence d'un magistrat du tribunal d'instance, juge départiteur : cette nouvelle audience permet de départager les conseillers.

Chaque conseil de prud'hommes est divisé en 5 sections spécialisées dans les principaux secteurs du monde du travail (encadrement, industrie, commerce et services commerciaux, agriculture, activités diverses).
Chacune de ces sections comprennent au moins un bureau de conciliation et un bureau de jugement.
Le bureau de conciliation comprend 2 conseillers, 1 représentant des salariés et 1 représentant des employeurs ;
Le bureau de jugement comprend théoriquement 2 représentants des salariés, 2 représentants des employeurs et 1 magistrat professionnel qui préside l'audience, lorsqu'il y a départage.
Une formation de référé commune au conseil de prud'hommes peut intervenir en cas d'urgence.

Le conseil de prud'hommes comprend également un greffe, composé de greffiers et personnels de greffe

 

 

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 Organisation et compétence de la justice prud’homale

 

Le conseil de prud’hommes est une juridiction, c’est-à-dire un tribunal, dont le rôle est de régler par voie de conciliation ou de jugement les litiges individuels nés à l’occasion de la conclusion, de l’exécution ou de la rupture du contrat de travail entre un salarié et son employeur.

 

Le conseil de prud’hommes est composé de 5 sections autonomes

 

Quatre sections correspondent à des secteurs d’activités différents, qui traitent les affaires propres à leur secteur :

Agriculture   

Industrie

 

Commerce  

Activités diverses (activités libérales, artistiques, enseignement, employés de maison, concierges, gardiens d’immeuble…)

 

  La section Encadrement : créée en 1979, cette cinquième section est réservée aux cadres sous certaines conditions et aux salariés assimilés, quel que soit leur secteur d’activité.

 

Les conseillers salariés et les conseillers employeurs siègent en nombre égal (en principe, au moins trois par collège) dans chaque section.

 

Un président et un vice-président (fonctions occupées alternativement par un conseiller salarié puis un conseiller employeur) sont élus tous les ans et sont responsables du fonctionnement de chaque section. Chaque section est composée d’un bureau de conciliation et d’un bureau de jugement.

 

Toutes les affaires présentées devant les conseils de prud’hommes sont dirigées vers la section correspondant à l’activité principale de l’entreprise ou devant la section encadrement pour les cadres. Les conseillers de chaque section sont issus du secteur d’activité concerné pour apprécier au mieux la réalité socio- économique.

 

Il y a cinq sections dans un conseil de prud’homme : industrie, commerce, activités diverses, agriculture, encadrement

 

Chaque section comporte

 

un bureau de conciliation (composé d’un représentant du collège « employeurs » et d’un représentant du collège « salariés »),

 

d’un bureau de jugement (composé de deux représentants du collège « employeurs » et de deux représentants du collège « salariés ») et s’il n’y a pas de décision à la majorité il y a procédure de départage (il s’agit de l’ intervention d’un juge professionnel auprès du bureau de conciliation ou de jugement)

La formation de référé est une formation transversale (indépendante des sections) pour les affaires sans contestation sérieuse ou qui révèlent un trouble manifestement illicite qu’il convient de faire cesser en urgence. La compétence des conseils de prud’hommes ne vise que les litiges d’ordre individuel.

 

Cette règle exclut donc les conflits mettant en jeu des intérêts collectifs comme par exemple :

interruption d’une grève, lock-out etc.

 

problèmes d’interprétation d’une convention collective ou d’un accord collectif entre une organisation syndicale et un employeur…

 

Le conseil de prud’hommes peut être saisi dès lors que le désaccord concerne le contrat de travail, quel qu’il soit (CDI, CDD, contrat d’apprentissage, etc.). Il est donc compétent :

pour reconnaitre l’existence ou la validité d’un contrat de travail ;

 

tout au long de la durée de vie du contrat (litiges concernant les salaires, primes, congés, formation, discrimination, etc.) ;

 

lors de sa rupture (licenciement, indemnisation, clause de non concurrence, etc.).

 

50 % des affaires concernent la rupture du contrat de travail et 40 % le règlement des salaires (ou autres éléments de rémunération : primes, heures supplémentaires,etc.).

