Le petit Nicolas déménage à la campagne et achète un âne à un vieux fermier pour 100 euros.
Le fermier doit livrer l'âne le lendemain, mais justement le lendemain :
Désolé fiston, mais j'ai une mauvaise nouvelle : l'âne est mort.
Bien alors, rendez-moi mon argent.
Je ne peux pas faire ça. J'ai déjà tout dépensé...
OK alors, vous n'avez qu'à m'apporter l'âne.
Qu'est-ce que tu vas faire avec un âne mort?
Je vais le faire gagner par un tirage au sort à une tombola.
Tu ne peux pas faire tirer un âne mort comme lot !
Certainement que je peux. Je ne dirai à personne qu'il est mort.
Dans sa situation, le fermier se dit qu'il ne peut pas vraiment refuser. Il amène donc l'âne au petit Nicolas.
Un mois plus tard, il revient voir le petit Nicolas :
Qu'est devenu mon âne mort ?
Je l'ai fait tirer au sort. J'ai vendu 500 billets à 2 euros: ça m'a fait... une recette de 1.000 euros !!
Et personne ne s'est plaint? Seulement le gars qui a gagné. Mais je lui ai rendu ses 2 euros et il n'a pas fait d'histoire !
Nicolas a vieilli et est devenu président de la République.
Et pour gagner plus, il s'est toujours entouré d'ânes et continue à entuber tout le monde...!

(Merci Sylvie !)

La participation exceptionnelle des salariés, des retraités, des privés d’emplois, des jeunes, aux journées nationales d’actions interprofessionnelles unitaires des 16 et 19 Octobre 2010 a confirmé la mobilisation incroyable que nous vivons.

Chaque jour en France, des centaines d’initiatives sont organisées dans les entreprises, les localités, avec un grand nombre de salariés engagés dans la reconduction de l’action. Il est impératif que les mouvements se multiplient sur la région drouaise.

Cette mobilisation s’amplifie et s’élargit afin d’exiger l’abandon de cette réforme des retraites pourtant rejetée par 71% des français.

Après avoir bafoué la démocratie à l’Assemblé Nationale, il rejoue la même partition en accélérant la procédure du vote unique au Sénat.

Aux ordres du Medef, des marchés financiers, ce gouvernement n’a plus aucune considération de l’intérêt général. La seule réponse qu’il oppose à la mobilisation c’est des atteintes au droit de grève, des réquisitions abusives et la répression contre les salariés…

Ce n’est pas une démonstration de force mais bien le signe d’un gouvernement en grande difficulté.

La seule solution possible aujourd’hui est d’accepter les exigences revendicatives qui s’expriment sur les retraites, les salaires, les emplois et la protection sociale.

Rien n’est joué, dans chaque entreprise, trouvons les formes d’actions qui se rassemblent et qui permettent de compter dans la bataille engagée.

L’union locale CGT de Dreux appelle à une nouvelle journée de manifestation

Le samedi 06 Novembre 2010

On ne lâchera rien !!!

RDV à 14h00 à l’Union Locale

Union Locale CGT Dreux 2 rue Nicolas Robert 28500 Vernouillet

Tél. 09.64.03.32.88 Fax : 02.37.64.19.89 Email : cgt.union-locale121@orange.fr

Blog: http://cgtunionlocaledreux.over-blog.com/

Le mouvement social contre la réforme injuste et violente des retraites de ce gouvernement est entré aujourd’hui  dans le 13^e jour de grève depuis le 12 octobre. Si  les énarques de Matignon et de l’Elysée misaient sur le début des vacances de la Toussaint pour l’affaiblir, ils se sont trompés !

Loin d’être affaiblis, les salariés s’organisent avec lucidité et détermination. L’opinion publique soutient toujours massivement cette action qui porte l’espoir de plus de justice sociale, d’autant que la répression policière et la désinformation, seules réponses apportées par le gouvernement à ce jour, sont ressenties comme un déni de démocratie et du droit constitutionnel de grève.

De nombreux messages de soutien de syndicats d’autres pays en butte aux mêmes politiques anti sociales parviennent à la CGT. Leurs témoignages démontrent que dans les pays où ces mauvaises recettes ont été appliquées, les problèmes structurels n’ont pas été réglés. Seule une petite partie des salariés parvient à tenir jusqu’à l’âge légal de la retraite, beaucoup partent avant pour raison de santé ou perdent leur emploi, les seniors n’ayant que peu de chance de retrouver par la suite une activité salariée.  

En dépit des réquisitions et des violences policières, les arrêts de travail et les initiatives diverses se poursuivent pendant le 1^er week-end des vacances de la Toussaint avec la même détermination. Les ordures ménagères s’amoncellent dans les rues de nombreuses villes, les raffineries sont toujours à l’arrêt, le secteur des transports est au ralenti…

Toutes les tentatives médiatiques pour rendre ce mouvement impopulaire en tentant de profiter des départs en vacances ont échoué. Que ce soit dans les stations essence ou dans les gares, certains journalistes à la solde du gouvernement et du MEDEF ont bien du mal à trouver des personnes qui s’expriment contre les salariés en lutte.

