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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 21:02

Le géant de l'agroalimentaire Unilever a annoncé - après une forte mobilisation des défenseurs des animaux - arrêter ses expérimentations menées sur les animaux par sa filiale Lipton. Ces expérimentations, censées vérifier les vertus du thé, ont été qualifiées par la Fondation 30 Millions d'Amis de cruelles et parfaitement inutiles.

 

Porcelets contaminés à l’Escherichia coli (une bactérie intestinale, NDLR), lapins littéralement bourrés de graisses – et tués par décapitation – lésions cérébrales réalisées volontairement sur des rats... L’enquête menée en 2010 par PeTA, l’une des plus grandes organisations de protection animale aux Etats-Unis, sur des méthodes employées par Unilever, le géant anglo-néerlandais de l’agroalimentaire, est éloquente. Mais si les conditions dans lesquelles se sont déroulés ces tests sont effroyables, l’objectif de ceux-ci l’est tout autant : prouver les bienfaits du thé contre le cholestérol ou l’excès de sucre (!).

 

Atteinte aux législations internationales

Après ces découvertes, PeTA a lancé une campagne de lobbying auprès d’Unilever, propriétaire de la célèbre marque Lipton. « 40 000 mails ont été envoyés en quelques semaines par nos sympathisants, précise Isabelle Goetz, chargée de campagne PETA France & Europe. Nous allions également lancer une campagne intitulée "CruauTHE de Lipton" lorsqu’Unilever a contacté les responsables de notre association afin de les rencontrer. » Les résultats de cette réunion, qui s’est déroulée à Londres le 19 janvier dernier, ne se sont pas fait attendre : Unilever annonce, via un communiqué diffusé sur son site Internet l’arrêt immédiat « des tests sur les animaux pour les thés et boissons à base de thé » (1/2/11). Une victoire rapide et concrète, qui a en outre mis en exergue une atteinte aux législations internationales en vigueur : « Les législations européennes et américaines n’autorisent les fabricants de boissons et d’aliments à revendiquer des faits sur la santé que sur la base d’études faites sur les humains. Des méthodes de tests modernes in-vitro, sûres et basées sur les humains sont plus efficaces que les expériences sur les animaux en raison des vastes différences physiologiques entre humains et animaux », indique PeTA dans son communiqué.

« Manque total de transparence »

Pour Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis, cette victoire met fin à un véritable scandale : « Des animaux ont été sacrifiés, martyrisés pour qu’une équipe de scientifiques mette en évidence les vertus déjà connues d’une boisson millénaire ! Ceci démontre une fois de plus le manque total de transparence en ce qui concerne l’expérimentation sur les animaux. Le consommateur est volontairement laissé dans l’ignorance de cette débauche de vies et de cette souffrance infligées aux animaux, souvent sans justification possible. »

Expérimentation animale : un recul en Europe ?

Le revirement d’Unilever poussera-t-il d’autres firmes à prendre en considération le bien-être animal ? Ce n’est en tout cas pas la voie récemment choisie par les eurodéputés, qui ont décidé de réactualiser la directive 86/609/CEE – présentée par ses défenseurs comme une véritable avancée en termes de bien-être animal (8/09/10) – mais dénoncée d’une seule voix par l’ensemble des associations, dont la Fondation 30 Millions d’Amis. Le nouveau texte prévoit ainsi de réutiliser plusieurs fois le même animal si la douleur de l’expérience est considérée comme faible ou modérée, de laisser à l’appréciation du chirurgien le choix d’anesthésier ou pas l’animal, et ne préconise à aucun moment le recours à des méthodes de substitution validées scientifiquement.

Il autorise également, à l’instar de sa version précédente, les expériences sur les chats et les chiens. En outre, il n’interdit pas strictement le recours aux animaux errants car, tout en se prononçant contre ce principe, il autorise des dérogations aux autorités compétentes tout en restant très vague sur les conditions de ces exceptions.

Manifestation parisienne

Dans le cadre de la Journée Mondiale des Animaux dans les Laboratoires, une grande manifestation sera organisée le samedi 23 avril 2011 à Paris. Le rendez-vous est fixé place de l’Hôtel de Ville (4ème arrondissement) à 13h30. A cette occasion, la Fondation 30 Millions d’Amis appelle chacun à exprimer son opposition à ces pratiques barbares qui tuent chaque année 12 millions d’animaux en Europe*. Elle participe par ailleurs au financement des méthodes substitutives et novatrices comme le programme VALITOX®, qui sera prochainement présenté aux organismes européens.

