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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 20:46

 L'actualité du Médiator ne doit pas occulter d'autres scandales, comme le distilbène par exemple...

 

 Universcience TV 22/11/2010

 

 

Le 19 novembre 2010 se tient au Sénat un colloque sur le Distilbène, ce médicament prescrit jusqu'en 1977 aux femmes ayant des problèmes de fécondité et qui a provoqué des cancers et malformations génitales chez leurs descendants. Nous recevons le gynécologue Michel Tournaire, ancien chef de service de la maternité de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris.
 
Réalisation : Carole Ghilini et Christian Buffet
 
Production : Universcience 2010

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Sans principe ni précaution, le distilbène. 13 mai 2010

 Retrouver ce film en entier :
http://filmsdocumentaires.com/films/5...

 Résumé

En croisant les itinéraires de femmes victimes du DES (distilbène) avec la parole des médecins, des représentants des pouvoirs publics et des laboratoires, ce film se propose de comprendre la mécanique qui mène de l'erreur médicale d'hier au déni d'aujourd'hui.
Une histoire de pensée dominante, d'intérêts économiques, de pouvoirs des mandarins, de solidarité de corps, de culpabilité aussi...
Une enquête en France, en Belgique, en Allemagne, aux Etats-Unis...

 

NDLR : le documentaire date de 2002. 2009  : des victimes gagnent leur procès. 2010 : le sujet est toujours d'actualité !

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Les "Filles Distilbène", atteintes d'un cancer à cause d'une hormone de synthèse, ont remporté une victoire en cassation face aux laboratoires, qui devront désormais prouver que leur produit n'était pas en cause.

afpfr 24/11/2009 

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 20:09

 

 source : bfmtv via you tube

 

 

Les médicaments anti-douleur Di-Antalvic, Propofan et leurs génériques seront retirés du marché le 1er mars. Le Noctran fait l'objet d'une proposition de retrait

PARIS (AP) — Afficher plus de transparence après le scandale du Mediator: l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a rendu publique lundi la liste de 77 médicaments ou classes de médicaments qui "font l'objet d'une surveillance renforcée ou d'une enquête de pharmacovigilance".

 

C'est "une garantie pour le malade", a estimé le directeur général de la Santé Didier Houssin lors d'une conférence de presse. Le médicament fait l'objet d'une "surveillance active", pouvant entraîner "un retrait si besoin".

Car si ces médicaments, qui ont tous une autorisation de mise sur le marché, figurent sur la liste, c'est "soit parce que les autorités sanitaires ont jugé nécessaire, à titre préventif, de renforcer ce suivi, soit parce que des signaux de risque ont été détectés, justifiant une vigilance accrue", précise l'Afssaps.

 

Pas question toutefois "d'arrêter un traitement ou de modifier la dose sans consulter son médecin", a averti Didier Houssin. "Les patients doivent identifier le risque pour éventuellement en parler à leur médecin et être sûr que cet effet indésirable-là n'est pas pour eux et ne fait pas, dans leur cas, pencher la balance plus du côté des risques plutôt que de celui des bénéfices", a ajouté Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l'Afssaps. "Pour garantir cela, il faut que la prescription soit bien adaptée à un individu donné."

 

Figurent sur la liste des médicaments très utilisés, notamment l'isotrétinoïde (Ro-accutane), cette molécule prescrite pour combattre l'acné. "Aucun élément tangible, robuste n'est encore établi entre elle et le suicide de plusieurs adolescents, mais la question se pose toujours", a estimé Anne Castaud, chef du service de la gestion des risques des médicaments à l'Afssaps.

 

figurent aussi les vaccins anti-grippaux, anti-hépatite, des antidépresseurs, des médicaments rhumatologiques, voire des médicaments contre l'ostéoporose.

 

"Cette liste aura vocation à être actualisée et complétée", a fait valoir Fabienne Bartoli.

Outre le suivi des effets indésirables, six médicaments font par ailleurs l'objet d'une réévaluation du bénéfice/risque.

 

Parmi eux, Alli, un médicament contre l'obésité, l'Hexaquinine, un médicament contre les crampes, ou encore le Multaq, un médicament contre les troubles du rythme cardiaque. "La réévaluation peut conduire à un nouveau destin pour un médicament", a souligné Didier Houssin.

