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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 19:20

 

  Source : rue 89, 23/04/10

http://www.rue89.com/2010/04/23/bernadette-chirac-chez-lvmh-florence-woerth-chez-hermes-quy-voir-148732

 

 

Après la réforme des retraites, certains n'ont pas à se faire de souci !

Le groupe LVMH dirigé par Bernard Arnaud, grand ami de notre président, accueille deux petites nouvelles au sein de son conseil d'administration :

- Mme Bernadette Chirac , femme de l’ancien président de la République, jeune espoir de la finance française, grande spécialiste du luxe à travers le monde (!), est nommée au conseil d'administration de LVMH.

 

 - Mme Florence Woerth , femme de l’ancien ministre du budget est nommée au conseil de surveillance de la société Hermès, filiale de LVMH.

Gageons que ces nominations assureront à leurs maris une partie de leur retraite et ne les obligeront pas à travailler jusqu'à 63 ans.
Mme Woerth était déjà en charge de la gestion du patrimoine de Liliane Bettancourt, 1ère fortune de France !!!

 

Petit détail : la participation au conseil d'administration d'une entreprise donne droit à des "jetons de présence" venant rémunérer ce pénible travail! 

 Ainsi, Mme Chirac recevra 650 000 Euros par an en juste retour de son dévouement à la cause du luxe français et Mme Woerth 400 000 Euros !

 

Calmez-vous ! Tout est en règle, tout est légal. C'est simplement la vie normale de gens qui "se lèvent tôt" et qui "travaillent plus pour gagner plus"
Et puis, c'est rassurant de voir que l'on s'occupe de l'emploi des seniors !!!
Faites suivre la bonne nouvelle. Il faut toujours se tenir au courant !Amitiés à tous.

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 19:19

 

 

Dimanche 20 mai 2012720/05/Mai/201213:52

Une information citoyenne qu'il est intéressant de connaître, la justice et la sécurité étant les priorités de nombreux partis politiqueset plus particulièrement de l'UMP. Il est vrai que nos élus de l'UMP ont une expérience conséquente en la matière et qu'ils savent bien de quoi ils parlent. En effet, bien des fois à les entendre, nous nous demandions s'ils savaient vraiment ce que justice veut dire. En fait, beaucoup y ont fait des stages ... Peut-être pas encore assez, mais nous avons toute confiance en la justice de notre pays. Etre aux affaires pendant si longtemps n'est pas bon pour l'intégrité de notre démocratie. La justice aura fait un grand pas quand nous trouverons dans cette liste Nicolas Sarkozy dans les différentes affaires le concernant.

Et ne soyez pas inquiet, nous tiendrons une telle liste pour l'ensemble de nos politiques dont le PS et nous la réactualiserons en fonction d l'actualité.

 

Plus que tous les grands discours, lisons donc cette "petite" liste avec une spéciale dédicace à l'UMP:

 

Alain Agostini (UMP) 2008, condamné pour proxénétisme aggravé en bande organisée.

Alain Carignon (UMP) 1999, condamné pour corruption, abus de biens sociaux et subornation de témoins.

Alain Ferrand (UMP) 2006, condamné pour faux et usage de faux. 1998, condamné pour prises illégales d’intérêts et condamné pour fraude fiscale.

Alain Juppé (UMP) 2007, condamné pour abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt.

Alain Tuduri (UMP) 2009-2010, condamné pour discrimination raciale, pour avoir préempté les biens immobiliers que voulait acheter des personnes d’origines étrangères dans sa commune.

Axel Poniatowski (UMP) 2010, condamné pour diffamation.

Brice Hortefeux (UMP) 2010, condamné pour atteinte à la présomption d’innocence. Il a également été condamné pour injure non publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine. Le Parquet Général a requis sa relaxe, la décision a été mise en délibéré au 15 septembre.

Brigitte Barèges (UMP) 2011, condamnée pour refus de mariage.

Bruno Sandras (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.

Charles Fabre (UMP) 2010, mis en examen pour favoritisme.

Charles Pasqua (UMP) 2009 à 2010, condamné pour trafic d’influence, pour favoritisme, pour faux, financement illégal de campagne et abus de confiance. Il est cité dans l’affaire de recel d’abus de biens sociaux pour l’association France Afrique Orient. Il également mentionné dans l’affaire du financement occulte du ministère de l’Intérieur et de l’Union des groupements d’achats publics.

Christian Vanneste (UMP) 2006 et 2007, condamné pour propos homophobes, condamnation confirmée par la Cour d’Appel puis annulée par la Cour de Cassation. Il avait déclaré l’homosexualité inférieure à l’hétérosexualité et que l’homosexualité était une menace pour l’humanité.

Claude Polony (UMP) 2001-2009, reconnu coupable de prise illégale d’intérêt, favoritisme et détournements de fonds.

Daniel Simonpieri (FN puis UMP), condamné pour favoritisme, fausses factures et emploi fictif. Il avait déjà été condamné pour harcèlement moral.

Damien Meslot (UMP) 2010, condamné pour outrage à magistrat, mis en examen pour atteinte ou tentative d´atteinte à la sincérité d´un scrutin.

Denis Gautier-Sauvagnac (UMP) 2008, mis en examen pour blanchiment d’argent.

Denis Jacquat (UMP) 2011, condamné pour abus de confiance et infraction à la législation sur le financement des campagnes électorales.