Marche européenne contre l'expérimentation animale - 23 avril 2011 à 13h30 - place de l’Hôtel de Ville – métro Châtelet ou Hôtel de Ville – Paris 4e

*Chiffres publiés par le ministère de la Recherche, 2010

Vous pouvez télécharger le tract de la manifestation en cliquant ici

En savoir plus sur le site de la manifestation

Source : http://www.30millionsdamis.fr/acces-special/actualites/detail/article/2755-fin-des-tests-sur-les-animaux-pour-verifier-les-bienfaits-du-the.html?utm_source=news0211&utm_medium=newsletter&utm_content=maltraitance&utm_campaign=newsletterfev

via CGT Fralib en lutte !

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 20:58

Me 02 mars :

 

Le Thé de l’Eléphant doit continuer à vivre en Provence.

 

Implanté depuis 118 ans à Marseille, puis à Gémenos le Thé de l’Eléphant doit poursuivre son activité qui fait vivre 182 familles, sans compter les emplois induits.

 

Demain jeudi 3 mars à 11H30, les représentants du CE Fralib accompagnés de leur Cabinet d’expertise qui sera représenté par Jean-Louis POLY son Directeur ainsi que des représentants de l’Union Départemental et la fédération CGT se rendrons au Conseil Régional.

A cette occasion nous vous informerons des premières fondations de notre solution alternative.

 

 

Nous vous invitons à une conférence de presse :

Jeudi 3 mars 2011  à 12H30

À  l’Union Départemental CGT des Bouches du Rhône.

23, Boulevard Charles Nedelec 13003 Marseille

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Ma 01 mars :

Bonsoir à tous,

 

 

Hier matin, à l’audience du Tribunal de Grande Instance de Marseille,  la Direction de Fralib a brillé par son absence.

En effet, alors qu’il est chargé par Unilever de mener le projet de fermeture de notre site et qu’il assigne devant le TGI de Marseille, notre camarade David Tangar Secrétaire du CHSCT, le PDG Llovera s’offre tranquillement des vacances au ski.

Une fois de plus, cela démontre bien, le peu de considération qu’a cet individu et, plus largement les dirigeants d’Unilever, pour les salariés de Fralib !

 

L’audience s’est bien passée ; notre avocat Amine GHENIM égal à lui-même, a une nouvelle fois était très bon. Il a très justement démontré que cette procédure engagée par Unilever était abusive.

Il a également démontré l’incohérence de la démarche d’Unilever qui souhaite convoquer le CHSCT sur les conséquences d’un projet qui - à ce jour - n’a toujours pas été soumis au Comité d’Entreprise.Je joins a ce message nos conclusions dans cette affaire.

 

Le juge rendra sa décision lundi 7 mars 2011.

 

En même temps, nous continuons à travailler à notre projet alternatif. A ce sujet, dans la poursuite de la réunion que nous avons eue avec l’ensemble des collectivités territoriales le 9 février dernier, nos experts ont élaboré un document de travail, que nous présenterons dès jeudi 3 mars au Conseil Régional et à l’ensemble des collectivités parties prenantes de notre solution alternative.

Après cette rencontre,  nous rendrons public le plus largement possible ce document qui en  pose les fondations.

 

Comme vous le voyez, on avance.

Nous mettons tout en œuvre pour que notre projet soit « l’alternative » à la décision d’UNILEVER de sacrifier 182 familles pour gaver encore plus leurs actionnaires et engraisser leurs serviteurs.

 

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 23:44

 

 

ideal renovation la rep 16 02

 

NDLR : Dans les pays du Maghreb, les salariés se battent pour défendre leurs droits face aux nantis.

 

Vous pouvez vous aussi le faire en France, à Dreux en prenant une carte syndicale CGT :

 envoyer un courriel à  cgt.union-locale121@orange.fr, ou téléphoner au 09 64 03 32 88.

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 23:40

 Demain, c'est peut être nous, pour le plus grand profit des promoteurs et des élus complaisants, car intéressés !

 

comite defense riverains fenots ve 04 02 2011

Source : La République du Centre 04/02

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 23:23

juges2

 

 

 

 

rep 11 02 quotidien juges aplli peine

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 23:07

Ras le bol de la casse dans l'éducation...   