 

La pharmacovigilance est la surveillance et la prévention du risque d'effet indésirable des médicaments lorsqu'ils sont consommés largement dans la cadre de leur commercialisation. Elle s'appuie sur une base réglementaire nationale et européenne. Depuis 2005, des plans de gestion des risques (PGR) sont mis en place et permettent de mieux connaître la sécurité d'emploi de certains médicaments, dès leur mise sur le marché, en les étudiant en situation réelle de consommation.

 

La publication de la liste intervient en pleine affaire du Mediator. Cet antidiabétique, retiré du marché en novembre 2009, est soupçonné, selon des études, d'avoir provoqué entre 500 et 2.000 décès en France depuis sa mise sur le marché en 1974. Selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), le médicament aurait dû être retiré du marché "dès 1999".

 

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L'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a rendu publique lundi 31 janvier une liste de 77 médicaments "sous surveillance", demandée par le gouvernement à la suite de la polémique suscitée par le Mediator.

Cette liste est complétée de 12 familles de médicaments également sous surveillance. Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, avait précisé que la publication de cette liste serait l'occasion d'expliquer où en sont pour ces médicaments les procédures de surveillance et de réévaluation

 

- Di-AntalvicPropofan et leurs génériques

Les médicaments anti-douleur contenant du DXP (dextropropoxyphène) comme le Di-Antalvic, Propofan et génériques seront l'objet d'un retrait d'autorisation de mise sur le marché (AMM) "le 1er mars".

L'Afssaps avait déjà annoncé en juin 2009 le retrait progressif de ces médicaments opiacés, avant le retrait définitif préconisé par l'agence européenne du médicament (EMEA).
Les Français, qui représentent "95% de la consommation européenne", sont de très loin les plus gros consommateurs européens de l'association DXP-paracétamol (type Di-Antalvic), indiquait alors l'Afssaps qui recommandait aux médecins ne plus prescrire ces produits. 
L'EMEA, basée a Londres, s'était prononcée pour un retrait progressif du marché européen de ce médicament, déjà interdit dans plusieurs pays de l'Union, estimant que le bénéfice était insuffisant au regard du risque de décès en cas de surdosage.

 

- Noctran

Le Noctran utilisé pour les troubles du sommeil et qui recouvre l'association de trois principes actifs "sans intérêt", fait l'objet d'une proposition de retrait. Une "Commission mixte AMM-PV" - réunissant les commissions d'autorisation de mise sur le marché et de pharmacovigilance - programmée en mars statuera sur ce médicament contenant une association de 3 principes actifs (acépromazine, acéprométazine, clorazépate) "sans intérêt", pour lequel une "importante utilisation chronique, essentiellement chez des sujets de plus 60 ans" a été relevée. La liste de l'Afssaps fait état d'une "proposition de retrait".
L'association de plusieurs principes actifs présente en soit des risques, d'autant que la consommation de ce produit est le fait de personnes qui prennent par ailleurs souvent d'autres traitements.

Un point de presse du Pr Didier Houssin, directeur général de la Santé, et de Fabienne Bartoli, adjointe du directeur général de l'Afssaps, était prévu ce lundi en début d'après-midi.

(Nouvelobs.com)

 

AP

 

fs/sb Le Nouvel Obs 31/01/2011

 

NDLR : La liste des 77 médicaments

 

77-medicaments.jpg

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 21:40

Editorial par Jean-Emmanuel Ducoin

 

 

Combien de suicides à La Poste ? Faudra-t-il que le décompte macabre dépasse les bornes pour que, comme à France Télécom, on finisse par ouvrir les yeux ?

 

Simone de Beauvoir disait souvent que « la vie garde un prix tant qu’on en accorde à celle des autres, 
à travers l’amour, l’amitié, l’indignation, 
la compassion ». Demeurent alors les vraies raisons d’agir, de parler. Et aussi de dénoncer !

 

L’enquête que nous publions aujourd’hui sur le désastre humain à La Poste ne devrait pas constituer une indignation de plus s’ajoutant à tant d’autres, mais devrait bel et bien agir comme une révélation, une mise en alerte, un cri collectif contre la mise en danger d’autrui ! Ce qui se passe en effet chez le « premier employeur de France après l’État », selon la terminologie officielle, a de quoi nous inquiéter et nous révolter. La Poste en plein mal-être ? Beaucoup en sourient.

 

La réalité s’avère pourtant d’une cruauté extrême : stress, ambiance délétère, conditions 
de travail dégradées, rapports alarmants des médecins 
du travail, managers cruels, harcèlement… et suicides.