Didier Schuller (RPR-UMP) 1994, il s’enfuit aux Bahamas après la révélation d’une tentative de déstabilisation du juge Éric Halphen puis il continue sa cavale en Dominique Républicaine où il bénéficie d’une protection diplomatique, avant de revenir en France.> 2005, condamné pour financement illégal de sa campagne.> 2007, condamné pour avoir fait financer de façon occulte des activités politiques.

Dominique Paillé (UMP) 2004, condamné pour abus de confiance.

Frédéric Chazal (UMP) 2010, condamné pour diffamation.

Gaston Flosse (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.

Georges Tron (UMP) 2011, mis en examen pour harcèlement sexuel, agression sexuelle et viol.

Gérard Dezempte (UMP) 2006, condamné pour discrimination.

Gérard Larrat (UMP) 2011, condamné pour constitution de partie civile abusive ou dilatoire dans le but de nuire à son adversaire socialiste.> 2011, mis en examen pour complicité d’atteinte à la sincérité du scrutin, complicité de faux administratif et usage et complicité de manœuvre frauduleuse tendant à l’exercice irrégulier du vote par procuration, son élection a été annulée.

Gilles Forray (UMP) 2006, condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

Guy Drut (UMP) 2005, condamné pour avoir bénéficié d’un emploi fictif.

Guy Wildenstein (UMP) 2011, mis en examen pour recel d’abus de confiance.

Henry Chabert (UMP) 2002, condamné pour recel d’abus de biens sociaux.

Jacques Blanc (UMP) 2009, mis en examen pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêt.

Jacques Masdeu-Arus (UMP) 2006 à 2009, condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

Jacques Myard (UMP) 2009, condamné pour diffamation.

Jean Reynaud (UMP) 2004, condamné pour prise illégale d’intérêt. 2006, condamné pour harcèlement moral et dégradation des conditions de travail.

Jean Tiberi (UMP) 2009, condamné pour occupation illégale des locaux de sa permanence et fraude aux électeurs.

Jean-Louis Garnier (UMP) 2011, condamné pour coups et blessures.

Jean-Louis Masson (UMP) 1997, condamné pour avoir financé la campagne d’un concurrent afin d’affaiblir sa rivale à droite.

Jean-Paul Alduy (UMP) 2008, son élection est annulée pour fraude.

Jean-Paul Fournier (UMP) 2009 à 2010, condamné pour prise illégale d’intérêt.

Joëlle Ceccaldi-Raynaud (UMP) 2006, condamnée pour diffamation et complicité de diffamation.

Joëlle Ferrand (UMP) 2010, condamnée pour prise illégale d’intérêt et malversations.

Laurence Spicher-Bernier (UMP) 2010 à 2011, condamnée pour exercice illégal de la profession d’avocat et escroquerie.

Lionel Cressiot (UMP) 2011, mis en examen pour injures et diffamation.

Lucette Michaux-Chevry (UMP) 2002, condamnée pour favoritisme dans l’attribution de marchés publics.

Manuel Aeschlimann (UMP) 2009, condamné pour favoritisme dans l’attribution d’un marché public.

Marie-Jeanne Bozzi (UMP) 2002, condamnée pour proxénétisme aggravé, association de malfaiteurs et dissimulation de travail clandestin.> 2007, condamnée pour soustraction au paiement de l’impôt, omission de déclaration et fraude fiscale.> 2009, mise en examen pour association de malfaiteurs en vue de la commission d’un homicide en bande organisée.

Maurice Gutman (UMP) 2010, condamné pour proposition sexuelle à une mineure de 12 ans.

Michel Buillard (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.

Michel Habig (UMP) 2006, condamné pour avoir fait incendier 14 caravanes appartenant à des Roms installées sur un terrain municipal.

Nicolas Bazire (UMP) 2011, mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.

Olivier Deleu (UMP) 2011, mis en examen pour injures et diffamation.

Olivier Rey (UMP) 2008, condamné pour violences, menaces et dégradation grave du bien d’autrui à raison de la religion.

Patrick Balkany (UMP) 2003, condamné pour injure publique et pour diffamation. 1999, condamné pour avoir rémunéré aux frais du contribuable trois personnes désignées comme des employés municipaux mais qui ne s’occupaient que de son appartement de Levallois-Perret et de sa résidence secondaire près de Giverny.

Philippe Brun (UMP) 2011, condamné pour fraudes et multiples abus de biens sociaux.

Pierre Bédier (UMP) 2009, condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

Philippe Pemezec (UMP) 2010, condamné pour injures. 2007, condamné pour irrégularités lors de sa campagne, son élection sera annulée.

Renaud Donnedieu de Vabres (UMP) 2004, condamné pour blanchiment d’argent.> 2011, mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.

René Vestri (UMP) 2009, condamné pour travail dissimulé.> 2010, mis en examen pour blanchiment à titre habituel et en bande organisée, trafic d’influence et association de malfaiteurs.

Richard Cazenave (UMP) 1999, condamné pour abus de biens sociaux.> 2004, condamné pour recel et complicité d’abus de biens sociaux.

Serge Dassault (UMP) 1998, condamné pour corruption. 2010, condamné pour procédure abusive.> 2009, condamné pour avoir acheté des voix lors des municipales.

Thérèse Aillaud (UMP) 2002, condamnée pour détournement de fonds publics.

Thierry Gaubert (proche de l’UMP, collaborateur de Sarközy) 2008, mis en examen pour abus de biens sociaux et escroquerie.> 2011, mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.

Thierry Leprince (UMP) 2007, condamné pour viol sur une mineure de 12 ans.

Vincent Toni (UMP) 2008 et 2011, condamné pour corruption passive.