 

greve camus la rep 11 02

Source : La République du Centre 11/02 

 

Boum jac.jpeg

 

 

 

Tour de chauffe le samedi 22/01 à Chartres...

manif ecole la rep lu 24 01 2011 

puis à nouveau le 10/02...

rep 11 02 ecole 1

 

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rep 11 02 ecole pjt carte scolaire 2011

 

instits

 

 

 

 

 

 

chatel-incompetent jac

Merci à Delignes et Jac.

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Luc Chatel, démolisseur de l'école républicaine

Pour L'Hérétique, Luc Chatel maquille l'assèchement du budget de l'éducation par des propositions innovantes (primes aux chefs d'établissement, apprentissage de l'anglais dès le plus jeune âge...), mais qui servent surtout à masquer les réductions d'effectifs et les coupes budgétaires.

Je voulais revenir une fois encore sur la manière de procéder de Luc Chatel (celui-là, je l'ai dans le pif). Elle est symptomatique du sarkozysme en action.

Chatel, je l'ai dit à plusieurs reprises, démolit consciencieusement notre école républicaine en l'étouffant par compression. Empêcher les collèges et lycées de fonctionner est une garantie d'organiser une fuite vers l'école privée, guère mieux lotie, au demeurant. En France, l'école privée est quasi-publique, sauf quand elle est hors-contrat. Ah, le hors-contrat, le rêve américain de Chatel et Sarkozy...

Mais revenons à nos moutons. Question : pourquoi Luc Chatel vient-il d'annoncer que les chefs d'établissement méritants recevraient des primes ? Réponse : parce qu'il les a chargés d'organiser la pénurie. En réalité, les chefs d'établissement ne sont nullement responsables de cette pénurie. Ils ne font que redistribuer, intelligemment ou non, les moyens dont ils disposent. En faisant son annonce, Chatel est assuré de détourner l'ire des enseignants contre leurs principaux et proviseurs. Bien joué, Tullius Castelus Detritus (voir La Zizanie de Goscinny pour comprendre l'allusion) !

Ah, Chatel et les calculs. Tiens, c'est une section académique du SNES, un syndicat enseignant, qui illustre assez bien les connaissances mathématiques de Chatel : il ne connaît que la soustraction. Chez eux, par exemple, cela donne :

Rentrée Versailles 2011 : le théorème de Chatel => Élèves plus 1159 = Emplois moins 493

Ça, c'est du calcul mental, hein, mon Luc ? Tiens, un nonos, allez, allez, attrape, mon bon toutou à son Nicolas !

Méthode sarkozyste en action : on dresse les citoyens les uns contre les autres. Ça marche à tous les coups, ou presque. Roms, juges, étrangers, chefs d'établissement, on trouve toujours un coupable en sarkozie. C'est cette manière de faire insupportable que n'a cessé de dénoncer, en vain, Bayrou pendant toute la campagne présidentielle de 2007. C'est là le danger qu'il avait perçu pour la France. Un Président devrait être un pont entre les hommes, Sarkozy est une frontière barbelée. Et ses sbires aussi.

L'école ne semble guère faire recette dans l'opposition. Le Front National s'en moque comme de la dernière guigne, et à vrai dire, lisez son programme (le FN juge l'école dépensière, ce qui en dit long sur l'attention qu'il compte porter à l'éducation ; son programme annonce d'ailleurs clairement des réductions d'effectifs !), en fait, ce qu'il pourrait reprocher à Sarkozy, ce n'est de ne pas aller encore plus loin dans la casse de l'Éducation Nationale. Au PS, on demeure sans voix. Seul le MoDem a réagi par la voix de son porte-parole, Yann Wehrling, qui a parfaitement senti l'entourloupe :

Ce ministre est très inventif. Il nous annonce des mesures qui peuvent être intéressantes, comme l'apprentissage de l'anglais dès le plus jeune âge ou celles visant à la cohérence des matières scientifiques... Mais il y a aussi le contexte dans lequel s'inscrivent ces mesures, celui de la réduction des postes. Il y aura quand même, à la rentrée 2011, près de 8.967 postes en moins.

Nous soupçonnons M. Chatel de créer un écran de fumée pour cacher cette réalité de coupes budgétaires qui aboutira immanquablement à un recul de l'école en France. Moins d'enseignants, c'est une plus mauvaise Éducation nationale, alors que l'on constate un recul de la maîtrise du français lui-même. Nous ne voulons pas être dupes de ces annonces qui enrobent et dissimulent cette logique de coupes budgétaires qui remplace toute réflexion sur l'Éducation nationale.