 

 

Le conseil de prud’hommes peut, dans certains cas, mettre un terme au contrat de travail en lieu et place d’une démission ou d’un licenciement. C’est la résiliation judiciaire.

 

 

 

 

Elections professionnelles et saisies sur salaire : Tribunal d’instance ;

  

 

Accident du travail : juridiction de la Sécurité sociale ;

  

 

Infractions pénales (délit d’entrave, de blessure, d’homicide dans le cadre d’un accident du travail,etc.) : tribunal de police ou correctionnel ;

  

 

Décision administrative : tribunal administratif.

   

Les Conseiller prud’hommes

Nommés « Juges du travail », il tranche, dans le respect de la loi, les litiges individuels liés au travail. Sa particularité : avant d’être juge, le conseiller prud’hommes est d’abord un salarié ou un employeur. Acteurs fondamentaux pour la régulation sociale et l’économie, ils sont près de 15 000 conseillers prud’hommes à traiter plus de 200 000affaires par an.

 

Les conseillers exercent leur mission au sein de la juridiction paritaire du conseil de prud’homme. Ils siègent comme employeur ou salarié dans une des 5 sections de la juridiction : Agriculture, Industrie, Commerce et Activités diverses et Encadrement. Rattachés à la section correspondante à leur profession, ils sont des acteurs de terrain qui jugent en connaissance de la réalité socio-économique.

 

Leurs missions

D’abord conciliateurs (bureau de conciliation) puis juges en cas d’échec (bureau de jugement), ils sont compétents pour arbitrer et trancher les litiges relatifs aux licenciements et ruptures d’un contrat de travail. Ils interviennent également dans les litiges faisant suite à une embauche ( non reconnaissance de l’existence d’un contrat de travail, période d’essai, paiement de salaire, temps de travail et heures

supplémentaires), les cas de discriminations, harcèlement au travail, conditions d’hygiène et de sécurité d’un poste de travail, sanctions disciplinaires irrégulières ou injustifiées, non remise d’attestation destinée à l’ASSEDIC, ou du certificat de travail.

 

 

 

– composé de deux conseillers employeurs et deux conseillers salariés - ils jugent à la majorité absolue. Si aucune décision ne peut se dégager, l’affaire est renvoyée en départage devant les mêmes conseillers auxquels s’adjoint un magistrat du tribunal d’instance.

 

L’ensemble des conseillers prud’hommes est élu tous les 5 ans à l’occasion d’une élection nationale.

 

 

Leur mandat est renouvelable.

Electeurs employeurs et salariés, élisent le même nombre de conseillers. Les candidats, employeurs ou salariés, doivent être de nationalité française, être âgés de 21 ans au moins et n’avoir encouru aucune des condamnations pénales prévues à L.6 du Code électoral.

 

Côté salarié

 

 

, peuvent être électeurs et éligibles aux élections prud’homales, les personnes titulaires d'un contrat de travail de droit privé, en cours d'exécution ou de suspension (congé de maternité, congé parental ou encore congé sabbatique...) et, sous certaines conditions, les demandeurs d'emploi, les bénéficiaires d'une formation, et les retraités dès lors qu’ils ont cessé d’exercer l’activité au titre de laquelle ils sont inscrits sur les listes prud’homales depuis moins de dix ans.

 

Côté employeur

 

 

, peuvent être électeurs et éligibles aux élections prud’homales les personnes qui emploient au moins un salarié et notamment les associés en nom collectif, les présidents de conseil d'administration, les directeurs généraux et les gérants de sociétés et entreprises et tous les cadres munis d'une délégation d'embauche et de licenciement et autre engagement.

 

Il s’agit d’un scrutin de listes établies pour chaque conseil de prud'hommes, par section et par collège - employeur, salarié - distinct dans chaque section. La présentation des listes est libre, les conseillers n’ont pas à faire partie nécessairement d'une organisation syndicale ou patronale. Seules des conditions d’éligibilité des candidats et de recevabilité des listes sont exigibles.

Les listes sont publiées par le Préfet. Elles sont affichées à la préfecture, à la mairie et au conseil de prud’homme.

 

Le statut des conseillers prud’homaux.