Xavier Dugoin (UMP) 1997, condamné pour trafic d’alcool, salaires fictifs et corruption.> 1999 à 2000, condamné pour abus de confiance, détournement de fonds publics, falsification de documents administratifs et prise illégale d’intérêt.> 2001, mis en examen dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs du conseil général de l’Essonne, cette procédure sera annulée pour vice de forme.2010, un cadre de l’UMP dont le nom n’a pas été diffusé a été mis en examen pour vol de carte bancaire d’un ancien dirigeant et pour le piratage, lors de la guerre interne à l’UMP 31, de l’ordinateur de l’ex-présidente Christine de Veyrac.> Les policiers ont retrouvé des objets acquis frauduleusement au domicile du jeune homme.L’UMP condamnée pour atteinte au droit à l’image avec son LipDub en diffusant pour le clore la photo d’une jeune femme n’y ayant pas consenti.

L’UMP, à l’origine de la loi Hadopi, condamnée pour piratage d’une musique de MGMT utilisée lors de leurs meetings et pour illustrer plusieurs vidéos diffusées sur Youtube.

André Santini avait été mis en examen le 30 mai 2006 pour «prise illégale d'intérêt», «faux et usage de faux» et «détournement de fonds publics».

UMP Eric Woerth mis en examen jeudi 9 février 2012, cette fois pour "recel" dans l'enquête sur l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, a déclaré son avocat.

 

Un grand merci à LIBERATION qui a publié cette information quelques heures sur son site. Assez pour que des snipers de l'information puissent en faire des copier/coller afin d'informer nos chers français de la réalité de l'intégrité de nos politiques.

Si vous avez d'autres infos sur des condamnations pénales, vous pouvez nous en faire part afin de mettre à jour cette liste qui est non exaustive et très certainement la partie immergée de l'iceberg.

 

Stéphanie Marthely - Plume Citoyenne

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 11:01

 Posté le 18 mai 2012 par Place au Peuple dans LE MEILLEUR DU WEB, S'INFORMER

 

Alors que la presse française a les yeux rivés sur la lune de miel Hollande-Merkel, sans pourtant en profiter pour mettre en lumière les contradictions flagrantes du nouveau Président de la République quant à sa promesse de renégociation du Pacte budgétaire, un vote crucial eu lieu lundi dernier à Bruxelles, dans l’indifférence générale. En toute discrétion, les eurodéputés de droite et du centre ont adopté la règle d’or budgétaire tandis que les eurodéputés socialistes se sont eux, au mieux, abstenus. Ces derniers auraient pourtant préféré reporter ce vote qui nous en dit long sur le consensus gauche-droite existant quant à la nécessaire discipline budgétaire. Qui, après un tel vote, peut encore croire à une renégociation du Pacte budgétaire par François Hollande?

 

Voir plus bas Explications par le blog contrelacour.

 

La Commission économique et monétaire du Parlement européen, rassemblant 95 eurodéputés, s’est réunie le 14 mai 2012 pour voter deux projets de règlements européens visant à renforcer la discipline budgétaire:
- le règlement relatif au renforcement de la surveillance économique et budgétaire des États membres connaissant ou risquant de connaître de sérieuses difficultés du point de vue de leur stabilité financière au sein de la zone euro (rapporteur : Jean-Paul Gauzès, PPE)
- le règlement établissant des dispositions communes pour le suivi et l’évaluation des projets de plans budgétaires et pour la correction des déficits excessifs dans les États membres de la zone euro (rapporteure : Elisa Ferreira, S&D)

Ces deux projets de règlement ont été publiés par la Commission européenne le 23 novembre 2011 et approuvés par le Conseil des ministres des finances (EcoFin) le 21 février 2011.
Ils sont donc désormais entre les mains des parlementaires européens et c’est à ce titre que la Commission économique et monétaire travaille dessus.

Ces deux règlements visent à introduire un contrôle beaucoup plus strict des pays de la zone euro en difficulté, notamment ceux souhaitant bénéficier d’une assistance financière. Le premier règlement, porté par M. Gauzès, prévoit notamment la mise en place d’un mécanisme de mise sous tutelle pour les États en difficulté.

Aussi, ils visent à encadrer encore davantage le processus d’élaboration des budgets nationaux:
- inscrire dans leur « processus budgétaire national » un « objectif budgétaire à moyen terme » respectant les critères du Pacte de Stabilité et Croissance.
- mettre en place un conseil budgétaire « indépendant » chargé de surveiller la mise en œuvre de cet « objectif budgétaire à moyen terme ».
- communiquer à la Commission leur projet de loi de finances (« plan budgétaire ») avant le 15 octobre.
Ces dispositions sont l’objet du second règlement, porté par Madame Ferreira, eurodéputé portugaise et socialiste.

Confier la construction de ce texte à l’eurodéputée Elisa Ferreira s’avère être un véritable cadeau empoisonné fait au groupe S&D du Parlement européen.

En prévoyant l’inscription dans les « processus budgétaire national » un « objectif budgétaire à moyen terme » respectant les critères du PSC, la Commission européenne a souhaité mettre à l’ordre du jour communautaire la question sensible de la règle d’or budgétaire.

 

 

Explications par le blog contrelacour.