 

Chacun connaît les racines du mal, déjà expérimentées chez France Télécom. La Poste vit une crise identitaire sans précédent. Cette administration, que le monde entier jadis nous enviait, a été récemment transformée en société anonyme par le gouvernement de Nicolas Sarkozy – avec le cortège antisocial qui accompagne la privatisation. Pour décrire ce que les dirigeants tentent de leur imposer, certains postiers en pleine souffrance psychologique, n’hésitent pas à parler de « révolution culturelle ».

 

Les témoignages que nous publions sont éloquents et incarnent les uns après les autres l’ampleur de ce malaise social. Management dur, aveugle, souvent scandaleux. Cadences de plus en plus infernales. Changements de poste (sans mauvais jeu de mots) injustifiés. Logiques libérales mises en place du haut en bas de la hiérarchie, en totale contradiction avec les valeurs et l’éthique des missions de service public d’autrefois. Rappelons qu’avec 13 000 emplois supprimés par an, La Poste a déjà perdu 63 000 salariés depuis 2003...

 

« La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? » Vous vous souvenez ? C’était cynique comme du Laurence Parisot... En cette époque où tous les salariés sont menacés d’être dissous dans l’acide financier, quand toutes les frontières de la douleur ont déjà cédé sous 
les assauts du monstre de l’injustice, il faut se rendre 
à l’évidence : la souffrance au travail tue beaucoup 
ces temps-ci.

 

L’« affaire » France Télécom a levé le voile. Celle de La Poste sera plus grave encore. Évoquant ni plus ni moins une « vague de suicides », les syndicats avancent déjà le chiffre effarant de 70 décès. Faudra-t-il que le décompte macabre dépasse les bornes pour que, comme à France Télécom, on finisse par ouvrir les yeux ?

 

Comme chaque suicidé à La Poste paraphe 
par son sang l’arrêt de mort du service public, chaque souffrance extrême au travail nous parle 
d’un monde désaxé sur la gestion et la rentabilité, où 
la sauvagerie du chacun-pour-soi tend à effacer le métier bien fait et la qualité fondée sur les règles de l’art, 
le vivre-ensemble et la coopération. Figure là tout ce que l’on sait, hélas, de l’évolution des conditions de travail 
au sein de l’économie dite « libérale » : la pression, 
la précarisation, la subordination, la concurrence entre salariés, l’individualisation croissante des responsabilités, la désaffiliation, l’humiliation, etc. Répétons-le encore 
et encore : l’idée que le suicide puisse devenir un acte ultime de résistance nous est insupportable !

 

Jean-Emmanuel Ducoin L'Humanité 27/01/2011

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 21:27

Je vous fais partager ce poème écrit par une enseignante de classe unique ... C'est magnifiquement écrit et poignant de vérité . Enseignants, parents, cela nous concerne tous.

 
Valeur humaine ajoutée, c'est à pleurer..!
                                                      
 
Monsieur Le Président, merci de lire ce  message:
 
Un p'tit bonheur sur une page,
Une douceur... pour l'Education Nationale.
 
Je le confie à la toile,
La grande toile du progrès,
Afin qu'il tisse les voiles...
De la solidarité,
Et qu'il rayonne aux ondes...
De l'humanité.
 
Je suis Professeur des Écoles
Dans un petit village de l'Eure,
Trois cents âmes demeurent,
Et vingt-six élèves à l'école...
Une classe, dite « unique »,
Mais cinq cours, dits  multiples...
 
Dans cette école une chance,
Un p'tit morceau de bonheur,
Qui s'écrit avec ces trois lettres :
Employée de la Vie Scolaire... .
 
Pour l'Education Nationale,
Un p'tit bonheur, c'est pas banal,
Un léger baume sur le cœur
De cette Grande Dame
Un peu... bancale !
 
Notre bonheur, c'est Géraldine,
En silence elle  participe
A la guérison d'la Grande Dame...
Elle est... une Valeur Ajoutée
HUMAINE
rentabilité,
Et c'est du bonheur... assuré !
 
Dès le matin, elle s'active,
C'est sur le net qu'elle s'incline
Les courriers, les notes de service,
Toutes les infos de l'inspectrice,
Et celles de l'Académie....
 
Mes mots notés au brouillon,
Les compte-rendus de  réunion,
Tapés, imprimés, photocopiés,
Enveloppés, adressés, timbrés,
Prêts à être distribués...
 