Ouf. Merci, Yann. Y'a quand même quelqu'un qui l'ouvre, dans le silence assourdissant de la classe politique quand l'actualité évoque nos collèges et nos lycées. Que deviendrons nos enfants ?

Lire d'autres articles de L'Hérétique sur son blog.

 

Mercredi 2 Février 2011

L'Hérétique - Blogueur associé

 

 

Source :

http://www.marianne2.fr
 
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supp-postes-education-01-02-2011-20-minutes.jpg
 
 Source : 20 minutes du 01/02

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A-quand-l-ecole-sans-prof-Marianne-5-au-11-fev-2011.jpg

 

 Source : Marianne du 5 au 11/02

 

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L'employabilité ne doit pas être le seul but de l'Education

Dans cette tribune, Francis Daspe dénonce l'approche éducative par l'évaluation de compétences, approche qui réduit l'école à un outil utilitariste de préparation d'une main d'oeuvre flexible et formatée aux besoins du marché. Au mépris de la mission de l'Ecole de la République, qui doit « contrecarrer les destinées sociales ».
L’approche par compétences ne cesse de gagner du terrain aux différents niveaux du système éducatif français. C’est ainsi que l’évaluation tend de plus en plus à s’effectuer à l’aide de grilles et autres référentiels. Cette méthode est utilisée dans les écoles élémentaires depuis quelques années. Elle est en train de se mettre en place en collège où un livret de compétences est censé accompagner les collégiens, notamment en vue de l’obtention du diplôme national du brevet. L’opération est souvent présentée comme un moyen de rationaliser les pratiques pédagogiques et d’améliorer les performances du système éducatif. Mais la réalité est bien différente : ses incidences ne sont absolument pas neutres.

La première critique s’exprimant à l’encontre des compétences a trait à leur caractère binaire. Le cerveau humain est-il réductible à une série d’opérations élémentaires ? Peut-on subdiviser ses activités dans des cases pour évaluer les performances d’une façon scientifique et objective ? La segmentation des savoirs ne constitue pas un gage d’efficacité et de pertinence pédagogiques. La voie est ouverte à une évaluation au final très standardisée singulièrement dépourvue de nuances.
 
Les compétences sanctionnent en outre une vision minimaliste et utilitariste des savoirs transmis. Elles sont intimement liées avec la définition d’un socle commun à la fin du collège qui fait débat en raison de la déconnexion accrue avec les savoirs disciplinaires. Une compétence est un savoir, si minime soit-il et quelle qu’en soit la nature, susceptible de répondre aux besoins du marché : dans cette logique les connaissances désintéressées ne possédant aucune valeur immédiatement marchande ne sont plus reconnues à leur juste valeur. Pourtant celles-ci sont souvent les plus formatrices. Sans compter le temps qui sera consacré à ces modalités d’évaluation au détriment de la transmission de connaissances… Au lycée, cette méthode d’évaluation ouvrira la porte à une nouvelle tentative d’introduction du contrôle continu au baccalauréat.

La mise en place des livrets de compétence représente par ailleurs une référence à peine voilée aux livrets ouvriers que le mouvement syndical avait réussi à faire abolir. Par ce prisme les implications sociales de la pédagogie par compétences apparaissent de manière extrêmement éclairante pour mieux renseigner sur les finalités poursuivies. Elles s’inscrivent résolument dans un projet d’assujettissement : elles sont la transposition dans le champ de l’éducation du discours de l’entreprise.
 
Le système éducatif tend de la sorte à se caler en fonction du seul critère de l’employabilité.

L’objectif recherché est bien de préparer une main d’œuvre flexible et obéissante pour les besoins en travailleurs peu qualifiés des entreprises. Nous assistons désormais, non plus à une élévation générale du niveau de qualification, mais à sa dualisation avec corrélativement une augmentation du nombre des emplois hautement qualifiés et une croissance significative des postes de travail faiblement qualifiés. Le socle à la fin du collège, avec son livret de compétences et son évaluation par compétences, symbolise cette école à deux vitesses en retranscrivant cette dualisation nommée par les instances européennes « polarisation dans la demande de compétences » : pour la masse un malheureux passeport pour la survie, pour une élite définie sur critères sociaux autant la possibilité que la nécessité d’aller largement au-delà pour satisfaire ses instincts de reproduction des dominations sociales.
 