 

La Commission économique et monétaire du Parlement européen, rassemblant 95 eurodéputés, s'est réunie le 14 mai 2012 pour voter deux projets de règlements européens visant à renforcer la discipline budgétaire:
- le règlement relatif au renforcement de la surveillance économique et budgétaire des États membres connaissant ou risquant de connaître de sérieuses difficultés du point de vue de leur stabilité financière au sein de la zone euro (rapporteur : Jean-Paul Gauzès, PPE)
- le règlement établissant des dispositions communes pour le suivi et l’évaluation des projets de plans budgétaires et pour la correction des déficits excessifs dans les États membres de la zone euro (rapporteure : Elisa Ferreira, S&D)

Ces deux projets de règlement ont été publiés par la Commission européenne le 23 novembre 2011 et approuvés par le Conseil des ministres des finances (EcoFin) le 21 février 2011.
Ils sont donc désormais entre les mains des parlementaires européens et c'est à ce titre que la Commission économique et monétaire travaille dessus.

Ces deux règlements visent à introduire un contrôle beaucoup plus strict des pays de la zone euro en difficulté, notamment ceux souhaitant bénéficier d’une assistance financière. Le premier règlement, porté par M. Gauzès, prévoit notamment la mise en place d'un mécanisme de mise sous tutelle pour les États en difficulté.

Aussi, ils visent à encadrer encore davantage le processus d’élaboration des budgets nationaux:
- inscrire dans leur « processus budgétaire national » un « objectif budgétaire à moyen terme » respectant les critères du Pacte de Stabilité et Croissance.
- mettre en place un conseil budgétaire « indépendant » chargé de surveiller la mise en œuvre de cet « objectif budgétaire à moyen terme ».
- communiquer à la Commission leur projet de loi de finances (« plan budgétaire ») avant le 15 octobre.
Ces dispositions sont l'objet du second règlement, porté par Madame Ferreira, eurodéputé portugaise et socialiste.

Confier la construction de ce texte à l'eurodéputée Elisa Ferreira s'avère être un véritable cadeau empoisonné fait au groupe S&D du Parlement européen.

En prévoyant l'inscription dans les « processus budgétaire national » un « objectif budgétaire à moyen terme » respectant les critères du PSC, la Commission européenne a souhaité mettre à l'ordre du jour communautaire la question sensible de la règle d'or budgétaire.

image-2.jpg

 

Or cette règle d'or est LA mesure phare du Pacte budgétaire (TSCG) actuellement ratifié par les 25 États signataires. Elle fait de ce Traité un texte particulièrement décrié par les partis de gauche européens.
Monsieur Hollande a d'ailleurs axé sa campagne sur la volonté de "renégocier" le Pacte, laissant planer un doute sur la possible remise en cause de cette règle d'or.

En inscrivant l'obligation de la règle d'or dans un règlement européen, les eurodéputés (et non plus nationaux) sont désormais seuls responsables de son approbation.
La tache est d'autant plus délicate pour les eurodéputés qu'ils doivent se positionner avant même de connaitre le devenir du Pacte budgétaire et, de ce fait, risquent de compromettre les négociations Hollande-Merkel.


"Une question délicate dans un monde qui change"
Elisa Ferreira

 

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 10:57

 

 

Evénement majeur !!! INFORMATION MAJEURE.
" Francfort est bouclée, plus de 5.000... policiers sont déployés dans une opération sans précédent pour maintenir les manifestants hors de la ville et loin des banques.
 
L'atmosphère ici à Francfort est tendue. La police est omniprésente. Le bruit des sirènes se répand dans les rues de la ville. Au moment où j'écris ceci, quelques milliers de manifestants sont entassés à l'université, dans des tentes ou simplement accroupi sur le sol pour essayer de rattraper un peu de sommeil avant de grandes actions de demain. Mais, comme les militants ici se préparent à bloquer physiquement le siège de la Banque centrale européenne, la police semble avoir déjà fait le travail pour eux.
 
La ville entière est quadrillée. Les barrages routiers coupent les principales artères de circulation allant dans le centre-ville. Partout, petites escouades de police anti-émeute patrouillent dans les rues à la recherche de tous ceux qui paraissent «suspect» (c.-à-, comme un homme de gauche potentiel). Les Commerces du centre-ville et les banques ont barricadé leurs fenêtres avec des planches en bois, et à presque n'importe quelle intersection, vous trouverez une ligne de cars de police, parfois jusqu'à 50 ou 60 garée dans une rangée. Il semble que Francfort se prépare à la guerre civile."
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Francfort est le siège de la BCE ,la Banque Centrale Européenne. Celle qui prête aux banques ,mais jamais aux états ! Alors qu'elle devrait être notre banque ,au service des peuples, et contrôlée démocratiquement. Son statut d'indépendance ,voulu, exigé ,par les banquiers allemands de la Bundesbank , ainsi que l'interdiction de création monétaire faite aux états sont causes de la dette ; ce sont ces décisions politiques qui ont "fabriqué" la dette : c'est à dire ,le racket des états par les banques privées. Nous, en France, nous payons un tribut de 300 millions d'euros par jour à cause de ce système .Evidemment, il ne reste rien pour notre pays : investissements, recherche, écoles, hôpitaux , retraites . A terme,c'est la mort économique de la France.
Julia.
Par : Julia Cerisi (facebook)

 

 

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 19:08

Fralib. Un jugement très politique, le gouvernement doit agir

Communiqué de presse du PCF 13

 

Le tribunal a rendu ce soir un jugement très politique. Il n'a pas donné raison à l'acharnement de la multinationale contre les salariés qui défendent l'intérêt général. Il a ouvert une fenêtre pour que le nouveau gouvernement puisse agir dans ce dossier. Nous attendons désormais qu'il produise tous les gestes nécessaires et s'engage dès sa nomination à faire aboutir le projet de reprise de l'activité de production de thé et d'infusion sur le site de Gémenos. Il est attendu de la gauche qu'elle conteste le pouvoir aux forces de la finance et qu'elle torpille les appétits des actionnaires. Nous reparlerons en son temps des lois à écrire pour empêcher que des salariés soient mis dans de telles situations : les députés du Front de Gauche porteront des propositions. Pour l'heure, des gestes forts sont attendus par ces hommes et ces femmes, et par tout un peuple dans notre département.