 

Les conseillers prud'homme prêtent serment. Ils sont soumis à des obligations - indépendance, impartialité et secret des délibérés – et connaissent des avantages et mesures protectrices. Vis-à-vis de l'employeur, ils bénéficient de mesures leur permettant d'exercer librement leur mandat. Pendant les heures de travail, ils disposent du temps nécessaire à l'exercice de leurs fonctions prud'homales. Ces temps d'absence sont assimilés à la durée d'un travail effectif et donnent droit à toutes les prestations sociales. Contre le licenciement, les conseillers et candidat aux élections prud’homales bénéficient de la même protection que celle accordée au délégué syndical. Ils ne peuvent être licenciés qu’après autorisation préalable de l’inspecteur du travail.

   

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 21:16

 

 

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Source : La République du Centre 26 01 2011

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 20:15

Par Estelle Saget, publié le 27/01/2011

 

 

La revue médicale indépendante Prescrire, célèbre depuis l'affaire du Mediator, tenait sa manifestation annuelle à Paris ce jeudi. Elle a livré un verdict sévère concernant les nouveaux médicaments mis sur le marché.

 

Parmi les nouveaux médicaments mis sur le marché, un sur cinq ne devrait pas être autorisé car trop dangereux, a annoncé ce jeudi matin la revue médicale indépendante Prescrire. Cette rédaction, désormais célèbre pour avoir contribué à révéler l'affaire du Mediator, organisait, à Paris, sa manifestation annuelle. 

Le responsable de l'évaluation des nouveautés, Gilles Mignot, a indiqué que, "sur les nouvelles spécialités examinées depuis cinq ans par Prescrire, environ 20% n'auraient pas dû obtenir d'autorisation de mise sur le marché (AMM), à cause d'une balance bénéfices-risques défavorable." Il constate une aggravation du phénomène au cours de la dernière décennie, précisant que, jusqu'en 2000, la proportion ne dépassait pas 1 à 2%. Et l'orateur d'enfoncer le clou: "l'innovation thérapeutique est en panne". 

"Je me demande même si notre exigence ne s'est pas un peu émoussée au fil du temps..."

Prescrire n'a d'ailleurs pas décerné cette année sa "pilule d'or" faute de candidat à la hauteur. Le trophée récompense en effet un médicament "constituant un progrès thérapeutique décisif dans un domaine où les praticiens étaient particulièrement démunis". Il n'a été attribué que 2 fois au cours de la dernière décennie (2000 à 2010), contre 3 fois durant la précédente (1990 à 1999) et 6 fois durant celle d'avant (1981 à 1989). Les nouveaux médicaments seraient-ils devenus à ce point décevants? Ou bien la revue médicale pousserait-elle la sévérité trop loin? Devançant la question, Gilles Mignot a souligné que "le réglement de nos palmarès n'avait pas changé". Et d'ajouter, provocateur: "Je me demande même si notre exigence ne s'est pas un peu émoussée au fil du temps..." 

Une fois n'est pas coutume, l'austère revue Prescrire, propulsée sur le devant de la scène par l'onde de choc du Mediator, a fait quasiment salle comble. L'intervention annoncée d'Irène Frachon, le médecin de Brest ayant dénoncé les méfaits du médicament, y a sans aucun doute contribué. La nouvelle icône d'une médecine indépendante de l'industrie pharmaceutique n'a pourtant pas joué les stars. Portant un simple badge à son nom, comme tous les participants à la manifestation, elle s'est contenté d'une présentation très scientifique, diapositives à l'appui, de son enquête sur le Mediator. Interrogée sur d'éventuelles manoeuvres d'intimidation ou des menaces à son égard, elle a déclaré ne pas en avoir subi directement, en dehors de la censure du sous-titre de son livre, Mediator 150mg, combien de morts. Irène Frachon a confié à L'Express, en aparté, "que l'attention médiatique portée à cette affaire la protégeait de possibles représailles... en tout cas pour le moment".

 

 

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 19:58
Médiator : le Pr Debré missionné pour assainir la filière du médicament

I.M. | Publié le 27.01.2011

 

Le ministre du Travail et de la Santé Xavier Bertrand a annoncé jeudi sur France Info avoir demandé aux professeurs Bernard Debré - également député UMP - et Philippe Even «de travailler sur la question» du Mediator et de lui faire des propositions.