L’honneur de l’Ecole de la République consiste au contraire à contrecarrer le sens des destinées sociales. L’analyse marxiste a bien montré comment le processus de division du travail dépossède les travailleurs de leurs savoirs de métiers, les réduisant à des tâches aliénantes. La parcellisation et la segmentation des savoirs par l’approche par compétences trouvent leur corollaire sur le marché du travail avec la division des tâches de production. Il s’agit alors de construire artificiellement des comportements fondés sur la recherche de l’efficacité professionnelle et de la rentabilité économique.
 
Pour les militants d’un projet de transformation et d’émancipation sociales, il devient essentiel de récuser vigoureusement toutes ces pratiques pédagogiques tendant à instaurer un projet de conformation sociale. L’approche par compétences en constitue un élément parmi d’autres. Un système scolaire basé sur une évaluation de ce type deviendrait totalement aliénant pour les élèves. Cela conduirait à transformer en gageure l’objectif de les éduquer à la citoyenneté. Ceux-ci ne seraient plus considérés comme des citoyens à former, mais comme des forces productives indifférenciées avec pour seul impératif de gérer au plus efficace et de canaliser au mieux le stock.

* Président de la Commission nationale Éducation du Parti de Gauche, Secrétaire général de l’AGAUREPS-Prométhée.

 

Dimanche 13 Février 2011

Francis Daspe - Tribune

 

 

Source :

http://www.marianne2.fr
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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 22:16

Cet élu, conseiller de Sarko, a été contrôlé à 119 km/h au lieu de 70... Il avait peu être un jet à prendre avec MAM ou FILLON... 

 

 

olivier marleix controle radar la rep 5 6 fev 2011

 

marleix pv suite rep 11 02

 

 marleix pv suite 2 rep 11 02

 

 Source : La République du Centre.

 

Pas d'échos dans les journaux TV  (TF1, FR2...)  , mais la nouvelle est dans le Canard Enchainé et Marianne de cette semaine...  Vous savez maintenant où trouver les vraies informations non censurées (et sur notre blog bien sur ! )...  

 

marleix-canard-16-02.jpg Source  Le Canard Enchaîné du 16/02

 

 

marleix-marianne-12-au-18-fev.jpg

 

 Source : Marianne du 12 au 18/02.

 

NDLR : N'allez-pas prendre une carte de l'UMP pour espérer jouir de la même grâce, vous n'appartenait pas à la France d'en haut !

Puisque vous faîtes parti de la France d'en bas, qu'il n'y a pas de honte à cela, et que vous êtes indigné, prenez plutôt une carte syndicale pour défendre vos droits, par exemple...  à la CGT ?!    ...

 

Pour nous contacter :

 

courriel : cgt.union-locale121@orange.fr, ou tél 09 64 03 32 88.

 

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 22:27

 

 

 

 

Le coût du travail est au centre de la vie sociale : négociations sur les salaires, dépendance, assurance maladie, etc.

Les patrons veulent en faire leur campagne présidentielle : le Medef l’a indiqué le 8 février en présentant son état de la France, « Cartes sur table ». Cette campagne prend effet en ce moment.

Cette position s’est largement répandue chez tous les patrons, ceux de la Publicité, de la Distribution, du Papier, de la Presse, de l’Edition et des industries graphiques compris.

Le coût du travail, c’est-à-dire le salaire + les cotisations patronales et leurs impôts, est la cible patronale majeure.

 

La thèse patronale

 

Voilà ce qui disait Laurence Parisot le 8 février :

 

« La France est le seul pays où les rémunérations augmentent plus vite que la production, ce qui n'est pas soutenable à terme sauf à affaiblir un peu plus la compétitivité des entreprises. »

La faute, un peu, aux hausses de salaire net - notamment avec le relèvement du smic lors du passage aux 35 heures - et beaucoup à l'alourdissement des taxes assises sur les rémunérations (cotisations sociales, 1 % logement, versement transport...).

Pour le Medef les prélèvements obligatoires représentent 26,4 % de la valeur ajoutée des entreprises françaises. « C'est comme si elles devaient travailler jusqu'à la mi-avril pour payer leurs charges et leurs impôts », estime-t-il.

 

Donc ?