Encadrés, les derniers dessins des CP,
Affichés, sinon... à quoi bon dessiner ?
Un CM vient montrer son texte sur le musée,
Elle l'aide à le recopier, à taper sur le clavier..
Afin de ne pas gêner, le travail commencé,
Un autre enfant vient finir avec elle l'exercice,
Elle explique et décortique,  redonne de l'énergie...
 
Rangée la bibliothèque,
Notés les livres prêtés,
Elle prépare la maquette,
La une du journal scolaire...
 
Ah! Notre petit journal
« Magique », ils l'ont appelé
Quel travail de fourmi,
J'y passerai......des nuits ?
 
Sonne la récréation, une mi-temps pour souffler,
Elle me rejoint, souriante, à la main nos deux cafés,
Quelques chaudes gorgées, entre... deux conflits à régler,
Des solutions à trouver, des mots à reformuler,
Une écorchure à soigner, une blessure à consoler...
 
Et puis... c'est reparti !
Sur les chemins de la connaissance,
Vaincre ainsi sans cesse l'ignorance,
Avec labeur, effort, sérieux,
S'ouvrir l'esprit, être curieux.
 
Ne pas oublier l'insouciance,
De tous ces êtres en enfance,
La bonne blague !... On la mettra dans le journal,
Les bons gags, et les rires, c'est vital !
 
Dans les pots
Les peintures sont bien préparées,
Quatre enfants sur un chevalet,
Deux à l'ordi pour recopier,
Les autres en dessin sur papier,
 
...Sans elle, jamais...
Ce ne serait si bien géré.
 
Le soir, coup de fil...
C'est  Géraldine,
A sa voix, je perçois,
Une blessure qui abime...
Ecoute, me dit-elle... c'est à pleurer !
Du « Pôle Emploi » j'ai reçu... un imprimé,
Dans quelques semaines, c'est marqué,
Votre contrat est terminé....
Ils me demandent ce que j'ai fait,
Pour trouver un futur emploi..
 
Sa voix se fêle... "J'ai..un emploi! »
Ils me demandent ce que j'ai fait,
pour me former, pour m'insérer,
Sa voix se gèle.... puis accélère: « Je.... suis formée,
depuis trois ans, j'me sens utile, insérée et c'est varié,
pas bien payé, mais...j'veux rester ! »
Sa voix s'étrangle... c'est à pleurer...
 
Ils me demandent mes compétences,
C'que j'ai acquis, que vais-je répondre ?
Il y a l'espace... d'UNE LIGNE
UNE LIGNE..... mais tu te rends compte !
 
J'ai honte, honte... il aurait fallu UNE  PAGE
Au moins UNE PAGE pour répondre,
J'ai honte, honte... pour notre Grande Dame
Pour ceux qui l'ont créée, l'ont fait évoluer,
Qui a tant appris aux enfants,
 
Qui a tant encore à leur apprendre..
 
Et Géraldine ???
On n' lui dira même pas MERCI
Bien sûr, pas de parachute doré,
Et même pas d'indemnité
Ils lui précisent... Oh!..comme ils disent
D'étudier ses droits... pour... le R.M.I.
Elle a raison... c'est à pleurer...
 
Alors qu'on demande chaque jour,
A nos élèves de dire “Bonjour”
 
De dire “Au revoir” et.... “Merci”
De s' respecter, d'être poli
Comme vous dites, Monsieur Sarkozy...
Que vais-je dire, à la p'tite  fille,
Qui l'aut're jour, près de moi, s'est assise,
Et, tout fièrement, m'a dit :
« Tu sais, Maîtresse, moi, quand  j'serai grande,
J'irai au collège, comme mon grand frère,
J'irai au lycée, j'passerai mon bac,
Et je ferai... comme Géraldine! »
 
Je sursaute... Mon cœur se serre...C'est à pleurer.
 
C.Picavet
Professeur des écoles à l'école des Livres
 Magiques
Saint-Grégoire du Vièvre (Eure)
 
En hommage à toutes les Géraldine, Florence, Sabrina, Laurence,Elodie,
à tous  les Philippe, Sébastien, et bien d'autres qui ont valorisé mon travail,
et participé à la guérison d'la Grande Dame...qui est encore bien malade...
 
Je ne crois pas à la peur, je crois à la force et à la magie des mots,
Et pour garder notre bonheur, il suffirait de quelque Euros...
Quel patron, quelle entreprise, après trois ans de formation,
Jetterait son salarié, pour prendre un autre, recommencer ?
Quel jardinier, quel paysan, brûlerait sa récolte mûre, après
avoir semé, soigné ?
 