France Info a révélé l'existence d'un «rapport secret» confié par Nicolas Sarkozy aux professeurs Debré et Even, le premier urologue et professeur des universités et le second, président de l'Institut Necker, lorsque le scandale du Médiator a éclaté. Selon la radio, Bernard Debré aurait alerté le président des retombées politiques du scandale. Ce dernier l'aurait alors chargé d'un rapport qui serait remis en mars.

 

Xavier Bertrand a réfuté cependant le caractère de «rapport secret». «J'ai demandé à Bernard Debré et au professeur Even, qui connaissent ces sujets-là, de travailler sur la question et de me faire des propositions, comme j'ai demandé aussi à d'autres acteurs du monde de la santé de m'apporter leurs contributions», a expliqué le ministre.

«On ne peut pas accepter que l'Afssaps soit payée par les laboratoires»

De son côté, Bernard Debré a précisé que le chef de l'Etat lui avait confié le 20 décembre «une mission pour que l'on puisse assainir la filière du médicament» après l'affaire du Mediator, et qu'il y travaillait avec Philippe Even. Le professeur dit avoir vu «trois ou quatre fois» depuis le ministre de la santé Xavier Bertrand. Bernard Debré confirme : «On fera une première mouture dans une quinzaine de jours, et mi-mars nous donnerons à Xavier Bertrand le fruit de nos réflexions».

Au centre des préoccupations des deux médecins, la lutte contre les conflit d'intérêts. «On ne peut pas accepter que l'Afssaps (agence sanitaire du médicament) soit payée par les laboratoiress d'intérêts, que l'enseignement post-universitaire soit fait par les laboratoires (...) Ces conflits d'intérêt n'ont pas de raison d'être», explique Bernard Debré, estimant que les médecins ayant des contrats avec des laboratoires «ne doivent pas être experts». «Il y a trop d'experts dans les agences, avec des commissions, des sous-commissions et des sous-sous-commissions (...) Quand on voit qu'il y a des médecins qui ont entre 20, 30, 40, 50 contrats avec des laboratoires et qui gagnent quelquefois 100 000 euros par mois, c'est pas possible», a-t-il ajouté.

Parmi les préconisations des deux professeurs, France Info relève ces quatre pistes :

Le financement direct par l'Etat de l’Afssaps, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé et non par l’industrie pharmaceutique. Son rôle : assurer la sécurité sanitaire des médicaments.

La publication des contrats liant les professeurs de médecine à des labos pharmaceutiques. 

L'indépendance des personnalités qui contrôlent l’ensemble de la filière du médicament.

Une diffusion claire de l’information aux médecins et au grand public, grâce à une remise à niveau tous les cinq ans pour les premiers, et grâce à un site internet et une chaîne dédiée sur la TNT pour les seconds.

LeParisien.fr

 

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Mediator. Irène Frachon raconte aux députés les pressions subies

 27 janvier 2011 Le Télegramme.com

 

 

 

Pour sa première séance, la mission parlementaire de l'Assemblée nationale sur le Mediator a auditionné Irène Frachon. L'occasion pour la pneumologue de revenir sur les pressions et les menaces dont elle a été l'objet. 

 

 

 

 

«On a eu l'impression de prendre des risques», a-t-elle raconté devant une dizaine de députés membres de cette mission présidée par le député PS Gérard Bapt. «Quand je me suis intéressée au Mediator, un certain nombre de mes collègues étaient terrifiés pour moi», a-t-elle raconté. Elle évoque des menaces de sanctions des membres de l'Afssaps (agence du médicament) qui «émettaient des doutes sur la valeur de notre étude». Et pourtant «la suspicion apparaissait noir sur blanc». Et la pneumologue de dénoncer «la proximité entre l'Afssaps et l'industrie pharmaceutique, et la proximité de l'industrie pharmaceutique et de la communauté médicale et de recherche». «C'est une affaire assez exceptionnelle par la gravité des effets secondaires et des méthodes de désinformation du laboratoire», a dit encore la pneumologue. «Les simples chartes ne servent à rien, a-t-elle ajouté, avant de réclamer la mise en place de «barrières extérieures».