Pierre Dharréville, Secrétaire départemental du PCF 13, membre du conseil national du PCF

Le 16 mai 2012

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 21:08

 

 

URGENCE : suite à la non réélection de leur protecteur de l'UMP, les voyous d'Unilever font tout pour éliminer le "problème Fralib" avant la mise en place de nouveau gouvernement ! Faites le savoir partout via les réseaux sociaux s'il vous plait.

Grand rassemblement de soutien vendredi 11 mai devant l'usine.

 

 

Voici les dernières nouvelles :

 

FRALIB : LA PROVOCATION CONTINUE…

LA LUTTE AUSSI !

 

mercredi 09 mai 2012

 

 Bonsoir à tous,

Les salariés de Fralib en lutte depuis 590 jours ont renforcé, à partir d’aujourd’hui, la surveillance de l’usine, à l’intérieur comme à l’extérieur.

Pas question que l’on touche à notre outil industriel. Toutes les dispositions ont été prises pour cela.

La direction, toujours dans la provocation, a interdit aujourd’hui l’accès aux locaux syndicaux à Pierre MINGAUD - Maire de la Penne sur Huveaune - venu rendre visite aux élus.

UNILEVER une nouvelle fois, bafoue la liberté syndicale et la démocratie laissant devant les grilles de l’usine un élu de la République !

Quand on pense qu’UNILEVER a reçu un prix fin 2011, pour « avoir le mieux intégré la responsabilité sociale de l’entreprise dans sa gouvernance » !!!

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Jeudi 10 mai 2012

 

Bonsoir à tous,

Les salariés de Fralib sont en lutte depuis 591 jours.

Au lendemain de l’élection de François HOLLANDE, nous avons réaffirmé notre volonté de voir se concrétiser les engagements pris, et exprimé la nécessité d’une table ronde pour la mise en œuvre de notre projet alternatif.

Nous vous disions hier qu’au vu des manœuvres et provocations d’UNILEVER, nous avons renforcé la surveillance de l’usine, à l’intérieur comme à l’extérieur.

 

Probablement dérangée par ces dispositions, la multinationale se fend aujourd’hui d’un courrier qui nous dit que notre présence sur le site au moment du « démontage des machines » nous fait courir un risque, et que pour des raisons de sécurité, elle nous propose de déménager notre local en dehors du site. Si nous le refusons, elle nous informe que l’accès à notre local se fera par un chemin sécurisé avec une « protection physique » ce qui signifie avec les gorilles (voir lettre jointe).

 

Nous ne nous posons plus la question de savoir si la Préfecture est intervenue auprès d’UNILEVER pour exiger des dirigeants qu’ils ne touchent pas aux machines. De toutes évidences, la multinationale ne veut pas laisser au prochain gouvernement le temps de se saisir de ce dossier.

 

Raison de plus pour réussir un large rassemblement devant l’usine demain matin :

VENDREDI 11 MAI 2012 

A PARTIR DE 8 H 00

 

Encore et toujours :

continuons le Boycott de LIPTON    

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

Le thé de l’Eléphant est né  il y a  120 ans à MARSEILLE,

L’Eléphant est Français en Provence il doit rester.

 

 

Amicalement les salariés de FRALIB en lutte.

 

http://www.youtube.com/watch?v=BTxwjrEnLA8

 

Consulter  notre site internet :

http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/      http:// www.udcgt13.fr/            http://www.fnafcgt.fr/

 

http://www.cgt-fralibvivra.fr/

 

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 20:53

 

Source : Libération et AFP, 07/05/12

 

Nicolas Sarkozy perdra à la mi-juin l’immunité présidentielle qui le protégeait d'éventuelles poursuites judiciaires et l’empêchait même d'être entendu comme témoin dans plusieurs affaires, ayant trait notamment au financement de sa campagne de 2007.

L’article 67 de la Constitution stipule que le président de la République ne peut durant son mandat «être requis de témoigner» ni «faire l’objet d’une action, d’un acte d’information, d’instruction ou de poursuite». Cette interdiction est levée un mois après la cessation de ses fonctions.

L’investiture de François Hollande doit avoir lieu au plus tard le 15 mai, le quinquennat de Nicolas Sarkozy s’achevant ce jour-là à minuit. Les juges pourraient donc théoriquement convoquer Nicolas Sarkozy à partir du 16 juin.

En 2007, son prédécesseur Jacques Chirac avait été entendu le 19 juillet, deux mois après son départ de l’Elysée, par un juge enquêtant sur un volet de l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.

Renvoyé en correctionnelle, Jacques Chirac a été condamné le 15 décembre 2011 à deux ans de prison avec sursis, une première pour un ancien président de la République. Il n’a pas fait appel.

Les juges enquêtent sur plusieurs affaires dans lesquelles ils pourraient décider d’entendre Nicolas Sarkozy.

L’un des volets de l’affaire Bettencourt porte sur des soupçons de financement illégal de sa campagne électorale de 2007, et a été relancé par l’incarcération, le 23 mars, de Patrice de Maistre, l’ex-conseiller financier de Liliane Bettencourt. Nicolas Sarkozy a démenti toute irrégularité.