Je n'ai pas fumé la moquette,
Je veux seulement que l'on arrête,
De prendre les gens pour des pions,
Qu'on arrête de tourner en rond !
Torpillé le « Chagrin d'école »
En mille miettes de BONHEUR !
 
En l'honneur de tous ces p'tits bonheurs..
INONDONS LE NET
les amis, les décideurs,
les chômeurs, les travailleurs,
les directeurs, les inspecteurs,
employés et professeurs,
députés, ministres,
r'm'istes ou artistes,
chanteurs, compositeurs, rappeurs, slameurs,
radios, journaux, télés,
 
et à tous ceux qui sont... parents... d'un enfant...
enfin à chaque être humain de ce pays
qui j'espère un jour dans sa vie,
a bénéficié d'un peu de bonheur,
de cette Valeur Ajoutée
HUMAINE rentabilité,
dans le giron de la Grande Dame.
 
P..S : Ironie..... A la rentrée, c'est presque sûr
Notre petite école rurale
Sera dotée d'une Valeur Matérielle Ajoutée,
Des fonds ont été débloqués,
Huit ordinateurs et un tableau interactif
Une « classe numérique »
Nous serons à la pointe du progrès ! Et pour cela, je serai 
formée !
Mais, qui m'aidera à installer, et à gérer, sans  Valeur Humaine 
Ajoutée ?
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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 21:27
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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 21:21

Editorial par Maurice Ulrich

 

 

Ces jeunes et tous ceux qui se sont mis en mouvement refusent d’être, eh bien oui, des damnés de la terre.

 

La Révolution française, selon les mots de Saint-Just, avait fait du bonheur une idée neuve en Europe. C’est la révolution même qui semble devenir une idée neuve dans le monde arabe dont les peuples et la jeunesse disent à des millions de voix qu’il faut que les choses changent. Hier en Égypte, au Caire, à Suez, à Alexandrie, des dizaines de milliers de manifestants ont bravé la police, les tirs de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc dans un pays coupé d’Internet et des réseaux de mobiles.

Des journalistes ont été brièvement interpellés, dont des Français. On ignore le bilan de ces manifestations, le nombre des arrestations, des blessés. Au moins un manifestant  a été tué à Suez. Mais on retire de cette journée une certitude : le pouvoir en Égypte est sur la défensive. La censure et la répression ne sont jamais des preuves de force, mais au contraire des aveux de faiblesse.

 

Il faut que les choses changent, disent-ils, et d’abord que « dégagent » les despotes accrochés depuis des décennies au pouvoir avec leur clan et leur régime policier, rançonnant leur propre pays, ayant érigé la corruption et la spoliation en méthodes de gouvernement. Après la Tunisie, l’Égypte, le Yémen. Cela sans préjuger de ce qui peut encore se passer en Algérie ou au Maroc, où tout reste en suspens après les manifestations des dernières semaines et les sacrifices de ces jeunes gens qui, par dizaines, en martyrs et en héros, ont crié au monde leur révolte en s’immolant par le feu. Au monde, car qu’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas seulement à leur régime que ces foules en marche s’adressent, mais bien à la communauté des hommes.

 

Quel contraste, quand ceux qui s’autoproclament les maîtres du monde sont réunis entre eux dans le confort de  Davos, où Nicolas Sarkozy a rejoué avec un succès tout relatif son numéro de grand régulateur.

Quel contraste avec ces manifestations ! Mais précisément, ce qui se passe dans le monde arabe ne se passe pas sur une autre planète faite de palmiers et de pyramides à usage des agences de tourisme. Ces jeunes et tous ceux qui se sont mis en mouvement, avec Internet, avec les réseaux sociaux, avec leur colère, refusent tout simplement d’être, eh bien oui, des damnés de la terre et ils se sont mis debout.

 

Que dit la France ? Certes, Michèle Alliot-Marie s’est gardée, cette fois, de proposer l’aide et l’expertise de nos forces de l’ordre à Hosni Moubarak, comme elle le fit avant la spectaculaire volte-face que l’on sait.

Que fait la France ? Aux abonnés absents, semble-t-il, en attendant de déterminer le sens du vent.

 

Aux États-Unis, Barack Obama affirme ne pas prendre parti, tout en rappelant que le président égyptien est « un partenaire important ».