Servier lâché

Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour les laboratoires Servier. Le groupe est désormais lâché par ses différents partenaires. Hier, l'agence de communication Image 7, qui conseillait les laboratoires depuis l'éclatement du scandale du Mediator, a «mis un terme à sa mission». Axa, un des trois assureurs du laboratoire, a également tenu à préciser que le groupe Servier n'était pas assuré par la compagnie pour les risques liés aux anorexigènes ou coupe-faim. «Ce qui veut dire que si le Mediator se révèle en être un, il ne sera pas couvert», a indiqué un porte-parole d'Axa.

 

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Censure du livre d'Irène FRACHON annulée

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 Source : La République du Centre, 26 01 2011

 

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Médecins. «Cibles» des labos

23 janvier 2011 Le Télégramme.com

 

L'influence de la visite médicale serait bien réelle. Deux médecins témoignent de leurs relations avec les laboratoires et reconnaissent quasiment ne plus recevoir de visiteurs médicaux. Des visiteurs pourtant très influents...

 

Pas bavards en ce moment les médecins... Seuls deux ont accepté, anonymement, d'évoquer leurs relations avec les laboratoires pharmaceutiques. Un seul a prescrit, «une fois», du Mediator, «à une patiente qui a longtemps insisté». Tous les deux avaient «des doutes» sur ce médicament. «Le Mediator m'était idéalement présenté pour tous ceux qui voulaient perdre trois-quatre kilos, se rappelle vaguement l'un. Quand j'ai fait remarquer qu'il n'était pas entré aux États-Unis, on m'a répondu que ce pays était plus strict, mais qu'il n'y avait pourtant aucun risque». L'un comme l'autre ne reçoivent plus, ou presque, de visiteurs médicaux. «Je m'informe désormais par d'autres moyens que les labos», témoigne l'autre praticien à qui il est déjà arrivé de voir «cinq ou six visiteurs par jour» dans des salles d'attente.

«Ni plus ni moins du marketing»
«La visite médicale, c'est ni plus ni moins du marketing. Quand un nouveau médicament sortait, on pouvait avoir dans la même semaine un, deux ou trois visiteurs qui vous répétaient le même discours. Eh bien, vous avez beau dire que votre liberté de prescrire est intacte, que vous êtes indépendant, au moment de prescrire, ça revient... C'est comme quand vous vous retrouvez devant un rayon de yaourts: quand il y a plein de marques que vous ne connaissez pas, vous prenez celle dont vous avez déjà entendu parler...».

 

 

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Visite encadrée depuis 2004
L'influence de la visite médicale serait bien réelle, confirme le rapport d'une mission d'information du Sénat publié en juin 2006: «On évalue à 30% l'augmentation du chiffre d'affaires sur un produit promu auprès des médecins». Pas anodin quand on sait qu'en France 90% des consultations donnent lieu à prescription de médicaments (43% aux Pays-Bas, 72% en Allemagne). «Il apparaît donc logique, poursuit le rapport, que les visiteurs médicaux, rémunérés au volume, vantent les avantages de médicaments sans insister sur les effets secondaires ou les nécessaires précautions d'emploi». Depuis décembre2004, une charte encadre la visite médicale : fin des petits cadeaux «même de valeur négligeable», meilleure qualité de l'information...

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 22:35

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Source : Le Canard Enchainé

 

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Source : L'Express du 15/01/2011

 

 

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Source : Le Nouvel Observateur, 13 au 19/01/2011

A suivre...

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 22:31
Ces 59 médicaments sont sous surveillance en France

Marc Payet et Alexandra Echkenazi | 18.01.2011 LE PARISIEN

 

Samedi dernier, Xavier Bertrand, ministre de la Santé, annonçait sans les nommer que 76 médicaments en France étaient particuièrement surveillés. D’ores et déjà , nous sommes en mesure de publier la liste de 59 de ces molécules à risque, surveillées de près par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.

Ils font l’objet d’une procédure spéciale de suivi des effets indésirables appelée «plan de gestion des risques». Les laboratoires qui les fabriquent doivent surveiller tout particulièrement les effets secondaires et les risques de ces produits, et les signaler aux autorités sanitaires. Le responsable de la revue Prescrire, Bruno Toussaint, nous déclare que «cette liste démontre que le Médiator n’est pas un cas isolé. Dans ces 59 médicaments placés sous surveillance par les autorités, certains devraient être retirés du marché, comme l’Arcoxia ou le Champix. D’autres ont une utilité, mais on ne sait pas si la surveillance des risques est efficace...». Le responsable de la revue médicale indépendante qui a alerté très tôt sur les dangers du Médiator précise « Pour l’instant, ce sont les laboratoires qui font les suivis d’effets secondaires, et les transmettent à l’Agence. Il faudrait mieux que ce soit fait par des experts indépendants».