«Infamie»

Des accusations sur un financement libyen de sa campagne de 2007, lancées en 2011 par le fils du colonel Kadhafi, Saïf Al-Islam, ont par ailleurs ressurgi entre les deux tours. Le site Mediapart a publié un document controversé attribué à un ex-homme de confiance de Kadhafi, faisant état d’un «accord de principe» conclu en 2006 et portant sur 50 millions d’euros.

Nicolas Sarkozy a parlé d'«infamie» et porté plainte pour «faux» et «publication de fausses nouvelles» contre Mediapart. Lequel a riposté en déposant une plainte en dénonciation calomnieuse contre le président sortant.

Dans l’affaire Karachi, les juges enquêtent par ailleurs sur un éventuel financement occulte de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995, par le biais de rétrocommissions présumées versées dans le cadre de contrats d’armement, mises en lumière dans l’enquête sur l’attentat de Karachi (Pakistan) du 8 mai 2002.

«Ca fait bientôt 17 ans. Est-ce que vous imaginez que s’il y avait quoi que ce soit à reprocher à M. Balladur, on ne l’aurait pas trouvé ?», relevait en octobre 2011 Nicolas Sarkozy, qui était en 1995 ministre du Budget et porte-parole de campagne de M. Balladur.

Les juges Roger Le Loire et Renaud van Ruymbeke ont obtenu l'élargissement de leur enquête à de possibles faits de blanchiment aggravé de 1993 à mars 2012, ce qui a conduit à une nouvelle mise en examen le 24 avril pour l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine.

Pour éviter que la justice passe trop tard, François Hollande s’est engagé à lancer dès sa première année de mandat une réforme du statut pénal du chef de l’Etat afin qu’il ne soit plus intouchable pendant son mandat.

(AFP)

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 14:28

 

 

Source : Marianne2.fr, Lisa VIGNOLI

 

http://www.marianne2.fr/Guillon-dit-au-revoir-a-Sarkozy-et-en-beaute_a217339.html

 

Hier soir, Stéphane Guillon était sur la scène de l’Olympia au moment où François Hollande a été élu président de la République. Pas de trêve politique pour l’humoriste qui a tout fait sur scène : il allumé la télé à 19h55 précises, jeté des roses rouges à la foule, refait le quinquennat de Sarkozy et même envisagé les années à venir avec humour. Le public a voté en masse et lui… jubilait.     

 

 

«C’est particulier ce spectacle, c’est un peu comme Noël, on a envie d’aller ouvrir les cadeaux … » C’est vrai qu’il y avait une drôle d’ambiance pour la dernière de son spectacle « En mai 2012, Stéphane Guillon s’en va aussi ». A mi-chemin entre celle d’un tout dernier meeting de campagne et d’un match de foot au Parc des Princes ponctué d’« On va gagner » de supporters déchaînés.
Pourtant, se retrouver dans une salle de spectacle de 18h à 20 h un soir d’élection présidentielle, donnait la vague impression de passer à côté de l’Histoire, d’être (un peu) coupé du monde. Jamais on n’a vu autant de visages éclairés par des écrans de téléphones portables dans une salle de spectacle. Mais ce soir-là ça n’avait rien d’impoli. Dans un tel climat, il fallait donc venir chercher le spectateur. En ça, Guillon a fait le boulot.

En maître de cérémonie faisant monter le suspense : « A 19h55 précises nous mettrons David Pujadas. Là, deux solutions : ou je vous rembourse ou on fait la fête», il caresse l’écran de télé posé sur scène et lui susurre « ce serait bien que tu nous donnes ce qu’on veut ».

Puis, dans son propre rôle, celui d’un humoriste toujours amer d’avoir quitté France Inter mais s’amusant d’un retour à l’antenne « dès demain matin », la gauche à peine revenue au pouvoir. En attendant la délivrance, Guillon tire dans tous les sens, s'en prend à Carla Bruni « ni belle, ni moche, un peu comme ces maisons de caractère qui perdent de leur charme à force de restaurations inutiles », Eva Joly qui, en guise de campagne, a fait « une pub pour Afflelou, quatre montures dans une seule boîte et comme elle ne voulait pas mettre les lunettes de soleil un jour ils l’ont poussé » ou encore Jacques Cheminade, « la preuve que quand ils ne sont pas dangereux, ça ne sert à rien de les enfermer ».

Puis, l'humoriste se glisse dans la peau d’un prof d’histoire, se projetant dans le futur comme si, ce 6 mai 2012, Nicolas Sarkozy avait été réélu. Il imagine alors Arnaud Montebourg devenu « mannequin pour Hugo Boss », François Hollande « propriétaire d’un centre d’amaigrissement à Carnac » et même le gouvernement d’un second quinquennat où Nicolas Sarkozy se serait « lâché » : « DSK nommé secrétaire d’Etat à la condition féminine, Nadine Morano, ministre du commerce extérieur pêche, poissons, vente à la criée, Jean Sarkozy directeur du FMI après avoir repiqué six fois sa deuxième année de droit» et l'édiction d'une loi selon laquelle « tout achat d’album ou de place de concert de Carla Bruni serait déductible d’impôt ». Dans cette vie-là, il y aurait aussi « une rue Eric Besson à Paris, à la Goutte d’or, au croisement de la rue Brice Hortefeux, parallèle à la rue Eric Zemmour ».
Essoufflé, l’anti-sarkozyste rassure « Ca fait du bien de se faire peur. »

A l’applaudimètre, on se dit, très tôt, que si le public de l’Olympia était un panel représentatif de la société, il y aurait alors peu de doute sur les résultats donnés à 20 heures.

