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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 22:49

La polémique enfle concernant le MEDIATOR (NDLR : cela fera l'objet d'un dossier spécial d'ici la fin de la semaine !).

 

Du coup, la panique commence à gagner le gouvernement et les services "d'alertes médicales", complaisantes avec les entreprises pharmaceutiques car ce sont ces dernières qui les financent majoritairement.

 

indépendance d'actions = indépendance financière ! c'est le B A BA.

 

 

"Prescrire" alerte à nouveau sur le buflomédil et Nexen ...

 

PHOTO-FRIONNET-CYRIL-LE-TELEGRAMME.jpg

 © Frionnet Cyril / PhotoPQR/Le Telegramme

 

 

buflomedil-rep-05-01-2011-a.jpg

 

 buflomedil-rep-05-01-2011-b.jpg

 

 PHOTO-BUFLOMEDIL-REP-05-01-2011.jpg

 Source : La République du Centre du 05 01 2011

 

 

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Quels risques pour les consommateurs ?

Ce médicament contre l'artérite pourrait être interdit par l'Afssaps. Explications de Thierry Vial, directeur du centre de pharmacovigilance de Lyon.

Commercialisé depuis 1976, le vasodilatateur Buflomédil a été pointé du doigt par la revue médicale indépendante Prescrire qui dénonce "des effets indésirables neurologiques et cardiaques, parfois mortels". Aujourd'hui, dans un contexte de suspicion lié au Mediator, il fait l'objet d'une réévaluation qui pourrait aboutir à son interdiction par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) dans les prochaines semaines. Mais Thierry Vial se veut rassurant.

 

Le Point.fr : Qu'est-ce que le Buflomédil ?

 

Thierry Vial : Il s'agit d'un médicament prescrit pour augmenter le périmètre de marche de personnes atteintes d'artérite des membres inférieurs et pour qui se déplacer est devenu synonyme de souffrance. Au bout de quelques pas, elles sont contraintes de s'arrêter à cause de fortes douleurs dans les jambes. Le Buflomédil est donc destiné à améliorer leur autonomie même si les études montrent que son bénéfice demeure modeste. C'est la seule indication retenue par l'Afssaps depuis 2006. Auparavant, ce médicament avait également été prescrit pour des pathologies telles que des troubles de surdité aiguë, des troubles de la vision ou des cas de syndrome de Raynaud (troubles chroniques de la circulation du sang dans les extrémités, NDLR). Il a d'ailleurs sans doute parfois continué de l'être en dépit des recommandations de l'Afssaps.

 

Quels risquent connus présente-t-il ?

 

Concrètement, le Buflomédil a une toxicité neurologique et peut entraîner des convulsions. Il présente également un risque cardiaque parce qu'il a des propriétés arythmogènes. Mais ces effets secondaires indésirables ne surviennent qu'en cas de surdosage. De plus, contrairement au Mediator, ses effets sont réversibles.

 

La revue Prescrire évoque un risque mortel. A-t-on connaissance de décès liés au Buflomédil ?

 

Sur la période d'évaluation 2006-2009 consécutive aux mesures de réduction du risque prises par l'Afssaps, il y a eu deux décès signalés en pharmacovigilance, mais pour lesquels on suspecte très fortement des tentatives de suicide et trois suicides avérés.

 

Le surdosage n'est tout de même pas toujours volontaire ?

 

Non, bien entendu. Parfois, un médecin commence à prescrire ce médicament à quelqu'un qui a une artérite, puis le patient vieillit et sa fonction rénale s'altère. Pour autant, le médecin ne pense pas toujours à corriger à la baisse la dose prescrite, jusqu'au jour où le patient, qui n'élimine plus suffisamment, accumule trop de Buflomédil et fait une complication. C'est pour cela qu'en 2006, l'Afssaps avait recommandé de faire faire un contrôle de la fonction rénale des patients concernés tous les ans. Sauf qu'entre les recommandations et ce que font les prescripteurs, il y a une marge. On l'a vu avec le Mediator.

 

Existe-t-il des alternatives thérapeutiques ?

 

Oui, en effet. Il y a d'autres médicaments qui n'exposent pas aux mêmes risques en cas de mauvaise utilisation. Dans le cas de Buflomédil, la marge thérapeutique est étroite, c'est-à-dire que l'écart entre la dose thérapeutique et la dose toxique est faible.

 

Pourquoi ce médicament n'a-t-il donc pas été retiré ?

 

Le principe est que, quand vous avez un tel médicament qui entraîne des effets indésirables dans un contexte de mésusage, vous essayez dans un premier temps de prévenir ces risques en prenant un certain nombre de mesures censées permettre de les réduire, ce qui a été fait en 2006 pour le Buflomédil. Par la suite, deux ou trois ans après, on évalue l'impact de ces mesures et on constate parfois qu'elles n'ont pas été suffisantes. C'est ce qui se passe dans le cas présent, et l'on risque effectivement d'aboutir à une décision de retrait du médicament.

(NDLR : Ceux qui peuvent interdire sont payés par ceux qui fabriquent les médicaments !)

 

Que faut-il conseiller aux patients qui prennent encore du Buflomédil ?

 

De ne pas paniquer. S'ils sont inquiets, ils peuvent en parler avec leur médecin afin que celui-ci vérifie que la dose qui leur est prescrite est toujours bien adaptée et que leur fonction rénale a bien été contrôlée. Voilà tout !

Source : le Point.fr du 05 01 2011

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NDLR :

Prescrire revient aussi sur le nimésulide, un anti-inflammatoire «pas plus efficace que de nombreux autres» mais donnant lieu à «des hépatites graves» - plus de 500 selon un rapport de la Commission d'autorisation de mise sur le marché européenne. Ce médicament, commercialisé entre autres sous le nom de Nexen, a été retiré du marché en Finlande et en Espagne en 2002, ainsi qu'en Argentine, en Belgique, en Irlande, et à Singapour.

 

  «Combien de victimes faut-il encore aux firmes concernées ou à l'Afssaps pour décider de retirer les médicaments dangereux du marché?»

 

 

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