Lire aussi l'article dans l'édition du Parisien de mercredi


Les 59 médicaments sous surveillance sont les suivants:

ABSTRAL (laboratoire Prostrakan). Il s’agit d’un anti-douleur morphinique. Effet indésirable possible : dépression respiratoire.

ACLASTA 5 mg (laboratoire Novartis). C’est un traitement de l’ostéoporose. Effet indésirable : insuffisances rénales.

ACOMPLIA. (Sanofi-Aventis) Ce produit de traitement de l’obésité ou des patients en surpoids a fait l’objet d’un retrait du marché le 23 octobre 2008, mais les autorités surveillent toujours les effets indésirables sur les patientes : il peut entraîner des dépressions, des vertiges et des troubles du sommeil.

ALLI 60mg (GSK). Ce médicament est indiqué dans le traitement du surpoids. Il est sous surveillance car il peut entraîner des troubles de l’anxiété.

ANTASOL (laboratoire Sol France). Ce traitement anti-douleur utilisé à l’hôpital est un mélange d’oxygène et de protoxyde d’azote. Il peut entraîner une modification des perceptions sensorielles et une angoisse.

ARCOXIA (MSD Chibret). Il s’agit d’un anti inflammatoire non stéroïdien utilisé dans le traitement de l’arthrose. Effet secondaire : Il peut augmenter le risque d’accident vasculaire cérébraux, et d’infarctus du myocarde.

BYETTA (Lilly). Ce médicament est un anti-diabétique. Il entraîne des troubles gastro-intestinaux, des nausées, et des vomissements. Une étude montre qu’il augmente le risque d’insuffisance rénale aigüe.

CELSENTRI (Pfizer). Il s’agit d’un médicament de la famille des antirétroviraux contre le VIH. Les effets secondaires sont les risques d’atteintes du foie, les troubles cardiaques et musculaires.

CERVARIX (GSK). C’st un vaccin contre le col de l’utérus en prévention des cancers du col. Effets secondaires possibles : céphalées, et douleurs musculaires, rougeur et gonflement.

CHAMPIX (Pfizer). Ce médicament d’aide à l’arrêt du tabac agit sur les récepteurs nicotiniques du cerveau. Il a des effets secondaires. Notamment la dépression, l’irritabilité, les céphalées.

CHLORHYDRATE DE BUPRENORPHINE (Merck). Il s’agit d’un traitement substitutif des drogues opiacées. Il peut entraîner des atteintes hépatiques, et des cas de dépression respiratoire.

CIMZIA (UCB Pharma) : Il s’agit d’une prise en charge de la polyarthrite rhumatoide. Des effets secondaires ont été identifiés, notamment des tuberculoses et des zonas.

CYMBALTA (Lilly). Ce médicament est un antédépresseur. Ses effets secondaires sont des atteintes graves du foie. L’Afssaps indique que «le risque de suicides pourrait être augmenté».

EFFENTORA (Céphalon). Ce médicament est un anti-douleur. Il peut provoquer une accoutumance. Le surdosage peut être mortel.

EFIENT 10 mg (Lilly). Ce médicament est indiqué pour la prévention des maladies cardio-vasculaires. Les effets secondaires identifiés sont le risque hémorragique et l’anémie.

ELLAONE (HRA Pharma). Il s’agit d’un contraceptif d’urgence à prendre dans les cinq jours après un rapport sexuel non protégé. Les risques identifiés sont l’augmentation de la pression artérielle, les grossesses extra-utérines et les atteintes du foie.

ENTONOX (Linde Healthcare). Ce traitement utilisé à l’hôpital est un mélange d’oxygène et de protoxyde d’azote. Il peut entraîner une modification des perceptions sensorielles et une angoisse.

EXJADE (Novartis). Ce médicament est indiqué contre la surcharge en fer. Il peut provoquer des troubles au foie et aux intestins.

FIRMAGON (Ferring). Il s’agit d’un traitement hormonal pour le cancer de la prostate. Il peut entraîner des pathologies cardio-vasculaires et une diminution de la densité minérale osseuse.