La réalité, c’est que les scénarios ne sont pas ceux qui ont été prévus. La « démocratie », oui, mais seulement comme un thème idéologique quand il en est besoin, car pour le reste, les gouvernements, la Bourse et les agences de notation s’accommodent fort bien des régimes policiers en place. On voit comment, du reste, ils tentent, mine de rien, de reprendre la main.

La Tunisie devrait tout aux États-Unis, en liaison avec le chef de l’armée.

En Égypte, l’Occident salue bruyamment le retour du fonctionnaire international Mohammed El Baradei, prêt à assurer « la transition », mais que la rue ne connaît pas.

 

La rue, voilà bien le problème. Car, la leçon du monde arabe vaut pour le monde entier. Quelles que soient leurs souffrances, quelle que soit l’oppression, ce sont les peuples qui font l’histoire.

 

Maurice Ulrich  L'Humanité 29/01/2011

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 21:16

Sources : Le Post,  LeMonde.fr, Europe1.fr  28/01/2011

 

 

 

Radio France a été condamné vendredi par le conseil des prud'hommes de Paris pour avoir licencié Stéphane Guillon "sans causes réelles et sérieuses", selon une information du Monde.fr.

Conséquence : Radio France va devoir verser 212 011,55 euros à l'humoriste. Comment arrive-t-on à cette somme ? Radio France doit verser 150.000 euros d'indemnités pour licenciement injustifié + mais l'humorite obtient également 41.981,70 euros d'indemnités de licenciement + 11.581,16 euros pour le préavis de licenciement + 5.790,58 euros d'indemnités de requalification + 1.158,11 euros pour les congés payés + 1.500 euros pour ses frais de justice, rapporte LeMonde.fr.

"Ravi et scandalisé"

"En tant que salarié foutu dehors, je suis ravi de cette décision judiciaire. En tant que contribuable, je suis scandalisé qu'une société d'état ait préféré perdre autant d'argent et d'auditeurs pour faire taire un humoriste", a réagi Stéphane Guillon vendredi après-midi, cité par Europe 1.fr.

Le 23 juin 2010, le patron de Radio France Jean-Luc Hees avait annoncé le licenciement de Stéphane Guillon dans une interview accordée au Monde.

"Si l'humour se résume à l'insulte, je ne peux le tolérer pour les autres mais également pour moi, estimait alors Jean-Luc Hees. Quel patron d'une grande entreprise accepterait de se faire insulter par un de ses salariés sans le sanctionner. J'ai un certain sens de l'honneur et je ne peux accepter que l'on me crache dessus en direct."

L'humoriste occupait la case de 7 h 55 dans la matinale sur France Inter, en alternance avec Didier Porte, lui aussi remercié par la station.

Retrouvez la chronique de Stéphane Guillon qui annoncait une "liquidation totale des humoristes" sur France Inter.

 

 

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 20:57
Le Havre : solidarité avec les Fralib et meeting européen de résistance

 Ce matin, le supermarché Leclerc de Gonfreville l’Orcher (près du Havre) a reçu la visite de militant-e-s de l’intersyndicale havraise. Plusieurs chariots et paniers ont été remplis avec des paquets de thé Lipton pour protester contre la fermeture de l’usine Fralib de Marseille. Un scandale qui sera évoqué lors du meeting européen qui se tiendra le 1er février dans la salle Franklin, au Havre.

 

le-havre-fralib.jpeg 

 

Après une projection enthousiasmante du film Walter retour en résistance au Havre hier soir, un rendez-vous était donné ce matin à la Maison des syndicats. Les militant-e-s, dont deux anciennes de Fralib, entendaient mener une action dans le supermarché Leclerc de Gonfreville l’Orcher. Objectif : alerter les client-e-s et la direction du magasin sur la situation des salarié-e-s de Fralib de Gémenos qui fabriquent les thés et infusions Lipton et Eléphant. Si certains client-e-s, intrigué-e-s par les chariots pleins de thé et couverts d’affiches appelant au boycott, se sont montré-e-s solidaires, on peut douter de la sincérité des responsables du magasin qui ont promis de faire remonter les revendications auprès de la centrale d’achat. Pour être certain-e-s d’être entendu-e-s, les syndicalistes ont promis de revenir…


 