 

·         Transférer les cotisations patronales sur les salariés et les consommateurs

 

« La branche famille n’a aucune raison d’être financée par l’entreprise, mais plutôt par la solidarité nationale. Pour cela, il faut étudier toutes les pistes.

 

« La TVA sociale en est une, et nous travaillons d’ailleurs sur des modélisations et des simulations.

 

« La hausse de la CSG en est une autre. Mais il ne faut pas raisonner seulement sur un transfert d’assiette. Il faut faire baisser le niveau des dépenses, notamment de santé.

 

« Selon la Commission des comptes de la sécurité sociale, l’assurance maladie devrait afficher un déficit cumulé de plus de 60 milliards d’euros sur la période 2009-2014. » (Usine Nouvelle. Com 8 février)

 

·         Sur la dépendance, ce même 8 février, Nicolas Sarkozy a abondé dans le sens de la position du Medef.

 

La dépendance, c’est-à-dire le coût du vieillissement, n’est pas selon le président à traiter socialement, dans le cadre de la Sécurité sociale. Il est d’accord avec le patronat pour ne pas le faire cotiser.

En revanche, le candidat Sarkozy promet avant l’élection présidentielle d’augmenter la CSG, de créer éventuellement une TVA sur les consommateurs, dite TVA sociale.

En extrayant la dépendance du cadre social, le président veut offrir le marché de l’or gris aux assureurs et banquiers, auxquels il promet de créer une assurance obligatoire mais privée.

 

C’est en ce sens que Laurence Parisot, dans son interview à Usine Nouvelle, réaffirme : « Il faut continuer à réformer. » Réformer mis pour charger la barque des salariés, alléger celle des patrons.

  • Mensonges sur le salaire

 

Pour les patrons en général, le Medef en particulier et l’axe d’acier Sarkozy-Merkel, le salaire est un coût. C’est un mensonge !

 

Le salaire ne rémunère pas le travail, mais la force de travail, que ce travail soit manuel, intellectuel ou un mélange des deux comme souvent à l’heure de la révolution numérique. L’équivalent en argent de cette vente de la force de travail est le salaire, c’est-à-dire le prix de la force de travail, suivant le marché.

Le salaire n'est que le nom particulier d’une marchandise, la force de travail.

 

Il est établi selon un rapport de force donné.

 

-       Ce rapport de force est surdéterminé par le fait que toute femme, tout homme doit  travailler pour vivre. A part une mince couche de patrons - propriétaires d’usines, d’actions, de capitaux, donc de fortunes -, la plupart des gens sont assujettis à cette obligation absolue.

 

-       Ce rapport de force qui encadre la vente de la force de travail nécessaire à la vie du salarié est de plus modifié par un chômage de masse – plus de 4 millions officiels en métropole – et une précarité surdéveloppée pour des millions d’autres.

 

Le prix du travail à un coût, que la mondialisation libérale essaie d’amoindrir par le jeu de la concurrence entre salariats et salariés.

 

  • La campagne patronale nie un autre fait, majeur :

 

Seul le travail humain produit une valeur plus grande qu'elle coûte.

A chaque nouvelle découverte scientifique, à chaque nouvelle invention technique, cet excédent de production s'accroît. La révolution numérique est utilisée par les patrons dans ce sens. Et ces gains de productivité sont moissonnés par les propriétaires et les actionnaires.

Si bien que la partie du temps de tra­vail dans lequel le salarié tire l'équivalent de son salaire diminue, alors qu’augmente la partie du temps de travail pendant lequel il est obligé d'offrir son travail au capitaliste sans être payé pour cela.

Telle est la constitution économique de toute notre société actuelle: c'est la clas­se labo­rieuse  seule qui produit toutes les valeurs. La spéculation, elle, ne produit que des crises supplémentaires.


Ce que veulent obtenir les patrons par leur croisade sur le coût du travail, c’est que le salaire du travail doit tantôt monter, tantôt baisser, c’est-à-dire devenir aussi flexible que le contrat de travail, débarrassé de surcroît des cotisations et taxes patronales.

Le salaire devrait fluctuer suivant les rapports entre l'offre et la demande, suivant la forme que prend la concurrence entre les ache­teurs de la force de travail, les capitalistes, et les vendeurs de la force de travail, les ouvriers.

 

Voilà toute l’importance que la Filpac CGT attache à la question salariale, le prix de la force de travail mais également les cotisations sociales. Les combats pour l’augmentation des salaires et le développement de la Sécurité sociale sont au centre vital de la question sociale.