GALVUS (Novartis). Il s’agit d’un anti-diabétique. Il peut provoquer des atteintes du foie, et des troubles du système nerveux.

GARDASIL (Sanofi-Pasteur MSD). Il s’agit du vaccin contre le papillomavirus, pour éviter les cancers du col de l’utérus. Il peut entrainer des réactions cutanées au point d’injection et de la fièvre. Il n’est pas recommandé pour la femme enceinte.

ILARIS (Novartis). Ce médicament est un anticorps, pour lutter contre certaines infections. Il peut entraîner des vertiges et une hypercholestérolémie.

INCRELEX (Ipsen). Ce médicament est indiqué dans le traitement à long terme des retards de croissance chez l’enfant. Des hypoglycémies et des hypertrophies des amygdales ont été signalées.

INSTANYL ( Nycomed). Il s’agit d’un anti-douleur morphinique. Il peut provoquer des dépressions respiratoires, des vomissements, et des vertiges.

INTELENCE (Janssen-Cilag). Il s’agit d’un médicament de la famille des antirétroviraux. Les risques identifiés sont l’éruption cutanée, parfois sous forme très importantes, et les nausées.

 

INTRINSA (Procter&Gamble Pharmaceuticals), patch indiqué dans la baisse du désir sexuel chez les femmes souffrant de ménopause chirurgicale. Effets indésirables : réactions locales au site d’application (30 % des patients), acné, hirsutisme et raucité de la voix (pour 1% des patients). Risques potentiels : survenue du cancer du sein et d’évènements cardiovasculaires.

ISENTRESS (Merck, Sharp & Dohme LTD), indiqué dans le traitement de l’infection par VIH. Effets indésirables : diarrhées, nausées et fièvre. Risque potentiel : développement de résistances et échec virologique.

JANUVIA, 100 mg comprimé pelliculé (Merck, Sharp & Dohme LTD), indiqué chez les patients diabétiques de type 2 pour le contrôle de la glycémie. Effets indésirables : troubles digestifs, infections des voies respiratoires, réactions cutanées, réactions d’hypersensibilité.

KALINOX (Air Liquide Santé France), réservé aux professionnels, indiqué comme anti-douleur chez le dentiste ou aux urgences. Effets indésirables : modification des perceptions sensorielles, nausées, angoisse, euphorie.

KUVAN (Merck Serono), indiqué dans deux maladies métaboliques rares. Effets indésirables : troubles gastro-intestinaux. Risque potentiel : atteinte des reins.

LUCENTIS (Novartis Europharm LTD), indiqué dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Effets indésirables : décollements de la rétine, déchirures rétitiennes, cataractes traumatiques (survenus dans moins de 0,1% des injections intravitréennes) ; inflammations intraoculaire (moins de 1% des cas). Risque potentiel : réaction allergique grave.

METHADONE AP-HP gélule (Bouchara-Recordati), indiqué dans le traitement de substitution des drogues. Effets indésirables : hypersudation, nausées, constipation, dépression respiratoire, hypotension sévère, arrêt respiratoire, choc et arrêt cardiaque.

MULTAQ (Sanofi-Aventis), indiqué dans certains troubles cardiaques. Effets indésirables : diarrhées, nausées, vomissements et asthénie.

MYCAMINE (Astellas Pharma), indiqué contre les mycoses. Effets indésirables : nausées et vomissements. Risque potentiel : développement de tumeurs du foie.

NPLATE (Amgen), indiqué pour augmenter la production de plaquettes. Effets indésirables : maux de tête. Risques potentiels : problèmes cardio-vasculaires.

ONGLYZA (Bristol-Myers Squibb/AstraZeneca), indiqué dans le diabète de type 2. Effets indésirables : infections respiratoires, vomissements, maux de tête.

ORENCIA (Bristol-Myers Squibb), indiqué dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Effets indésirables : infections respiratoires et urinaires, réactions allergiques, nausées, maux de tête.

OXYNOX (Air Products SAS), réservé aux professionnels, indiqué comme anti-douleur chez le dentiste ou aux urgences. Effets indésirables : modification des perceptions sensorielles, nausées, angoisse, euphorie.