Ces spectateurs qu'il prend aussi à parti en s’adressant au « carré d’or », ceux placés aux premiers rangs à l’orchestre (les places les plus chères) : « il faut profiter demain c’est fini, c’est là-haut chez les pauvres. » Surtout Guillon, se réjouit que jusqu’au bout la droite ait assuré le spectacle (et le sien par la même occasion) : « Le Titanic c’était la même chose, l’orchestre a joué jusqu’à la fin. » Il se marre : « On aura eu une belle campagne ! Qu’est-ce qu’on se sera amusé ! »

Mais que va devenir son travail, sans Nicolas Sarkozy, son fond de commerce, qui a promis s’il perdait qu’on n’entendrait plus jamais parler de lui ? « Ca fait deux bonnes nouvelles dans une même phrase » jubile l’humoriste qui s’inquiète quand même de ce manque d’inspiration qui point et relate un échange avec son psy : « Si Sarkozy perd, vous allez avoir un moment vraiment dépressif. Venez lundi matin mais soyez à l’heure, j’ai Didier Porte juste après vous ! Mais rassurez-vous, dès septembre la gauche va faire tellement de conneries vous serez à nouveau débordé. »

L’adaptation va quand même lui demander du temps, et pour cause : « On va passer d’Al Pacino dans Scarface à Oui-Oui fait de la politique ».
Les gens rient à gorge déployée. Alors, on se dit que lui et son public seront (aussi) capables de rire de la gauche et ça c’est une bonne nouvelle.


Le spectacle, filmé, fera partie d'un documentaire sur Stéphane Guillon, diffusé sur canal mercredi à 22h25.

 

 

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 14:05

 

 

Source : Nouvel obs, 07 mai, par Donald Hebert

http://tempsreel.nouvelobs.com/legislatives-2012/20120507.OBS5077/la-tva-sociale-decretee-in-extremis-le-soir-de-l-election-presidentielle.html

 

La ministre du Budget Valérie Pécresse affirme qu'elle sera mise en oeuvre en cas de cohabitation.

 

La TVA sociale, mesure phare du projet de Nicolas Sarkozy, sera bien mise en oeuvre en cas de cohabitation, a confirmé Valérie Pécresse lundi 7 mai sur France Inter.

Le décret d'application a été publié in extremis au journal officiel le soir même de l'élection présidentielle. (Voici les cadeaux et le cynisme de l'UMP et du patronat envers la gauche et les salariés.)

 

"Tous les pays européens vont lui (ndlr, M. Hollande) dire qu'il faut faire des réformes qui musclent nos entreprises, qui aident l'emploi. La réforme de la TVA anti-délocalisation en est une", a déclaré la ministre du Budget sortante.

Le coût du travail contre le pouvoir d'achat

Abandonnée en début du quinquennat par Nicolas Sarkozy en 2007, elle a été rebaptisée "anti-délocalisation" à l'occasion de la campagne présidentielle en 2012. Son application est prévue pour l'automne.

 

La loi prévoit une baisse des cotisations patronales pour environ 13 milliards d'euros, financée par une augmentation de la TVA de 1,6 points. Le but affiché par la droite : alléger le coût du travail pour doper la compétitivité des entreprises.

 

La gauche pointe le fait que rien ne garanti qu'elles reporteront la baisse des charges sur leurs prix, et que la mesure fera baisser le pouvoir d'achat en France.

Les législatives décisives

François Hollande a indiqué qu'il reviendrait sur cette mesure s'il était élu. Mais il lui faudra aussi une majorité à l'Assemblée. Selon les sondages, l'UMP et le PS seraient au coude à coude aux élections de juin.

 

Revendiquant "un état d'esprit extrêmement combatif", Valérie Pécresse a dit "reporter tout son espoir sur les législatives".

Je pense aujourd'hui que François Hollande a été élu avec une minorité des voix, il y a 6% de votes blancs et nuls dans cette élection, c'est énorme. (...) Ca veut dire que les solutions de la gauche à la crise n'ont pas convaincu une majorité de Francais", a estimé Valérie Pécresse.

"La croissance ne reviendra pas avec de la dépense dont on n'a pas le premier euro", a-t-elle encore estimé, "la croissance, elle reviendra avec des économies, avec des réformes, avec une volonté, avec un projet européen d'une Europe forte".

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 14:00

 

Source : http://www.filoche.net/

 

 

 

Sarkozy nous a fait payer sa cotisation aux grands projets européens « anti code du travail » de Merkel et des « hommes in fric » de Goldman Sachs, les « Mario » (Mario Monti, celui qui veut interdire le droit de grève en Europe et Mario Draghi, celui qui déclare « la mort du modèle social européen ») en faisant publier la loi n° 2012-387 du 22 mars 2012 « relative à la simplification du droit et à l’allégement des démarches administratives ». Derrière ce titre discret que se cache t il ? Cinq changements en guise de pochettes surprises – les articles 40, 44, 39bis, 41 et 48 – ont été introduits par cette ultime offensive anti code du travail votée par l’Assemblée UMP. Parmi eux, l’article 40 tueur d’état de droit dans les entreprises.