Flash-back. En 1998, le groupe agroalimentaire Unilever annonçait la fermeture de l’usine Lipton du Havre pour « rationaliser la production » en fusionnant Lipton et Elephant. Air connu. Pour ne pas perdre leur emploi, cinquante-trois Havrais ont donc changé de région au prix de sacrifices parfois déchirants. Le 28 septembre 2010, nouveau coup de bambou. Fralib a annoncé la fermeture du site marseillais. La société fait des bénéfices, mais les actionnaires veulent se gaver encore plus. Air archi connu. En France, la part totale des salaires des employés représente 15 centimes, cotisations comprises, sur une boîte de thé vendue entre 1,60 euro et 2,60 euros. En Pologne, le coût salarial ne serait que de 6 centimes… Pour protester contre ce nouveau scandale, les salarié-e-s de Fralib ont décidé de lancer un boycott national des produits Lipton. Un appel entendu au Havre où d’ancien-ne-s salarié-e-s connaissent encore la précarité, la dépression ou la misère suite à leur licenciement.


 

L’action des Fralib de Gémenos sera à l’ordre du jour du meeting européen qui va se tenir au Havre le 1er février avec des militant-e-s venu-e-s aussi d’Espagne, de Belgique, d’Angleterre, d’Italie. Il est temps de revenir aux fondamentaux. Il est temps que l’internationalisme prolétarien devienne la règle. Debout les damnés de la Terre ! Les Tunisiens ont donné la preuve que l’impensable est à la portée de tous les peuples. « Une révolution qui monte à l’assaut avec une impétuosité croissante transforme en réalité ce qui, l’instant d’avant, était encore une illusion optimiste de l’avant-garde militante », disait Rosa Luxemburg.


 

 

A l’appel de l’assemblée générale de l’intersyndicale CGT-CFDT-FSU-Solidaires, grand meeting européen, le mardi 1er février, dans la salle Franklin (119 cours de la République) au Havre. Avec la participation de François Ruffin (journaliste), Felipe Van Keirsbilck (CSC – Belgique), Fred Leplat (Coalition de Résistance – Grande-Bretagne), Luis Blanco Iac (Intersindical Alternativa de Catalunya – Espagne), Cecilia Fulotti (CGIL du groupe Sidel – Italie), Olivier Leberquier (CGT Fralib – Marseille), Philippe Poutou (CGT Ford – Blanquefort), Alain Eudier (SUD  Cooper – Bolbec), Nicolas Grémonprez (CGT Renault – Sandouville), une représentante de l'AG intersyndicale du Havre.

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  Source : Le Post, Paco, 29/01/2011

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 20:14

 

 

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Dessin de JIHO
Jackpot

Editorial Par Michel Guilloux

 

 

Le service public est inefficace, rien ne vaut la concurrence.

 

La tautologie libérale a été élevée à la puissance mille avec l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy. Sur la lancée de la parenthèse ouverte en avril 2002, historique pour la bourgeoisie revancharde, UMP et Medef en tête, plus un seul secteur n’échappe à la tornade.

 

Santé, école, logement social, tout doit passer sous les fourches caudines du rendement privatisé et immédiat. Le «reste», c’est-à-dire l’essentiel, qui bénéficie au plus grand nombre, alliant solidarité et efficacité sociale, est purement et simplement à jeter aux poubelles de l’histoire. S’il est une « rupture » de société qui n’a pas fini de produire ses effets dévastateurs, c’est bien celle-ci.

 

L’énergie n’est pas une exception dans l’opération de destruction du libéralisme sauvage. De même qu’il s’était engagé à ne pas toucher à la retraite à soixante ans lors de son élection, avant d’en engager la casse – annoncée, notons-le en passant, au détour d’un discours prononcé devant Laurence Parisot et ses hôtes tunisiens en avril 2008… –, éphémère ministre de l’Économie alors, l’actuel président s’était engagé à ne pas toucher au secteur public du gaz et de l’électricité… Au premier mois d’une année qui sera celle des bilans, chacun peut mesurer ce qu’il en est.

 

Alors que le froid la frappe, la France 
a découvert cette nouvelle expression : « précarité énergétique ». Près de 13 millions de Français ne peuvent régler leurs factures, accumulent les impayés ou doivent se restreindre ? Et alors ? Grâce à eux et grâce à l’État actionnaire, un groupe comme GDF Suez a pu voir ses profits gonfler par la hausse de 15 % des tarifs du gaz, entre avril et juillet dernier. Juste ce qu’il fallait pour annoncer un bénéfice semestriel de 3,6 milliards et se lancer dans le rachat d’un concurrent britannique en offrant une prime de plus de 1,5 milliard d’euros aux actionnaires de ce dernier.