PRADAXA (Boehringer-Ingelheim), indiqué chez les patients ayant une prothèse totale de hanche ou de genou. Effets indésirables : nausées, vomissements, constipations, thromboses veineuses profondes, insomies. Risques : hémorragie, atteinte du foi.

PREVENAR 13 (Pfizer), vaccin contre les infections à pneumocoque (méningites, pneumonies...) pour les enfants. Effets indésirables : réactions au site d’injection, fièvre, irritabilité, perte d’appétit et troubles du sommeil.

PROCORALAN (Servier), indiqué dans certains troubles du rythme cardiaque. Effets indésirables : ralentissement du rythme cardiaque et vision trouble.

RELISTOR (Wyeth Pharmaceuticals France), indiqué pour les patients en soins palliatifs. Effets indésirables : douleurs abdominales, nausées, diarrhées.

REVLIMID (Celgen Europe Limited), indiqué contre le myélome multiple, cancer de la moelle osseuse. Effets indésirables : troubles du sang, gastro-intestinaux, éruptions cutanées. Risques potentiels : embolies.

REVOLADE (GlaxoSmithKline), indiqué pour certaines personnes ayant subi une ablation de la rate. Effets indésirables : maux de tête, nausées. Risques : atteintes du foie, thromboses veineuses, embolies pulmonaires, infarctus.

ROACTEMRA (Roche), contre la polyarthrite rhumatoïde. Effets indésirables : rhinopharyngites, maux de tête. Risques : infections graves comme pneumonie ou zona, perforations gastro-intestinales.

STELARA (Janssen-Cilag), contre le psoriasis. Risques : réactions cutanées, allergies, infections.

SYMBICORT (AstraZeneca), contre l’asthme. Effets indésirables : palpitations, tremblements, irritations de la gorge, toux, raucité de la voix.

THALIDOMIDE (Celgene), retiré du marché mondial en 1962, il est actuellement réutilisé pour ses propriétés antitumorales. Les effets indésirables : malformations congénitales en cas de grossesse ; tromboses veineuses ; embolies pulmonaires.

THELIN (Encysive Limited), pour les patients souffrant d’hypertension artérielle pulmonaire dans le but d’améliorer leur capacité à l’exercice physique. Effets indésirables : infections des voix respiratoires, troubles de la coagulation. Risques : oedème pulmonaire.

TOCTINO (Basilea Pharma), contre l’eczéma chronique sévère des mains. Risque élevé de malformation congénitale en cas de grossesse. Autres risques : troubles psychiatriques ou encore oculaires.

TRACLEER (Actelion), indiqué contre l’hypertension artérielle pulmonaire et aussi contre les ulcères digitaux. Risques associés : toxicité hépatique.

TYSABRI (Biogen Idec France), réservé à l’usage hospitalier et indiqué dans la sclérose en plaques. Risques : graves troubles au foie et des complications neurologiques.

TYVERB (GSK), indiqué contre le cancer du sein. Effets indésirables : troubles digestifs et cutanés ; atteintes du foie ; toxicité pulmonaire.


VALDOXAN (Servier). Il s’agit d’un anti-dépresseur. Il peut provoquer des nausées et des vertiges. Des problèmes au foie ont aussi été identifiés.

VIMPAT (UCB Pharma). C’est un anti-épileptique. Il peut entrainer des céphalées, des nausées. Des risques de suicide sont signalés.

VOLIBRIS (GSK). Ce médicament est utilisé dans le traitement de l’hypertension arterielle pulmonaire. Il a été notifié des oedèmes, des affections des voies respiratoires supérieures et des palpitations.

XARELTO (Bayer). Il s’agit d’un médicament de prise en charge des troubles cardio-vasculaires. Il peut provoquer des risques de saignements, des complications hémorragiques, et des ulcères gastro-intestinaux.

XYREM (UCB Pharma) C’est un traitement de la maladie du sommeil, dite narcolepsie. Les risques liés au produit font apparaître des dépressions respiratoires, des troubles neuro-psychiatrique, des idées suicidaires et des tentatives de suicide.

ZYPADHERA (Lilly) Il s’agit d’un anti-psychotique délivré aux patients adultes schizophrènes. Dans certains cas, des effets secondaires du type agressivité, vertiges, hypertension, convulsion, et même quelques cas de coma ont été rapportés.

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