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 22:03

En désirant faire du populisme sécuritaire et larmoyant, le petit Nico se met à dos les magistrats et la police. Ceux ci sont montrés du doigt alors que la cause majeure des dysfonctionnements est le manque d'effectifs voulu par la Sarkozie !

 

Jeudi, magistrats et policiers manifesterons. Soutenons les.

 

PHOTO MAGISTRAT NANTES

 

GROGNE MAGISTRATS METRO 08 02 2011

Source : Métro, 08/02/2011

 

 

magistrats chartres 1 la rep 08 02 2011

tgi chartres la rep 08 02 2011

tgi chartres 2 la rep 08 02 2011

tgi chartres 3 la rep 08 02 2011

tgi chartres 4 la rep 08 02 2011

Source : La République du centre 08/02/2011

 

journee d'enfer tribunal 20 minutes 08 02 2011

Source : 20 minutes, 08/02/2011

 

le canard 09 02 2011 a

le canard 09 02 2011 b

Source : Le Canard Enchainé, 09/02/2011

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 21:32

Le combat continue...

Boycott-1 fralib

 

06/02/2011, Bonsoir à tous,

 

Les salariés de Fralib sont en lutte depuis le 28 septembre 2010 contre la fermeture de leur usine et pour le maintien de l’activité industrielle qui fait vivre 182 familles, sans compter les emplois induits.

 

La direction, tout au long de la procédure s’est comportée de façon déloyale et malhonnête, traitant les instances représentatives du personnel et les salariés avec mépris et indignation.

 

Nous avons saisi le TGI de MARSEILLE et le juge des référés a rendu sa décison vendredi dernier avec une semaine d’avance.

Le juge nous donne raison sur toute la ligne.

Cette décision nous conforte dans nos convictions que rien ne justifie la décision d’Unilever de fermer notre usine.

 

Cette première victoire est celle de toutes celles et tous ceux qui n’acceptent pas l’injustice, qui refusent la fatalité et qui pensent que d’autres choix sont possibles !

Nos 4 mois de lutte viennent de le démontrer. 

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07/02/2011, Bonsoir à tous,

 

 

L’assemblée générale de ce matin a réuni une très large majorité des salariés.

Nous avons lu et commenté l’ordonnance rendue par le juge des référés du TGI de Marseille.

Cela a permis, à chacun, de bien mesurer que dans son ordonnance, le juge nous donne raison sur tous les points que nous avons soulevés. Cela nous renforce dans notre  lutte juste et légitime.

Cette victoire est celle de toutes celles et tous ceux qui n’acceptent pas l’injustice, qui refusent la fatalité et qui pensent que d’autres choix sont possibles !

Nos 4 mois de lutte viennent de le démontrer.

 

Nous ne lâchons rien, dès demain une action est prévue dans la région, les salariés se réuniront à 9 h00 à l’usine pour cette initiative.

PLUS QUE JAMAIS continuons le Boycott de LIPTON

    

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

 

 

 

Bien entendu, nous continuons à travailler à notre projet alternatif.

La réunion de travail technique convenue avec le Conseil Régional, l’ensemble de tous ceux qui se sont engagés avec nous et nos experts se tiendra mercredi 9 février à 16 h00 au Conseil Régional.

Comme vous le voyez, on avance très vite, tout est mis en œuvre pour que notre projet permette le maintien de l’activité industrielle et les emplois.

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08/02/2011, Bonsoir à tous,

 

Juste un petit message pour vous transmettre les articles de presse d’aujourd’hui.

 

L’information du jour, c’est que nous avons franchi une nouvelle étape dans notre action pour populariser le BOYCOTT de LIPTON. Nous nous sommes rendus à une soixantaine de salariés de FRALIB avec l’UD CGT 13, l’US AGRO CGT et bien sûr nos camarades de l’UL des quartiers NORD au magasin CARREFOUR du GRAND LITTORAL où nous avons distribué nos tracts et surtout investi le rayon LIPTON pour afficher à l’aide de petits autocollants le BOYCOTT sur les produits LIPTON.

 

Il y avait une présence importante des médias Télé, Radio et Presse écrite.

 

Cette initiative a pour but de nous rapprocher au plus près possible des consommateurs pour les sensibiliser à notre lutte.

 

Nous ne lâchons rien, d’autres actions de ce style sont déjà prévues dans la région.

 

 

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