Article 40

« Modulation du nombre d’heures travaillées sur courte période sans requalification du contrat de travail : la mise en place d’une répartition des horaires sur une période supérieure à la semaine et au plus égale à l’année prévue par un accord collectif ne constitue pas une modification du contrat de travail »

 

Alors que des négociations nationales se tiennent les employeurs peuvent désormais proposer un texte qui permet de baisser les salaires et faire varier la durée du travail par accord d’entreprise, modifier des éléments fondamentaux du contrat de travail, tel que durée du travail, conditions de travail, aménagement du temps de travail et rémunération, en échange d’un hypothétique engagement à maintenir l’emploi.

 

C’était déjà possible depuis la loi Fillon du 4 mai 2004 qui permettait d’inverser la hiérarchie des sources de droit du travail et déroger au niveau de l’entreprise selon un « principe de défaveur » à des accords de branches ou à des lois qui le prévoyaient. Mais jusque-là vous pouviez refuser ce diktat, et invoquer votre contrat en usage. Dans ce cas c’était à l’employeur de démontrer les difficultés de l’entreprise et il devait vous licencier pour « motif économique », avec les garanties attachées à ce type de rupture (reclassement, contrat de sécurisation professionnel …) Si vous êtes 10 à refuser cette modification, l’employeur doit faire un plan de sauvegarde de l’emploi.

Dorénavant dès que l’entreprise pressent des problèmes économiques à venir, elle peut négocier, imposer une baisse des rémunérations, de variation de la durée du travail, par accord d’entreprise. Ce sont les fameux « pacte de compétitivité annoncé par Sarkozy le 31 janvier. Et ce qui est nouveau c’est que si vous les refusez, votre licenciement ne sera plus considéré comme « économique ». Vous serez en faute. Votre motif de licenciement sera inattaquable devant un juge ! Le comité d’entreprise ne peut plus vérifier la réalité des difficultés économiques, faire des propositions alternatives aux licenciements, défendre vos intérêts. De plus, l’employeur échappe aux obligations propres à ce type de licenciement (reclassement, contrat de sécurisation professionnel) !

 

Article 44

Simplification du bulletin de paie :

 

Ceci n’est pas anodin. Le Medef veut supprimer les cotisations sociales, le salaire brut et ne payer que l’acte productif, le « net ». Ceci a pour objet de réduire le nombre de lignes figurant sur la feuille de paie pour que vous n’y voyez plus les cotisations sociales que l’on vous supprimera ensuite

 

Article 39 bis (nouveau) :

Instauration d’une obligation légale pour les partenaires sociaux d’ouvrir des négociations sur les salaires dès lors que le salaire minimum national professionnel des salariés sans qualification se trouve à un niveau inférieur à celui du salaire minimum interprofessionnel de croissance (Disposition introduite à l’initiative de la commission des Affaires sociales)

 

Normalement aucun salaire minima conventionnel ne devrait se trouver en dessous du Smic. Il devrait être rajusté automatiquement, ce n’est pas du domaine de la négociation mais de la loi.

 

Article 41 :

Dispositif permettant, dans le cas des licenciements pour inaptitude physique d’origine non professionnelle, une rupture du contrat de travail dès la notification du licenciement. Maintien des règles actuellement en vigueur pour le calcul de l’indemnité de licenciement, en dépit de la non-exécution du préavis (Disposition introduite à l’initiative du Rapporteur)

 

Si vous êtes malades et inaptes, vous êtes virés plus vite de l’entreprise, on n’aura plus le temps de vous dire merci.

 

Article 48 :

Information du chef d’entreprise par l’agent de contrôle des circonstances de fait susceptibles de constituer une infraction pénale, ainsi que des sanctions encourues à ce titre, en cas de constatation d’infraction à la législation du travail. En conséquence, suppression de la transmission à l’employeur des PV des inspecteurs du travail (Disposition introduite par le Rapporteur et par la commission des Affaires sociales)

 

C’est seulement pour rendre plus lourde la tache des inspecteurs et contrôleurs du travail : ils doivent prévenir l’employeur « des circonstances de fait susceptibles de constituer une infraction »…avant de dresser procès-verbal ! Autant ne plus faire de PV, le juge dira qu’ils n‘ont pas été prévenus, et s’ils sont prévenus, l’employeur dira qu’il a modifié la situation délictuelle.

 

A la gauche d’abroger ces articles et de

reconstruire le code du travail

comme cela est prévu dans le « projet socialiste »

 

 

 

D&S n°194, 20e année, avril 2012 est paru
24 p, 3 euros – Bientôt dans vos boîtes à lettres…
Abonnez-vous : 10 n° = un an = 30 euros
Chèques à : « D&S » C/O D&S 85 rue Rambuteau 75 001 Paris

Sommaire, le 10 avril :

En « une » : « C’est maintenant, les 22 avril et 6 mai »
Élire François Hollande pour chassez Sarkozy
P.2 : Informations diverses et agendas
P.3 : édito : un enjeu historique et gouvernement PS-EELV-FdG
P.4 à 7 : Bilan antisocial de Sarkozy
P.8-9 : Le tacticien et l’idéaliste
P.10 -11 : Espagne victime de «l’économie de la douleur »
P.12 : MES un « pare feu » en bois inflammable
P.13 : Grèce, 11 millions de morts vivants
P.14-15 : À bas l’Europe des Mario, Monti et Draghi
P.16-18 : Faire que les jeunes vivent mieux en 2017 qu’en 2012
P.19-21 : Retour sur la tragédie de Toulouse Montauban
P.22 : Mise en scène de l’élection française à la BBC
P.23 : Post it. : un autre regard sur la résistance palestinienne
P.24 : Loi Warsmann, ultime attaque contre le Code du travail

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