Quand les cours de cette matière première sont au haut, il suffit de racketter le consommateur.

Quand ils baissent, il suffit de ne pas répercuter la tendance sur le prix. Jackpot assuré pour le capital. Pareille logique de casino mérite bien de petits à-côtés, tel l’équivalent de 835 smic que le PDG du groupe s’est octroyé en vendant des stock-options en janvier dernier. Et avec la loi Nome, votée à l’automne, EDF sera obligée de vendre à son rival une partie de sa production d’électricité, tout en en répercutant le coût sur ses propres clients…

Voilà où mènent la privatisation et la scission du géant français du gaz et de l’électricité : à contribuer à ramener au XIXe siècle une partie de la population – qui doit être bien peu sensible aux messages sur leur responsabilité en matière d’économies d’énergie pour un développement durable.

 

Se chauffer, cuisiner, éclairer son logement – quand on a pu en trouver un –, se soigner, manger, s’éduquer et apprendre, ou penser sans crainte à ses vieux jours : il n’est plus un acte de la vie qui ne soit affecté par l’implacable « coût du capital » que nul n’évoque. Sans parler du travail et de l’emploi. Les nouveaux chiffres du chômage sont éloquents quant aux intérêts que la politique commune au gouvernement et au Medef défend dans cette phase d’une crise la plus profonde du capitalisme depuis près d’un siècle.

 

Tout ce beau monde qui se réunit chaque année à Davos aurait, dit-on, la peur de danser sur un volcan. Ils n’ont pas tort. Les « inégalités » y seraient un thème clé cette année, paraît-il. Mais, comme l’écrivait avec délicatesse le quotidien patronal les Échos hier, « Davos est un lieu où rien ne se décide, où l’on peut donc élucubrer en liberté ». Nous n’en doutions pas.

 

Quand les cours 
du gaz sont au haut, il suffit de racketter le consommateur. Quand ils baissent, il suffit de ne pas répercuter 
la tendance sur
le prix.

 

L'Humanité 28/01/2011

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 19:09

 

Cent-vingt médecins "solidaires" ont lancé un manifeste pour dénoncer "les consignes de restriction" de l'accès aux soins remboursés et la privatisation de la sécurité sociale, mardi à l'Assemblée nationale.

 

Le mouvement a pour origine le soutien à un praticien "désobéissant", le docteur Didier Poupardin de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) qui est en conflit judiciaire depuis plusieurs mois avec l'Assurance maladie de ce département, parce qu'il fait bénéficier systématiquement ses patients en longue maladie de remboursements à 100%.

 

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Didier Poupardin, généraliste à Vitry-sur-Seine, est menacé de sanction par la Sécurité sociale.

  

Au cours d'une conférence de presse, en présence de députés ou représentants de partis politiques de gauche et de syndicats, le Dr Poupardin a dénoncé le "matraquage idéologique" sur la maîtrise des dépenses de santé et la responsabilisation des patients pour limiter le déficit de la Sécurité sociale qui, affirme-t-il, est en premier lieu un "déficit de ressources". Le Dr Didier Menard, vice-président du syndicat de la médecine générale (SMG), praticien à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a déclaré que la poursuite en justice du Dr Poupardin "a réveillé la conscience de beaucoup de médecins". Il a expliqué que le sens du manifeste était d'organiser une "indignation active mais collective" parmi le plus grand nombre possible de médecins. Selon lui, il faut "sortir du bricolage (...) pour aider les patients à avoir un meilleur accès aux soins et le faire de façon plus politique et poser cette question sur la place publique". "Nous sommes dans un système qui exclut de plus en plus les couches populaires", a-t-il affirmé.

 

Selon le manifeste, la fondation de la Sécurité sociale, contenue dans le programme du Conseil National de la Résistance, "reposait sur un principe majeur de solidarité et d'équité: chacun cotise selon ses moyens et chacun reçoit selon ses besoins".

 

Mais "ce principe recule et tend à s'inverser: chacun doit payer selon ses besoins (si vous êtes très malade vous devez payer beaucoup) et chacun reçoit selon ses moyens (si vous êtes très riche, vous êtes bien soigné)".

 

Les médecins seront invités à signer le manifeste sous la phrase suivante: "Nous déclarons vouloir résister aux consignes de restriction de l'accessibilité aux soins".

 

L'Humanité  18/01/2011

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