A la SNCF, avec près de 20 % de grévistes durant tout le week-end (19,95 % samedi et 19,70 % dimanche dans les établissements-tests), par rapport à ceux qui auraient dû travailler, les cheminots entendent bien s’organiser pour durer et gagner.

Dès lundi matin, les assemblées générales feront le point de la situation, dans et hors de l’entreprise, avec la perspective de poursuivre l’élargissement du mouvement au quotidien, dans des modalités d’action adaptées à chaque site et chaque métier, afin d’être massivement mobilisés les 28 octobre et 6 novembre 2010, journées de grèves et de manifestations interprofessionnelles décidées unitairement.

Sans attendre et pour assurer leur succès, la Fédération CGT des cheminots appelle tous ses militants à créer les conditions (tournées, HIS, AG, grève/59 minutes, 3H59…) pour maintenir la pression et décider de faire, dans une première séquence, du 28 octobre 2010 un temps fort dans l’entreprise en rencontrant les cheminots qui ne se sont pas encore engagés dans l’action ou qui en sont sortis.

La réussite de la journée de mobilisation du 28 octobre 2010 dépendra du niveau du rapport de forces que nous saurons créer et de l’environnement de luttes que nous serons en capacité de maintenir.

Dans ce cadre, les interventions des cheminots auprès des directions régionales et locales pour exiger de véritables négociations dans l’entreprise sur les questions d’emploi, de salaire, de fret, de service public, doivent se multiplier. Ces sujets sont essentiels pour le financement et la pérennité du système solidaire de retraite par répartition. Bien entendu, les cheminots s’inscriront tout au long de la semaine dans les initiatives interprofessionnelles organisées par les UL et les UD sur les territoires.

Sans attendre, et pour assurer leur succès, la fédération CGT appelle tous les cheminots soumis à déclaration préalable à déposer massivement leurs D2I pour s’inscrire dans ces deux journées interprofessionnelles. Le 28 octobre sera donc une nouvelle étape majeure de notre combat pour gagner. Nous ne lâcherons rien, ensemble pour durer !!

Par cet inventaire à la Prévert, le gouvernement tente de présenter comme des mesures positives le peu de dispositions destinées aux femmes qu’il n’a pas supprimées ou détériorées ! La ficelle est vraiment grosse…

Le cas (2) est un mensonge édifiant. Depuis 2003, la majoration de durée d’assurance (MDA) n’est que de six mois dans le public, contre un an de bonification avant, ce qui diminue la pension des mères. Depuis 2010, la MDA du privé n’est plus que d’un an pour la mère, la deuxième année pouvant être attribuée au père.

Les mesures (3) et (4) datent de 1945 et 1972. Les points (6), (7) et (8) ne sont que le maintien de droits existants déjà.

Sur le (9), le gouvernement se félicite du minimum vieillesse, oubliant de dire qu’il est récupérable sur succession et que son montant reste sous du seuil de pauvreté ! Quant aux (10) et (11), c’est le rétablissement à l’identique de l’assurance veuvage, supprimée en 2003.fIncroyable, le gouvernement prétend se préoccuper de l’écart de salaire entre homme et femme. En fait, les députés de la majorité ont voté un amendement remettant en cause la loi actuelle visant un alignement des salaires au 31 décembre 2010.

Les employeurs qui n’ont rien fait pour établir l’égalité gagnent ainsi un an et ils pourront échapper à de maigres pénalités en adoptant un simple « plan d’action » qu’ils auront décidé unilatéralement.

Une petite avancée… pour dans trente ans : une promesse applicable qu’en 2040 ? (5)

L’intégration du congé maternité dans le calcul de la retraite est une revendication de longue date de la CGT, car la maternité ne doit pas être considérée comme une maladie.

Cependant, le gouvernement n’a adopté qu’une avancée partielle, en limitant la prise en compte aux indemnités de sécurité sociale, refusant de l’élargir au maintien du salaire. De plus cette mesure n’interviendra que pour les maternités intervenant après le 1er janvier 2012, sans effet rétroactif, donc pour les femmes prenant leur retraite dans trente ans environ, si d’ici là cette

décision est maintenue.

CONTRE LES MENSONGES DU GOUVERNEMENT

POUR NOS RETRAITES

Manifestation à Dreux le :

JEUDI 28 Octobre 2010

Rendez-vous à L’union Locale CGT  à 10H00

2 rue Nicolas Robert 28500 VERNOUILLET

 Des salariés du privé, du public (dont les cheminots en grève depuis le 12 octobre), des retraités, des chômeurs et des jeunes étaient de nouveau dans la rue contre la réforme 2010 des retraites.

Ils ont été rejoints en cours de manifestation par des lycéens et des collégiens.